samedi 31 octobre 2015

ÉRADIQUER L’ISLAAM


Partout, gonflé d’orgueil et d’arrogance, le système colonialo-impérialo-sioniste, avec tous les imposteurs, continue d’alimenter et d’entretenir le faux qui ne cesse de dégouliner.
Il continue de répandre, vainement, les supercheries selon l’étable de la loi[1] de l’imposture, et poursuit, vainement, ses innombrables agressions pour éliminer les croyants et les croyantes,[2] pour éradiquer l’Islaam.[3]


Allaah.
[1] Les tables de la loi.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaa, assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka, la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait (alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier la Résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″, Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.

vendredi 30 octobre 2015

RÉCITER ALQORAANE


D’après Ibn Mas’oud, qu’Allaah le bénisse, le Messager d’Allaah sur lui la bénédiction et la paix,[1] a dit :
« Celui qui récite[2] une seule lettre du Livre d’Allaah[3] aura une récompense[4] qui sera multipliée par dix. Je ne dis pas que « alm »[5] est une lettre, mais que « a »[6] est une lettre, « l »[7] est une lettre, et « m »[8] est une lettre ».[9]




[1] Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame).
[2] Qui lit.
[3] Du Qoraane, du Coran.
Alqoraane ( Le Coran) est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix a eu la mission de le transmettre.
[4] Haçana.
[5] Aliflaamemiime.
Kachriid souligne que "A.L.M.". (Alif. Laame. Miime.), "les trois lettres énigmatiques qui forment le premier verset du chapitre 2 d’Alqoraane, sont l’un des mystères du Qoraane.
Certains disent qu’Allaah veut nous signifier ainsi qu’Alqoraane a été réalisé dans toute sa splendeur et sa perfection à partir des simples lettres de l’alphabet.
D’autres y trouvent des symboles qui auraient leur signification dans la langue syriaque.
D’autres enfin veulent les interpréter par la valeur numérique attribuée à chacune des lettres de l’alphabet.
Disons tout simplement que notre esprit n’arrivera jamais à épuiser tous les sens cachés de ce Livre sacré qui, selon un fameux hadith "sera ressuscité vierge le jour du jugement dernier" (yob’ath haadaa lkitaab yawma alqiyaama bikrane)".
Pour le verset 1, du chapitre 20, il ajoute que "la tradition veut que "Ta-Ha" et "Ya-Sine" soient des appellations élogieuses données par Allaah à Son Prophète Mohammad, sur lui la bénédiction et la paix".
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Notes en bas des pages 2 et 406.
"Ta-Ha" c’est en fait les deux lettres "T-H" vocalisées (usage d’achchakl en langue arabe).
Dans d’autres chapitres la prononciation intervient aussi, comme dans "Ya-Sine" (Ya-e-Siine), "Y-S".
Il en est ainsi dans plusieurs chapitres du Livre.
Mohammad Hamiid Allaah (Muhammad Hamidullah) précise dans sa traduction du Qoraane que "les sourates 2, 3, 7, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 19, 20, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 36, 38, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 50 et 68 commencent non par des mots, mais par des lettres de l’alphabet, détachées en n’ayant pas de sens particulier.
Le Prophète Mohammad lui-même, sur lui la bénédiction et la paix, ne semble pas avoir précisé leur signification, d’où d’innombrables interprétations suggérées par les commentateurs anciens et modernes.
Laissons-les alors telles quelles" (note de bas de page, Qoraane (Coran), sourate2 (chapitre 2), Albqara, La Vache, aayate 1 (verset 1), p. 2.
[6] Alif.
[7] Laame.
[8] Miime.
[9] Hadiite (hadite, hadiith, hadith) rapporté par Attirmidhii.
Annawawii, Riyaad assalihiine (les jardins de la vertu), Éditions universel, Paris 2012, pages 499-500 (la traduction exacte du titre de l’ouvrage est : Les jardins des vertueux).
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’il est question de hadiite, cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

