samedi 18 septembre 2021

UN TYRAN D’ALGÉRIE A CREVÉ

Il s’agit de Bouteflika,[1] dit Boutef, qui a crevé le 17 septembre 2021.[2]
Avant qu’il ne soit détrône en 2019 par l’armée qui l’a installé sur le trône en 1999, j’avais mis sur le « blog »[3] ces quelques lignes :[4]
« - Comment il va ?
Il somnole sur son fauteuil roulant mais il vous répondra.
- Alors, il paraît que tu poses toujours la même question ?
- Ousse wiije ?
- Tu es en métropole.
- Métro pôle ?
- C’est « ça », qui soigne le Président de la RADP, la République Algérienne Démocratique et Populaire, comme elle soigne des employés comme toi, placés dans les colonies.
Dis au personnel de lui changer la couche et de lui donner à manger.
Tu sais comment me joindre en cas de besoin.
- Oui mon général.
- Colle au nid ?[5]
Jeune, il s’était engagé dans le combat contre le colonialisme français installé en Algérie depuis 1830 pour répandre ses horreurs partout et imposer ses crimes contre l’humanité.
En 1962, l’Algérie, comme d’autres colonies en Afrique et ailleurs, a obtenu « l’indépendance dans l’interdépendance ».[6]
Et Bouteflika s’est trouvé propulsé « au sommet de l’État ».
En 1965, il a rejoint le colonel Boumediene qui a chassé Ben Bella pour s’installer sur son fauteuil.
À la mort du colonel en 1978, les militaires ont décidé de ne pas installer Bouteflika sur le fauteuil dit de la présidence de la République.
Après quelques années d’exil doré, il a été autorisé de retourner au pays en 1987 et a été installé en 1999 sur le fauteuil dit de la présidence de la République.
Pour vingt .ans.
Comme ses frères en Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes », et ailleurs, le régime installé en Algérie, alimente et entretient le faux.
Ce régime sanguinaire n’a jamais été apte qu’à réprimer les populations.
En Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes », et ailleurs, la merde gicle, dégouline de partout.
Nauséabonde.
L’Algérie, et les autres colonies restent pour les métropoles des réserves de matières premières, des marchés pour tout écouler, des terrains d’expérimentations des armements,  des dépotoirs multiples et variées.
Ces « États » ont des « chefs d’État », des « Gouvernements », des « Parlements » et même des « Constitutions » et des « élections démocratiques ».
Des mises en scène exposent des « Constitutions » qui prévoient « l’élection du chef de l’État au suffrage universel ».[7]
C’est mis au vote, et le « peuple approuve démocratiquement ».
Lorsque l’employé continue de donner satisfaction à l’employeur, la mise en scène se transforme pour qu’à la fin du premier mandat, il fasse un deuxième, puis un troisième.
C’est mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».
Et quand il donne toujours satisfaction, il est autorisé à un quatrième mandat, puis un cinquième, puis la présidence à vie.
C’est mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».
Et l’employeur peut aller jusqu’à la possibilité de passer la succession au fils.
C’est mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».
Si le titre de « roi » est décerné à l’employé, comme c’est le cas dans les parcours d’usurpateurs dits « sultans », « émirs », « chefs tribaux » et autres, il est bien sûr dispensé de « se faire élire » et son fils[8] lui succède si les patrons le décident.
Ce n’est pas mis au vote, mais le « peuple applaudit démocratiquement ».
Le régime installé en Algérie, comme ses frères en Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes », et ailleurs, est immonde, infâme, abject, hideux, féroce, cruel.
Un régime de l’injustice, du vice, de l’abîme, du chaos.
Un régime du pillage, de la corruption dans tous les domaines.
Un régime de massacres, de carnages, de vols, de viols.
Un régime d’une arrogance et d’une cupidité indescriptibles.
Un régime de tous les trafics.
Un régime de débauchés.
Installé sur le trône de la République d’Algérie[9] par ses employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste, le tyran Abdelaziz Bouteflika[10] qui a sévi de 1999 à 2019, a crevé le 17 septembre 2021.
