Ce
soir, Charlotte
retrouve dans un hôtel qu’elle connaît, le « patron » de
l’hebdomadaire où elle est journaliste, chargée de la rubrique USA FRANCE, une
rubrique sur la démocratie américaine et la démocratie française.
Son époux
se charge des enfants.
Dans
sa voiture, elle marque une pause au début de la rue qui mène à son lieu de
rendez-vous, pour refaire son rouge à lèvres.
Arrière
petite-fille d’un gradé de l’armée française en Afrique du Nord, et dans
d’autres colonies d’Afrique, elle bénéficie d’un réseau familial tentaculaire.
Sa
famille a toujours vanté les horreurs répandues par l’armée française, et les
crimes du colonialisme.
Plusieurs
membres de cette famille ont été glorifiés, félicités, fêtés, décorés, nommés
hauts responsables de diverses institutions.
Charlotte
en est plus que fière.
Les
régimes mis en place par la supercherie de l’indépendance dans
l’interdépendance, et autres,
continuent de faire ce que leurs employeurs du système
colonialo-impérialo-sioniste leur demandent, afin que le continent africain, et
d’autres lieux ailleurs, restent une décharge d’immondices dans tous les
domaines : la merde continue de gicler de partout, nauséabonde.
Les
colonies et autres contrées dites du tiers-monde, restent pour les métropoles
des réserves de matières premières, de main d’œuvre, des marchés pour tout
écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains
d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres loisirs
pour touristes, des dépotoirs multiples et variés.
Charlotte
fait partie des innombrables personnes qui usent de mots pour nier des faits,
les déformer, les travestir, et autres.
À
travers le temps et l’espace, ces gens ont toujours cherché à « faire
passer des vessies pour des lanternes ».
Dans
les opérations de domination, les mots accompagnent les autres moyens et
s’avèrent souvent aussi dangereux, voire plus terribles.
Les
imposteurs ont toujours falsifié les mots pour les utiliser comme des armes de
destruction massive.
Dans
plusieurs domaines, ils mobilisent tous les moyens dont ils peuvent disposer
pour faire dire aux mots ce qui correspond à ce qui les arrange.
Ils
ne cessent de parler de démocratie par exemple, et n’arrêtent pas de sévir.
Pour
rester dans la période contemporaine, il est connu que ces imposteurs ont usé
de tout pour ne pas parler de colonialisme, d’impérialisme, de sionisme, et
autres.
Ils
ont recours à des termes trompeurs, des termes faux, des termes de la
supercherie.
Ils
varient les bavardages afin de camoufler leur soif de maintenir leur
domination.
Ils
sont arrivés par des mots truqués à faire passer pour du progrès, leurs crimes
contre l’humanité.
Dans
l’hebdomadaire où elle est chargée d’une rubrique, Charlotte chante la gloire
des USA, United States of America, les États unis d’Amérique.
Elle
ne rappelle pas que la construction des USA par des européens, s’est faite sur
le génocide des Indiens, sur l’esclavage, sur la ségrégation, sur le
terrorisme, sur l’utilisation des bombes atomiques pour exterminer les
populations de deux villes au Japon,
sur
d’innombrables autres massacres, sur des destructions qui continuent à travers
le monde.
Elle ne rappelle pas que les USA
sont à l’avant-garde du système
colonialo-impérialo-sioniste, qu’ils sont aujourd’hui la première puissance
militaire et atomique à la tête des massacres de multiples populations.
Elle ne rappelle pas que les USA se distinguent par
des agressions, des crimes, des exterminations, des violations des droits des
populations et des individus à travers le monde, des massacres, des
destructions, des anéantissements, des éliminations, des assassinats, le
pillage, le vol, la cupidité, la domination, la répression, l’oppression,
l’exploitation, le mensonge, le cynisme, la tromperie, la tricherie, des discriminations,
des enlèvements, des enfermements, des tortures, des humiliations, le mépris,
l’arrogance, le faux, l’imposture, et autres.
Elle
ne rappelle pas que les USA ont déversé sur les populations du Vietnam, pour ne
citer que ce pays, des centaines de milliers, voire des millions de tonnes de
bombes.
