lundi 25 janvier 2021

UN RETOUR AUQUEL PERSONNE NE PEUT ÉCHAPPER

J’ai appris le décès de Jm’a le vendredi 8 janvier 2021,[1] par un texto[2] d’une nièce, la fille de l’une de mes soeurs[3] au Maroc.
Jm’a était installée en France où elle avait débarquée dans les années quatre vingt, pour des études universitaires.
Après avoir été divorcée par mon père, ma mère a épousé en secondes noces son cousin, paysan à ‘iicha[4] Mllouk[5], en périphérie de Tiddaas.[6]
Ce cousin avait déjà une épouse.
Jm’a était l’une des enfants du mari de ma mère et de cette épouse.
En France, Jm’a venait à la maison, et avec mon épouse, nous l’apprécions beaucoup.
Puis nous nous sommes perdus de vue.
Lorsque nous nous sommes revus, elle était avec son mari et leurs deux enfants.[7]
Les retrouvailles furent courtes, les contacts téléphonique épisodiques, de plus en plus espacés, puis inexistants.
Et un jour, peut-être en 2014-2015, nous avons eu sa visite pour une semaine, avec sa fille lycéenne.
Elle était fatiguée, mais contente d’être parmi nous avec sa fille.
Jm’a avait souvent eu des problèmes de santé.
Après cette visite, nos contacts téléphoniques ont repris.
Le dernier texto reçu de sa part date de quelques jours avant son décès.[8]
Les démarches pour l’enterrement au Maroc ont nécessité plusieurs jours.
Le corps a été rapatrié le mercredi 20 janvier 2021.
L’enterrement a eu lieu le lendemain jeudi.
Le vendredi, un neveu[9] m’a adressé par « mail » quelques mots sur les funérailles :
« Nous avons assisté hier aux funérailles de ma tante Jemaa[10] que Dieu ait son âme.
Le corps, accompagné par le fils, la fille et leur père, ainsi que par une tante, est arrivée le mercredi soir à l’aéroport de Casablanca.[11]
Le jeudi, nous sommes allés à Taghlyast,[12] lieu de naissance de Jemaa, pour l’inhumation.
Après la prière funéraire,[13] l’enterrement a eu lieu vers 15 heures.
Nous avons présenté nos condoléances aux deux enfants, à leur père, à la tante, et nous les avons accompagné afin qu’ils fassent la connaissance d’autres membres de la famille.
Le soir, nous nous sommes rassemblés chez un oncle[14] à Tiddas afin d’écouter le Coran,[15] de faire des invocations, de dîner.
Le dimanche inchaallah[16] les enfants de Jemaa, leur père, et leur tante s’envoleront pour la France ».
Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons.[17]
Un retour auquel personne ne peut échapper.[18] 
 
BOU’AZZA
[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Dit aussi SMS ( Short Message Service)
[3] Demi-soeur dit-on en français.
Demi-soeur de Jm’a.
[4] La première lettre du prénom ‘iicha c’est la lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans l’alphabet français, et non la lettre i qui n’est donc pas écrite ici en lettre majuscule.
[5] Aïcha Mellouk.
[6] Tiddas.
[7] Un fils et une fille.
[8] En contactant sa fille, j’ai appris qu’elle était en réanimation à l’hôpital, et qu’elle est morte d’une crise cardiaque.
[9] Le fils d’un de mes frères.
Demi frère dit-on en français.
Demi-frère de Jm’a.
[10] Jm’a.
[11] Ddaar lbiidaa (le r ʺrʺoulé), la maison blanche.
[12] Taghlyaste, en périphérie de Tiddaas.
[13] Salaate aljanaaza.
[14] Un frère de Jm’a.
[15] Alqoraane (le r ʺrʺoulé).
[16] Ine chaa-e Allaah (si Allaah veut).
[17] Innaa lillaah wa innaa ilayh raaji’oune (le r roulé).
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 156 (verset 156).
Dans sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé) Kachriid (le ʺrʺ roulé)  note que ʺla formule de consolation citée dans le verset 156, s’appelle ʺistirjaa’eʺ (le ʺrʺ roulé).
Celui qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune contrepartie de la nôtre.
Que pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité totale ?ʺ
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 30.
[18] Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com 


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