Le
système colonialo-impérialo-sioniste qui continue ses horreurs contre les
populations du monde entier, et plus particulièrement contre celles maintenues
dans une domination effroyable, et celles attachées à l’Islaam,[1] tient
le même discours, depuis des lustres, pour alimenter et entretenir ce qui est
encore présenté comme « l’indépendance dans l’interdépendance ».[2]
La
France colonialiste par exemple, la métropole, au nom de ce qu’elle appelle la
République, véhicule, quant au fond, le même discours à l’égard des colonies :[3]
« Ici,
la volonté d’isolement des populations ne peut plus durer. Nous devons imposer
le renouvellement. Ces indigènes doivent se mettre à l’heure de notre logique.
La République se doit d’anéantir leur xénophobie. Nous apportons nos règles et
notre grandeur pour sauver ces masses incultes. Nous sommes des pacifistes,
parce que nous sommes ici pour pacifier cette terre. Nous devons pénétrer ces
indigènes profondément. Avec finesse et psychologie. La République doit leur
apprendre à moderniser leur économie et leurs sentiments. Avant nous, elles
n’avaient rien. Avec nous, elles auront tout. La République a la charge
d’éveiller les consciences. Nous allons assurer leur intégration dans notre
univers. Leur assimilation. Nous devons développer cette terre et faire de ces
indigènes des employés reconnaissants. Il suffit de bien les étudier pour
obtenir d’eux le meilleur rendement. En héritiers des légions Romaines, nous
forcerons l’admiration. Nous devons partout, et par tous les moyens, imprimer
les marques de notre pensée régénératrice. Le sang qui coule fertilise cette
terre et rend féconde notre action qui a toujours entraîné l’enthousiasme. Nous
sommes les missionnaires du droit international et de la civilisation universelle.
Nous combattons des assassins et des barbares. La valeur de nos combattants,
notre aide humanitaire, notre service médico-social sont exemplaires.
La
colonisation ne se fait pas avec des pucelles et des rosiers. Notre mode de
colonisation et notre domination ne sont égalés nulle part. Ils sont la preuve
de notre génie. Cette terre est une réserve pour la métropole. Les indigènes
ont besoin des maîtres que nous sommes. C’est pour leur bien que nous faisons
ce que nous faisons. Il faut que les indigènes rentrent dans l’Histoire. Il
faut qu’ils se soumettent à République. Nos intérêts sont des droits. Nous
résister est un crime, il faut donc être sans pitié pour les criminels, les
éliminer tous s’il le faut, pour que notre loi soit répandue. Rien ne doit
freiner notre marche. La République doit imposer le respect. L’Etat doit mettre
fin au délire des fanatiques sauvages. C’est une action qui a commencé depuis
longtemps. En jllaba,[4] on ne
peut pas penser. En babouches,[5] on ne
peut pas avancer ».
BOUAZZA
[1] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
L’Islaam
se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité)
qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la
Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le
jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison
Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à
Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait
(alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses
Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination
qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le
voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu
de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe
rapporté dans ″Sahiih Moslime″, (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les
croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les
endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs
d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens
de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les
invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il
n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évidentʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et
aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus,
nulle part.
Les
ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques,
les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations
arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations
répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les
propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes,
les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les
entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour
entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[2]
Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est
traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs,
subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans
l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la
tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge,
le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture,
l’enfermement, la négation de l’être humain.
[3] Ce qui est plus ou moins rendu par le terme ʺcolopolesʺ
qui est la contraction des mots "colonies" et "métropoles".
Ce terme montre que les interventions de la
soldatesque française, des soldatesques des pays ditsʺavancésʺ, en Afrique et
ailleurs, pour maintenir la domination et entretenir des régimes mis en place à
cet effet, illustrent, on ne peut plus clairement, le phénomène du système
colonialo-impérialo-sioniste.
Une imposture qui perdure, présentée comme
"bienfaitrice" par les imposteurs de tout poil.
[4]
Djellaba. Habit long à capuchon, en laine ou autres, porté par les indigènes au
Mghrib (Maghreb), et ailleurs.
[5]
Blgha. Chaussure plate, généralement en cuir, ouverte derrière, portée par les
indigènes au Mghrib, et ailleurs.
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