Lorsque
Charlotte parle de la France, elle procède de la même manière, chante la
grandeur de la République, les droits universels, le combat, qui rejoint celui
des USA, pour le bonheur de l’humanité.
Elle
ne rappelle pas que l’État français, colonialo-impérialo-sioniste, oppresseur,
s’est livré à d’infinies horreurs en France, dans des colonies, dans des
territoires annexés à la métropole, et ailleurs.
Elle
ne rappelle pas que cet État intervient depuis des lustres quand il veut, comme
il veut, où il veut, pour répandre les persécutions présentées comme faisant
partie des actions destinées à améliorer le sort de l’humanité.
Elle
ne rappelle pas que pour cet État, les indigènes
qui
s’opposent aux persécutions, sont considérés comme des ennemis du progrès et du
bien-être.
Les
populations d’Afrique et d’ailleurs continuent de connaître des massacres et
des destructions qui se poursuivent depuis des siècles : avant le
colonialisme, pendant l’esclavagisme, durant le colonialisme, et aujourd’hui
encore.
Elle
ne rappelle pas que l’État français fait partie des employeurs, en Afrique et
ailleurs, de régimes de la tyrannie, mis en place dans le cadre de
l’indépendance dans l’interdépendance, de la coopération.
La France colonialiste a connu quelques années
d’occupation par l’Allemagne du national-socialisme, du nazisme, pendant la
deuxième guerre dite mondiale.Une énorme importance continue d’être accordée à cette
période, au nom de ce qui est appelé le devoir de mémoire, entretenu par un
flot constant de publications, de films, d’images, de conférences, de discours,
de cérémonies, de célébrations, de commémorations, d’hommages, de décorations
et autres.
Mais lorsque des personnes des colonies veulent parler
des horreurs du colonialisme, la France, qui poursuit des horreurs du système
colonialo-impérialo-sioniste, leur demande, avec arrogance et mépris, de se
taire, de tourner la page, et même de témoigner de la reconnaissance pour
l’apport civilisationnel du système colonialo-impérialo-sioniste, qui continue
d’œuvrer pour le progrès et le bien-être de l’humanité.
Elle
ne rappelle pas que doté d’avions bombardiers des plus performants dans les
exterminations, d’une flotte maritime pour les agressions, d’innombrables chars
de carnage, de missiles, d’équipements militaires les plus récents, d’armements
sophistiqués, d’armes nucléaires, cet État recours à la terreur contre des
populations désarmées.
Elle
ne rappelle pas les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les
déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues,
les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations
humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les
combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les
décisions discriminatoires, les attaques brutales, les entreprises de
démolition, et autres pratiques condamnables de cet État.
Le
« patron » de l’hebdomadaire attendait devant l’hôtel.
BOU’AZZA
Avant 21
heures, début de l’heure du couvre feu instauré en Île de France en raison de
l’épidémie de la covid 19 (coronavirus).
Qu’ils
soient de droite, de gauche, ou autres, les médias appartiennent généralement à
des détenteurs de gros capitaux et sont contrôlés par des individus dits
décideurs, qui alimentent et entretiennent ce qui sert leurs intérêts dans le
cadre d’une institution, d’un régime, d’un système, ou autres.
C’est
dire que les journalistes, et autres personnels des médias, sont des employés
tenus de se soumettre à ce que veulent les employeurs.
Le
discours sur le journaliste au service de la vérité par exemple, ne trompe que
ceux et celles qui le veulent bien.
Crimes contre l’humanité.
Des rues
portent le nom de certains membres de cette famille.
Des
statues invitent à les adorer, des commémorations leur sont consacrées, des
livres les idolâtrent, des médias les honorent, des écoles les encensent.
L’indépendance nationale, la révolution nationale, la révolution populaire, et
autres.
Statut
octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans
les colonies par la multiplication des États supplétifs, subordonnés avec plus
ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des
métropoles et autres employeurs.
Ces
États sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la
corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage,
l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement,
la négation de l’être humain.
Hiroshima et Nagasaki.
Appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme aux populations
des territoires colonisés.
1940-1945, selon le calendrier dit grégorien.
Je ne
fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
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