Ce
soir,[1] Charlotte
retrouve dans un hôtel qu’elle connaît, le « patron »[2] de
l’hebdomadaire où elle est journaliste, chargée de la rubrique USA FRANCE, une
rubrique sur la démocratie américaine et la démocratie française.
Son époux se charge des enfants.
Dans sa voiture, elle marque une pause au début de la rue qui mène à son lieu de rendez-vous, pour refaire son rouge à lèvres.
Arrière petite-fille d’un gradé de l’armée française en Afrique du Nord, et dans d’autres colonies d’Afrique, elle bénéficie d’un réseau familial tentaculaire.
Sa famille a toujours vanté les horreurs répandues par l’armée française, et les crimes du colonialisme.[3]
Plusieurs membres de cette famille ont été glorifiés, félicités, fêtés, décorés, nommés hauts responsables de diverses institutions.[4]
Charlotte en est plus que fière.
Les régimes mis en place par la supercherie de l’indépendance dans l’interdépendance, et autres,[5] continuent de faire ce que leurs employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste leur demandent, afin que le continent africain, et d’autres lieux ailleurs, restent une décharge d’immondices dans tous les domaines : la merde continue de gicler de partout, nauséabonde.
Les colonies et autres contrées dites du tiers-monde, restent pour les métropoles des réserves de matières premières, de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres loisirs pour touristes, des dépotoirs multiples et variés.
Charlotte fait partie des innombrables personnes qui usent de mots pour nier des faits, les déformer, les travestir, et autres.
À travers le temps et l’espace, ces gens ont toujours cherché à « faire passer des vessies pour des lanternes ».
Dans les opérations de domination, les mots accompagnent les autres moyens et s’avèrent souvent aussi dangereux, voire plus terribles.
Les imposteurs ont toujours falsifié les mots pour les utiliser comme des armes de destruction massive.
Dans plusieurs domaines, ils mobilisent tous les moyens dont ils peuvent disposer pour faire dire aux mots ce qui correspond à ce qui les arrange.
Ils ne cessent de parler de démocratie par exemple, et n’arrêtent pas de sévir.
Pour rester dans la période contemporaine, il est connu que ces imposteurs ont usé de tout pour ne pas parler de colonialisme, d’impérialisme, de sionisme, et autres.
Ils ont recours à des termes trompeurs, des termes faux, des termes de la supercherie.
Ils varient les bavardages afin de camoufler leur soif de maintenir leur domination.
Ils sont arrivés par des mots truqués à faire passer pour du progrès, leurs crimes contre l’humanité.
Dans l’hebdomadaire où elle est chargée d’une rubrique, Charlotte chante la gloire des USA, United States of America, les États unis d’Amérique.
Elle ne rappelle pas que la construction des USA par des européens, s’est faite sur le génocide des Indiens, sur l’esclavage, sur la ségrégation, sur le terrorisme, sur l’utilisation des bombes atomiques pour exterminer les populations de deux villes au Japon,[6] sur d’innombrables autres massacres, sur des destructions qui continuent à travers le monde.
Elle ne rappelle pas que les USA sont à l’avant-garde du système colonialo-impérialo-sioniste, qu’ils sont aujourd’hui la première puissance militaire et atomique à la tête des massacres de multiples populations.
Elle ne rappelle pas que les USA se distinguent par
des agressions, des crimes, des exterminations, des violations des droits des
populations et des individus à travers le monde, des massacres, des
destructions, des anéantissements, des éliminations, des assassinats, le
pillage, le vol, la cupidité, la domination, la répression, l’oppression,
l’exploitation, le mensonge, le cynisme, la tromperie, la tricherie, des discriminations,
des enlèvements, des enfermements, des tortures, des humiliations, le mépris,
l’arrogance, le faux, l’imposture, et autres.
Elle ne rappelle pas que les USA ont déversé sur les populations du Vietnam, pour ne citer que ce pays, des centaines de milliers, voire des millions de tonnes de bombes.
Lorsque Charlotte parle de la France, elle procède de la même manière, chante la grandeur de la République, les droits universels, le combat, qui rejoint celui des USA, pour le bonheur de l’humanité.
Elle ne rappelle pas que l’État français, colonialo-impérialo-sioniste, oppresseur, s’est livré à d’infinies horreurs en France, dans des colonies, dans des territoires annexés à la métropole, et ailleurs.
Elle ne rappelle pas que cet État intervient depuis des lustres quand il veut, comme il veut, où il veut, pour répandre les persécutions présentées comme faisant partie des actions destinées à améliorer le sort de l’humanité.
Elle ne rappelle pas que pour cet État, les indigènes[7] qui s’opposent aux persécutions, sont considérés comme des ennemis du progrès et du bien-être.
Les populations d’Afrique et d’ailleurs continuent de connaître des massacres et des destructions qui se poursuivent depuis des siècles : avant le colonialisme, pendant l’esclavagisme, durant le colonialisme, et aujourd’hui encore.