Cet employé du système colonialo-impérialo-sioniste était un bon exécutant de basses œuvres, un bon élément pour piller, s’enrichir, jouir, détruire, exterminer, sans jamais oublier, comme ses frères des pays dits « arabo-musulmans » et autres, de veiller aux intérêts de ses employeurs.
Assoiffé d’argent, d’horreurs, de vices, comme ses frères vendus, à la tête d’un régime qui répandait la pourriture, qui recourait à la torture sous toutes ses formes, sodomisait et massacrait des hommes, violait, méprisait et humiliait des femmes, maltraitait des enfants.
Il avait, comme ses frères sanguinaires, des fortunes partout.
Son régime, à la satisfaction de ses employeurs, salissait, souillait, recourait à la corruption, à la dépravation, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux impostures, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux tricheries et autres.
Les employeurs connaissent mieux que quiconque leurs employés, et n’ignorent rien de leurs crimes qu’ils entretiennent et qu’ils couvrent de mille et une manières afin de continuer la tyrannie.
Je connais les trahisons, les mensonges, les arrières pensées des imposteurs d’hier et d’aujourd’hui, la corruption, la servilité, les compromissions, les viols, les crimes, les tortures du présent et du passé, les êtres fracassés, anéantis, les rêves détournés, les espoirs évanouis, les esprits souillés.
Mais cela ne m’empêche pas de me réjouir chaque fois qu’un salaud crève.
Les traîtres installés par le système colonialo-impérialo-sioniste en Afrique, dans des contrées dites « arabo-musulmanes », et ailleurs, continuent de sévir.
Ces traîtres qui ne cessent de réciter ce que leurs maîtres leur dictent, pour continuer l’imposture.
Ces traître qui  parlent de libération, de renouveau, de solidarité, de dignité, et cherchent, par des mots trahis, dépouillés, brouillés, souillés, à faire croire que malgré leur avilissement, il leur arrive de se ressaisir, de se reprendre, de s’indigner, alors qu’ils sont prêts à toutes les compromissions, à tous les subterfuges.
Les cadavres qui ont fait éclore toutes leurs richesses matérielles, entretenues par la sueur et le sang des survivants, ne les empêchent pas de disserter sur ce qu’ils appellent « le peuple ».
Ces traîtres qui ne cessent de se draper dans la parure dite nationale pour consolider la confusion.
Ces traîtres qui ne cessent, en dépit de leurs innombrables crimes, de parler « des lendemains qui chantent ».
Ces traîtres rendront des comptes le moment venu.
Les mises en scène, les instrumentalisations, les mensonges, les humiliations, les pillages, les massacres, les crimes, les cruautés, les destructions, les exterminations, les impostures, les malveillances, les perfidies, les travestissements, les supercheries, les fourberies, les camouflages, les leurres, les tromperies, les perversions, les trahisons, les viols, les tortures, les abjections, les cynismes et pire encore, sont consignés.
« Et ne crois pas qu’Allaah soit inattentif à ce que font les injustes. Il ne fait que les retarder pour un jour où les regards se figeront ».[11] 
 
BOU’AZZA

[1] Boutafliqa.
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
[3] Type de ʺsite webʺ utilisé pour publier des textes qui permettent à l’auteur, appelé ʺblogueurʺ, de s’exprimer sur un ou plusieurs thèmes (voir Wikipédia sur internet).
[4] Intitulées : Il va très bien mon général.
[5] Il avait eu un AVC (accident Vasculaire Cérébral), était paralysé, ne savait plus ce qu’il faisait, était ʺsoignéʺ en France et ses employeurs avaient décidé de le garder sur le trône.
[6] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[7] Il est élu par ses patrons, mais doit faire semblant d’être candidat afin que le peuple vote et que le peuple approuve démocratiquement.
[8] Parce qu’il a toujours un fils.
Il y a toujours une femme généreuse pour lui en donner un.
[9] Aljaaza-i-r (le ʺrʺ roulé).
[10] ‘abd Al’aziiz Boutafliqa.
La première lettre du prénom ‘abd Al’aziiz c’est la lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans l’alphabet français, et non la lettre a qui n’est donc pas écrite ici en lettre majuscule.
[11] Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibraahiime (le « r » roulé), Abraham, aayate 42 (verset 42). 


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