jeudi 29 octobre 2015

C’EST ALLAAH QUI EN ASSURE LA SAUVEGARDE

Les rapports de force évoluent, s’inversent, se modifient, changent.
Le système colonialo-impérialo-sioniste par exemple, finira par être remplacé.
Mais l’Islaam[1] durera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas, n’en déplaise à ses ennemis.
Pourquoi ?
Parce que c’est Allaah qui en assure la sauvegarde.
« C’est Nous[2] qui avons fait descendre le rappel[3] et c’est Nous qui en assurons la sauvegarde[4] »[5]
  
BOUAZZA



[1] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaa, assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka, la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait (alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier la Résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″, Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[2] Allaah.
[3] Adhdhikr (le r roulé).
Le rappel par Alqoraane, de la synthèse, de la continuité, et du parachèvement du Message d’Allaah.
[4] Qui en assumons la conservation, qui en sommes Gardien.
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid (les r roulés) écrit que les anciennes Écritures étaient des codes transitoires qui devaient tous être abrogés par les révélations suivantes.
Alqoraane étant la forme définitive et parfaite du Livre, Allaah a pris en charge de le sauvegarder jusqu’à la fin du monde ; tandis que tous les autres Livres ont été plus ou moins défigurés, Alqoraane est resté intact, tel qu’il a été révélé à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager, sur lui la bénédiction et la paix.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984) Note en bas de la page 338.
[5] Alqoraane (Le Coran), sourate 15 (chapitre 15), Alhijr (le r roulé), aayate 9 (verset 9).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
[5] Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

mercredi 28 octobre 2015

« KHAALII ‘IYYAAD »


C’était un « chaouch »[1] impitoyable.
Il ouvrait le portail de l’établissement scolaire afin de permettre aux élèves d’y accéder, et se tenait d’un côté, avec un long bâton fin et robuste, qui lui servait à asséner des coups à ceux qui arrivaient juste à l’heure, et risquaient d’être des retardataires.
Il n’y allait pas de main morte, comme dirait l’autre.[2]
Les coups s’abattaient, atteignaient des dos, des têtes, des bras, des mains, et autres.
Les élèves ne pouvaient que courir pour tenter d’y échapper.
Fermant ensuite le portail, le chaouch continuait à user de l’arbitraire, pour empêcher ceux qui se trouvaient encore à l’extérieur, d’accéder à l’intérieur.
C’était dans les années soixante,[3] à l’établissement[4] Mouçaa Ibn Noçayr, à Lkhmiçaate.[5]
Au Maroc de « l’indépendance dans l’interdépendance ».[6]
La fonction de ce portier a duré un certain temps pendant lequel il n’a pas cessé de recourir aux coups abusifs et à la fermeture abusive du portail.
Il m’arrive de penser à lui, et de revoir parfois des traits de son visage que je n’ai pas oubliés.[7]
  