Elle ne rappelle pas que l’État français fait partie des employeurs, en Afrique et ailleurs, de régimes de la tyrannie, mis en place dans le cadre de l’indépendance dans l’interdépendance, de la coopération.
La France colonialiste a connu quelques années d’occupation par l’Allemagne du national-socialisme, du nazisme, pendant la deuxième guerre dite mondiale.[8]
Une énorme importance continue d’être accordée à cette période, au nom de ce qui est appelé le devoir de mémoire, entretenu par un flot constant de publications, de films, d’images, de conférences, de discours, de cérémonies, de célébrations, de commémorations, d’hommages, de décorations et autres.
Mais lorsque des personnes des colonies veulent parler des horreurs du colonialisme, la France, qui poursuit des horreurs du système colonialo-impérialo-sioniste, leur demande, avec arrogance et mépris, de se taire, de tourner la page, et même de témoigner de la reconnaissance pour l’apport civilisationnel du système colonialo-impérialo-sioniste, qui continue d’œuvrer pour le progrès et le bien-être de l’humanité.
Elle ne rappelle pas que doté d’avions bombardiers des plus performants dans les exterminations, d’une flotte maritime pour les agressions, d’innombrables chars de carnage, de missiles, d’équipements militaires les plus récents, d’armements sophistiqués, d’armes nucléaires, cet État recours à la terreur contre des populations désarmées.
Elle ne rappelle pas les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les décisions discriminatoires, les attaques brutales, les entreprises de démolition, et autres pratiques condamnables de cet État.
Le « patron » de l’hebdomadaire attendait devant l’hôtel.[9]
BOU’AZZA
[1] Avant 21 heures, début de l’heure du couvre feu instauré en Île de France en raison de l’épidémie de la covid 19 (coronavirus).
[2] Qu’ils soient de droite, de gauche, ou autres, les médias appartiennent généralement à des détenteurs de gros capitaux et sont contrôlés par des individus dits décideurs, qui alimentent et entretiennent ce qui sert leurs intérêts dans le cadre d’une institution, d’un régime, d’un système, ou autres.
C’est dire que les journalistes, et autres personnels des médias, sont des employés tenus de se soumettre à ce que veulent les employeurs.
Le discours sur le journaliste au service de la vérité par exemple, ne trompe que ceux et celles qui le veulent bien.
[3] Crimes contre l’humanité.
[4] Des rues portent le nom de certains membres de cette famille.
Des statues invitent à les adorer, des commémorations leur sont consacrées, des livres les idolâtrent, des médias les honorent, des écoles les encensent.
[5] L’indépendance nationale, la révolution nationale, la révolution populaire, et autres.
Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des États supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces États sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[6] Hiroshima et Nagasaki.
[7] Appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme aux populations des territoires colonisés.
[8] 1940-1945, selon le calendrier dit grégorien.
[9] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
Son époux se charge des enfants.
Dans sa voiture, elle marque une pause au début de la rue qui mène à son lieu de rendez-vous, pour refaire son rouge à lèvres.
Arrière petite-fille d’un gradé de l’armée française en Afrique du Nord, et dans d’autres colonies d’Afrique, elle bénéficie d’un réseau familial tentaculaire.
Sa famille a toujours vanté les horreurs répandues par l’armée française, et les crimes du colonialisme.[3]
Plusieurs membres de cette famille ont été glorifiés, félicités, fêtés, décorés, nommés hauts responsables de diverses institutions.[4]
Charlotte en est plus que fière.
Les régimes mis en place par la supercherie de l’indépendance dans l’interdépendance, et autres,[5] continuent de faire ce que leurs employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste leur demandent, afin que le continent africain, et d’autres lieux ailleurs, restent une décharge d’immondices dans tous les domaines : la merde continue de gicler de partout, nauséabonde.
Les colonies et autres contrées dites du tiers-monde, restent pour les métropoles des réserves de matières premières, de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres loisirs pour touristes, des dépotoirs multiples et variés.
Charlotte fait partie des innombrables personnes qui usent de mots pour nier des faits, les déformer, les travestir, et autres.
À travers le temps et l’espace, ces gens ont toujours cherché à « faire passer des vessies pour des lanternes ».
Dans les opérations de domination, les mots accompagnent les autres moyens et s’avèrent souvent aussi dangereux, voire plus terribles.
Les imposteurs ont toujours falsifié les mots pour les utiliser comme des armes de destruction massive.
Dans plusieurs domaines, ils mobilisent tous les moyens dont ils peuvent disposer pour faire dire aux mots ce qui correspond à ce qui les arrange.
Ils ne cessent de parler de démocratie par exemple, et n’arrêtent pas de sévir.
Pour rester dans la période contemporaine, il est connu que ces imposteurs ont usé de tout pour ne pas parler de colonialisme, d’impérialisme, de sionisme, et autres.
Ils ont recours à des termes trompeurs, des termes faux, des termes de la supercherie.
