C’était dans les années quatre-vingt.[1]
Au
dernier étage, de « Beaubourg »[2] à Paris,
les visiteurs pouvaient prendre des consommations dans un café, et profiter
d’une belle vue.
J’étais attablé avec mon fils aîné qui devait avoir à l’époque plus de dix ans,[3] en train de siroter une boisson.
En face, une jeune fille n’arrêtait pas de me fixer et avait fini par venir me voir pour me demander si je n’étais pas un tel, du Maroc : c’était Jm’a, une des filles de l’époux de ma mère.[4]
Elle devait avoir un peu plus de vingt ans, était étudiante en maîtrise, et vivait dans un foyer de jeunes filles.
En France, je voyais assez régulièrement Jm’a qui venait à la maison.
Et avec mon épouse, nous admirions son courage de tenir fermement à faire un mémoire de maîtrise en français, alors qu’elle avait fait une licence en arabe au Maroc.
Puis nous nous sommes perdus de vue.
Lorsque nous nous sommes revus, elle était avec son mari et leurs deux enfants.[5]
Les retrouvailles furent courtes, les contacts téléphonique épisodiques, de plus en plus espacés, puis inexistants.
Et un jour, peut-être en 2014-2015, nous avons eu la visite de Jm’a pour une semaine, avec sa fille lycéenne.
Elle était fatiguée, elle a toujours eu des problèmes de santé, et nous sentions qu’elle était contente d’être parmi nous avec sa fille.
Nos contacts téléphoniques ont repris, et nous en avons reçu un au début du mois de janvier 2021.
Et aujourd’hui, vendredi, le 8 du même mois, un message du Maroc m’annonçe son décès.
En contactant sa fille, j’ai appris qu’elle était en réanimation à l’hôpital, et qu’elle est morte d’une crise cardiaque.
Son époux, son fils, sa fille vont l’accompagner pour l’enterrer au Maroc.
Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons.[6]
BOU’AZZA
[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, inauguré en 1971.
[3] Nous avions quitté le Maroc, mon épouse et nos deux fils, en 1981, pour nous installer de nouveau en france.
[4] Après avoir été divorcée par mon père, ma mère a épousé en secondes noces son cousin, paysan à ‘Iicha Mllouk, en périphérie de Tiddaas.
Il avait déjà une épouse : Jm’a est l’une des enfants du mari de ma mère et de cette épouse.
[5] Un fils et une fille.
[6] Innaa lillaah wa innaa ilayhi Raaji’oune.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ″r″ roulé), La Vache, aayate 156 (verset 156).
J’étais attablé avec mon fils aîné qui devait avoir à l’époque plus de dix ans,[3] en train de siroter une boisson.
En face, une jeune fille n’arrêtait pas de me fixer et avait fini par venir me voir pour me demander si je n’étais pas un tel, du Maroc : c’était Jm’a, une des filles de l’époux de ma mère.[4]
Elle devait avoir un peu plus de vingt ans, était étudiante en maîtrise, et vivait dans un foyer de jeunes filles.
En France, je voyais assez régulièrement Jm’a qui venait à la maison.
Et avec mon épouse, nous admirions son courage de tenir fermement à faire un mémoire de maîtrise en français, alors qu’elle avait fait une licence en arabe au Maroc.
Puis nous nous sommes perdus de vue.
Lorsque nous nous sommes revus, elle était avec son mari et leurs deux enfants.[5]
Les retrouvailles furent courtes, les contacts téléphonique épisodiques, de plus en plus espacés, puis inexistants.
Et un jour, peut-être en 2014-2015, nous avons eu la visite de Jm’a pour une semaine, avec sa fille lycéenne.
Elle était fatiguée, elle a toujours eu des problèmes de santé, et nous sentions qu’elle était contente d’être parmi nous avec sa fille.
Nos contacts téléphoniques ont repris, et nous en avons reçu un au début du mois de janvier 2021.
Et aujourd’hui, vendredi, le 8 du même mois, un message du Maroc m’annonçe son décès.
En contactant sa fille, j’ai appris qu’elle était en réanimation à l’hôpital, et qu’elle est morte d’une crise cardiaque.
Son époux, son fils, sa fille vont l’accompagner pour l’enterrer au Maroc.
Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons.[6]
[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, inauguré en 1971.
[3] Nous avions quitté le Maroc, mon épouse et nos deux fils, en 1981, pour nous installer de nouveau en france.
[4] Après avoir été divorcée par mon père, ma mère a épousé en secondes noces son cousin, paysan à ‘Iicha Mllouk, en périphérie de Tiddaas.
Il avait déjà une épouse : Jm’a est l’une des enfants du mari de ma mère et de cette épouse.
[5] Un fils et une fille.
[6] Innaa lillaah wa innaa ilayhi Raaji’oune.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ″r″ roulé), La Vache, aayate 156 (verset 156).
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