BOUAZZA



[1] Achchaawch, chaawchch, nom répandu au Maroc par le colonialisme français, et qui désigne en général, le portier d’un service ou d’un édifice dits publics.
Ce personnage, en apparence ʺinsignifiantʺ, peut occuper une place importante, dans les réseaux d’une institution.
Sa ʺfonctionʺ en effet peut ne pas se limiter à voir qui entre  dans un bâtiment, ou ce qui en sort.
Son rôle d’intermédiaire dans ce qui se rapporte à la corruption, et à la débauche, dans les administrations par exemple, peut être très étendu, et constituer un rouage non négligeable.
[2] Cette injustice, cet abus et d’autres du même genre, sont monnaie courante au Maroc.
Ils sont plus que largement répandue dans tous les domaines.
Pour tenter de les ʺjustifierʺ, ce proverbe est parfois appelé à la rescousse : ʺL’çaa, maa tkhllii mne y’çaaʺ, les châtiments corporels éliminent l’indiscipline (le bâton ne permet pas d’être indiscipliné).
La torture sous toutes ses formes, un des fondements du régime hideux qui continue de sévir contre les populations, se nourrit des abus pour terroriser encore et encore.
[3] Selon le calendrier dit Grégorien.
[4] Moussa Ibn Noçaïr (le "r" roulé).
C’était une école primaire que le colonialisme français avait appelée "école franco-musulmane", à laquelle s’est ajouté le collège.
L’établissement est devenu un lycée par la suite, et l’est encore.
[5] Khémisset.
[6] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc, colonie française dite protectorat, le système colonialo-impérialo-sioniste a transformé le sultanat moribond, en monarchie héréditaire, dite de "droit divin".
Le sultan, protégé, est alors devenu roi, au service de ce système.
[7] Nous l’appelionsʺkhaalii ‘Iyyaadʺ (khali Iyyad) qui veut dire oncle ‘Iyyaad, pas par affection bien sûr (ʺkhaaliiʺ, signifiant oncle maternel), mais parce qu’au Maroc, ce terme est utilisé lorsque des jeunes s’adressent aux hommes dits adultes, ou en parlant d’eux.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

mardi 27 octobre 2015

QU’AI-JE Á FAIRE AVEC LES BIENS DE CE MONDE ?

« Qu’ai-je à faire avec les biens de ce monde ?
Je suis comme un voyageur qui s’étend à l’ombre d’un arbre ; le soleil en tournant le rejoint, et il quitte cet arbre pour n’y plus revenir ».[1]



[1] Paroles attribuées à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, rapportées par son épouse ‘Aaicha (Aïcha) qu’Allaah la bénisse, et citées par :
Étienne. Dinet et Slimane Ben Ibrahim, la vie de Mohammed, Alger, La Maison des Livres, 1989, p.200.
Il m’est déjà arrivé de faire connaître ces paroles.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

lundi 26 octobre 2015

ET TOUT CELA NE SERAIT QUE JOUISSANCE DE LA VIE ICI-BAS

« S’il (n’y avait à craindre) que les gens[1] (ne constituent) une seule communauté (dans la non-croyance), Nous[2] aurions pourvu les maisons de ceux qui ne croient pas au Miséricordieux[3] des toits d’argent et des tours du haut desquelles ils domineraient les autres.[4] (Et Nous aurions pourvu) leurs maisons de portes et de divans sur lesquels ils s’accouderaient.[5] Ainsi que tout un décor.[6] Et tout cela ne serait que jouissance de la vie ici-bas. Quant à l’au-delà[7] auprès de ton Seigneur, il est pour les pieux ».[8]



[1] Annaas.
[2] Allaah.
[3] Arrahmaane (le r roulé).
[4] Wa ma’aarij ‘alayhaa yadharoune (le r roulé).
C’est la traduction de Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid).
Mohammad Hamid Allaah (Muhammad Hamdullah) traduit par escaliers pour y monter.
[5] ‘Alayhaa yattaki-oune.
[6] Ornement, zokhrof (le r roulé).
[7] La vie ultime, a-aakhira (le r roulé).
[8] Alqoraane (Le Coran), sourate 43 (chapitre 43), Azzokhrof, Le Décor, aayate 33 à aayate 35 (verset 33 au verset 35).
Je ne fais que rappeler ces versets sur la jouissance d’ici-bas, que j’ai déjà exposés plus d’une fois.
Je ne manquerai pas de le refaire ine chaa-e Allaah, car il est bon de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler.
Voir :

dimanche 25 octobre 2015

INSTALLATION EN FRANCE


Souvent, lorsque quelqu’un me demande pourquoi j’ai quitté le Maroc, je réponds par le silence, parce qu’il ne m’est pas simple de répondre de manière satisfaisante à cette question.
Parfois, je réponds par un rire.
Il m’arrive aussi de dire, en riant, que je suis parti parce que je ne suis pas resté, ou que je suis parti parce que je connais.
Dans tous ces cas, je crois que c’est une manière de signifier qu’il vaut mieux parler d’autre chose.
Il m’est arrivé d’écrire que je n’étais pas dans « la justification » à posteriori, en notant que j’ai quitté le Maroc pour fuir l’atmosphère avilissante entretenue et répandue par un « État » corrompu, fondé sur l’imposture, et maintenu par le système colonialo-impérialo-sioniste.
À l’époque où j’ai décidé de partir, je ne m’exprimais pas ainsi, mais je ne le sentais peut-être pas autrement.
J’ai quitté le Maroc[1] surtout pour ramener mon épouse au pays qu’elle a quitté afin de m’accompagner.
J’ai quitté le Maroc pour protéger nos enfants et je le dis en mots que je n’étais pas en mesure d’utiliser à l’époque « pour ne pas me faire vider de ce qui me remplit avant même que je ne sois de ce monde ».
Je suis retourné en France.
Mon parcours dit « professionnel », est marqué par des revenus bas.
C’est dire qu’aujourd’hui, la pension de retraite[2] qui m’est allouée, est symbolique.
Avec la pension versée à mon épouse, plus conséquente que la mienne,[3] nous arrivons à faire face aux charges qui nous incombent : alhamdo lillaah.[4]
Lorsque nous étions au Maroc, en dépit des situations dites « privilégiées » de mon père[5] et de mon frère aîné,[6] j’ai attendu de longs mois, avant de toucher le bas salaire qui m’était alloué comme assujetti au service dit civil.[7]
Et c’est avec le salaire versé, sans retard, à mon épouse, enseignante,[8] que nous faisions « bouillir la marmite » comme dirait je ne sais qui.[9]
Par la suite, en ma qualité d’avocat stagiaire, emploi que j’exerçais en préparant mon départ pour la France, mes revenus étaient toujours bas.
Á mon retour en France, j’ai mis du temps pour trouver un emploi.
Sans bouleversement, quant à mon « abonnement » aux revenus bas.[10]
Retraité, je suis toujours en France, par la miséricorde d’Allaah.
Au Maroc, « l’indépendance dans l’interdépendance »,[11] n’a pas mis fin à l’oppression et à l’exploitation des populations par un « État » tyrannique.
Le système colonialo-impérialo-sioniste qui maintient cet « État », l’utilise comme il utilise les « États » dits « musulmans », et autres, avec à leur « tête » des dévoyés, affamés d’argent sale, de vices et de trahison, qui répandent depuis longtemps les moeurs dissolues et font des lieux où ils sévissent des bordels et des dépotoirs, qui commettent les crimes les plus abominables, et les plus nauséabonds, qui recourent à la torture sous toutes ses formes, qui sodomisent, et massacrent des hommes, qui violent, méprisent, humilient, et tuent des femmes, qui maltraitent, et font disparaître des enfants, qui pratiquent au quotidien la tyrannie, la dépravation, la censure, l’usurpation, la falsification, le trafic, la tromperie, la tricherie, l’enlèvement, la séquestration, l’emprisonnement, le supplice, la liquidation, la tuerie, et autres à des degrés incroyables, et pour qui l’humain est réduit à rien.
En raison des luttes des populations, de la résistance des croyants et des croyantes,[12] il arrive au système colonialo-impérialo-sioniste de remplacer des employés par d’autres, et de mettre en place une « nouvelle vitrine ».
Les employeurs se débarrassent parfois en effet des employés lorsqu’ils estiment qu’il faut les changer, et recourent à un discours dit « différent », en continuant de répandre la confusion et la manipulation.
Ces employeurs, qui connaissent parfaitement leurs employés, et qui n’ignorent rien de leurs crimes qu’ils entretiennent et qu’ils couvrent afin de poursuivre la domination, savent parfaitement ce que sont ces « États ».
L’État colonialo-impérialo-sioniste en France, veille, entre autres, à alimenter et à entretenir la haine contre l’Islaam.[13]
En dépit des violations de leurs droits élémentaires, et malgré les multiples agressions auxquelles ils font face comme ils peuvent, les croyants et les croyantes dans ce pays, ne sont pas encore livrés aux pires horreurs, ne sont pas encore forcés, par exemple, de s’asseoir sur des goulots de bouteilles qui leur déchirent l’anus, comme cela est pratiqué par les « États » dits « musulmans ».
En France,[14] comme au Maroc, et ailleurs, la marche des croyants et des croyantes continue et continuera jusqu’à la fin de ce monde.
Une marche dans l’impermanence d’ici-bas, vers la permanence de l’au-delà.
Qu’Allaah renforce la capacité de discernement des croyants et des croyantes.
Qu’Il déverse sur eux Son infinie miséricorde, et les aide à faire de leur mieux pour l’Adorer,[15] comme Il le demande.
Qu’Il les guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits, non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[16]
Qu’Il fasse qu’ils soient parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, pour mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[17] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[18]

BOUAZZA



[1] En été 1981, selon le calendrier dit grégorien.
J’avais 31 ans.
[2] J’ai décidé d’arrêter l’activité dite professionnelle à l’âge de 58 ans, et mes années de cotisations à la retraite sont très insuffisantes, compte tenu en plus de l’âge où j’ai eu un travail salarié en France, après avoir quitté le Maroc.
[3] Elle a cotisé plus longtemps que moi, et son salaire était supérieur au mien.
[4] La louange est à Allaah.
[5] Magistrat, puis avocat en quittant l’administration, deux ans après mon retour au Maroc.
J’étais employé comme avocat stagiaire par lui.
[6] Député en détachement d’un poste de haut fonctionnaire.
[7] Je suis retourné au Maroc en 1977, après un séjour en France de plus de sept ans.
Lorsque j’ai débarqué pour la première fois en France, je n’avais pas encore 20 ans, j’étais encore mineur (la majorité à l’époque était à 21 ans).
De retour au Maroc, je devais en effet effectuer deux ans de service civil, appelé par les personnes assujetties à cette obligation, ʺservice si vilʺ.
À l’époque, un étudiant ou une étudiante qui avait au moins une licence universitaire, était, pendant deux ans, tenu de travailler dans une administration.
[8] Avec un contrat local, et non au titre de ce qui est appelé ʺla coopérationʺ entre la métropole et la colonie.
[9] Nos revenus étaient cependant largement supérieurs à ceux de l’écrasante majorité des populations du Maroc.
[10] Ma façon d’être ne cohabite pas avec l’idée de chercher à ʺmonter dans l’échelle socialeʺ, en faisant abstraction de ce qui a trait à l’éthique.
[11] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc, colonie française dite ″protectorat″, le système colonialo-impérialo-sioniste a transformé le sultanat moribond, en monarchie héréditaire, dite de "droit divin".
Le sultan, protégé, est alors devenu roi au service de ce système.
[12] Almouminoune wa almouminaate.
[13] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaa, assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka, la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait (alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier la Résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″, Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[14] La France, dont l’esclavagisme, les massacres et autres horreurs, en Afrique et ailleurs, ont atteint le pire, poursuit le pillage généralisé et soutient par de multiples moyens, les crimes contre les populations.
Dans ce domaine, la gauche et la droite, avec leurs ʺdiverses variantesʺ, sont interchangeables.
Les colonies restent ainsi pour la métropole française colonialo-impérialo-sioniste, une réserve de matières premières et de main d’œuvre, un marché pour tout écouler, un point stratégique pour les militaires, un terrain d’expérimentations des armements, un lieu de pédophilie et autres"loisirs touristes" de ce genre, un dépotoir, une décharge d’immondices.
[15] Adoration, ‘ibaada.
[16] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7).
[17] Raadiya mardiya (les r roulés).
[18] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le r roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com