Ils varient les bavardages afin de camoufler leur soif de maintenir leur domination.
Ils sont arrivés par des mots truqués à faire passer pour du progrès, leurs crimes contre l’humanité.
Dans l’hebdomadaire où elle est chargée d’une rubrique, Charlotte chante la gloire des USA, United States of America, les États unis d’Amérique.
Elle ne rappelle pas que la construction des USA par des européens, s’est faite sur le génocide des Indiens, sur l’esclavage, sur la ségrégation, sur le terrorisme, sur l’utilisation des bombes atomiques pour exterminer les populations de deux villes au Japon,[6] sur d’innombrables autres massacres, sur des destructions qui continuent à travers le monde.
Elle ne rappelle pas que les USA sont à l’avant-garde du système colonialo-impérialo-sioniste, qu’ils sont aujourd’hui la première puissance militaire et atomique à la tête des massacres de multiples populations.
Elle ne rappelle pas que les USA ont déversé sur les populations du Vietnam, pour ne citer que ce pays, des centaines de milliers, voire des millions de tonnes de bombes.
Lorsque Charlotte parle de la France, elle procède de la même manière, chante la grandeur de la République, les droits universels, le combat, qui rejoint celui des USA, pour le bonheur de l’humanité.
Elle ne rappelle pas que l’État français, colonialo-impérialo-sioniste, oppresseur, s’est livré à d’infinies horreurs en France, dans des colonies, dans des territoires annexés à la métropole, et ailleurs.
Elle ne rappelle pas que cet État intervient depuis des lustres quand il veut, comme il veut, où il veut, pour répandre les persécutions présentées comme faisant partie des actions destinées à améliorer le sort de l’humanité.
Elle ne rappelle pas que pour cet État, les indigènes[7] qui s’opposent aux persécutions, sont considérés comme des ennemis du progrès et du bien-être.
Les populations d’Afrique et d’ailleurs continuent de connaître des massacres et des destructions qui se poursuivent depuis des siècles : avant le colonialisme, pendant l’esclavagisme, durant le colonialisme, et aujourd’hui encore.
Elle ne rappelle pas que l’État français fait partie des employeurs, en Afrique et ailleurs, de régimes de la tyrannie, mis en place dans le cadre de l’indépendance dans l’interdépendance, de la coopération.
La France colonialiste a connu quelques années d’occupation par l’Allemagne du national-socialisme, du nazisme, pendant la deuxième guerre dite mondiale.[8]
Une énorme importance continue d’être accordée à cette période, au nom de ce qui est appelé le devoir de mémoire, entretenu par un flot constant de publications, de films, d’images, de conférences, de discours, de cérémonies, de célébrations, de commémorations, d’hommages, de décorations et autres.
Mais lorsque des personnes des colonies veulent parler des horreurs du colonialisme, la France, qui poursuit des horreurs du système colonialo-impérialo-sioniste, leur demande, avec arrogance et mépris, de se taire, de tourner la page, et même de témoigner de la reconnaissance pour l’apport civilisationnel du système colonialo-impérialo-sioniste, qui continue d’œuvrer pour le progrès et le bien-être de l’humanité.
Elle ne rappelle pas que doté d’avions bombardiers des plus performants dans les exterminations, d’une flotte maritime pour les agressions, d’innombrables chars de carnage, de missiles, d’équipements militaires les plus récents, d’armements sophistiqués, d’armes nucléaires, cet État recours à la terreur contre des populations désarmées.
Elle ne rappelle pas les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les décisions discriminatoires, les attaques brutales, les entreprises de démolition, et autres pratiques condamnables de cet État.
Le « patron » de l’hebdomadaire attendait devant l’hôtel.[9]
[1] Avant 21 heures, début de l’heure du couvre feu instauré en Île de France en raison de l’épidémie de la covid 19 (coronavirus).
[2] Qu’ils soient de droite, de gauche, ou autres, les médias appartiennent généralement à des détenteurs de gros capitaux et sont contrôlés par des individus dits décideurs, qui alimentent et entretiennent ce qui sert leurs intérêts dans le cadre d’une institution, d’un régime, d’un système, ou autres.
C’est dire que les journalistes, et autres personnels des médias, sont des employés tenus de se soumettre à ce que veulent les employeurs.
Le discours sur le journaliste au service de la vérité par exemple, ne trompe que ceux et celles qui le veulent bien.
[3] Crimes contre l’humanité.
[4] Des rues portent le nom de certains membres de cette famille.
Des statues invitent à les adorer, des commémorations leur sont consacrées, des livres les idolâtrent, des médias les honorent, des écoles les encensent.
[5] L’indépendance nationale, la révolution nationale, la révolution populaire, et autres.
Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des États supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces États sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[6] Hiroshima et Nagasaki.
[7] Appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme aux populations des territoires colonisés.
[8] 1940-1945, selon le calendrier dit grégorien.
[9] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire