jeudi 24 décembre 2020
mardi 22 décembre 2020
PEU DE PERSONNES SE POSENT LA QUESTION
L’épidémie
du coronavirus[1]
nous rappelle, encore une fois, que la vie ici-bas[2] est
éphémère et que la vie dernière[3] nous
attend.
De l’impermanence à la permanence.
Qu’avons-nous préparé pour la vie dernière ?
Peu de personnes se posent la question.
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.[4]
BOU’AZZA
[1] La covid 19.
[2] Addonyaa.
[3] Alaakhira (le ʺrʺ roulé).
[4] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
De l’impermanence à la permanence.
Qu’avons-nous préparé pour la vie dernière ?
Peu de personnes se posent la question.
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.[4]
[1] La covid 19.
[2] Addonyaa.
[3] Alaakhira (le ʺrʺ roulé).
[4] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
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samedi 19 décembre 2020
LES CROYANTS ET LES CROYANTES NE SONT PAS COMME CEUX ET CELLES QUI NE CROIENT PAS
« Ô
humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et avons fait
de vous des peuples et des tribus[1] afin
que vous vous entreconnaissiez.[2] Le
plus noble[3] d’entre
vous auprès d’Allaah est le plus pieux ».[4]
Lorsque
les croyants et les croyantes[5]
disent, en parlant de ceux et de celles qui ne croient pas, « nous ne
sommes pas comme eux », cela signifie qu’ils sont différents parce qu’ils
Adorent Allaah.
Ils
ont témoigné, témoignent et témoigneront[8] du
fondement du Message d’Allaah, et ont fait, font, et feront ce qu’ils peuvent
pour suivre ce que ce témoignage implique.
« Les
musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et
les obéissantes, les loyaux et les loyales,[11] les
endurants et les endurantes,[12] les
craignants et les craignantes,[13] les
donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les
gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah
et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense.
Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évident ».[14]
Le
Message d’Allaah dit également :
« Vous
êtes la meilleure communauté[15]
suscitée[16] aux humains,[17] vous
commandez[18] le convenable,[19] vous
proscrivez[20] ce qui est blâmable[21] et
vous croyez à Allaah ».[22]
Alomma[23] n’a
rien à voir avec l’ethnie, la tribu, le clan, la classe sociale, la couleur, le
sexe, la langue, la nationalité, le pays, le parti politique, l’Etat.
Les
bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les
commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de
dénigrement, les insultes continues, les sous-entendus outrageants, les
élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies
constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces
ouvertes, les tortures incessantes, les attaques brutales, les entreprises de
démolition, les agressions multiples, les destructions massives, les invasions
sans nombre, les crimes innombrables et autres pratiques immondes ne peuvent
pas anéantir cette omma qui fait de son mieux pour ne pas s’écarter du Message
d’Allaah, fondé, depuis Aadame[24] sur
lui la bénédiction et la paix, sur l’unicité[25] qui
consiste à Adorer Allaah et à ne rien Lui associer.[26]
« Dis :
c’est Lui Allaah, Unique.[27]
Allaah, l’Absolu.[28] Il
n’a pas enfanté et n’a pas été enfanté. Et nul n’est égal à Lui ».[29]
Lorsqu’il a été désigné à Almadiina[30] pour
diriger la communauté des croyants et des croyantes, ‘omar[31] Ibn
Alkhattaab[32] qu’Allaah le bénisse,
tout en acceptant de servir et d’assumer ses responsabilités, n’a pas manqué de
s’interroger sur la politique à suivre afin d’assurer au mieux sa fonction dans
le respect du Message d’Allaah.
Dans l’assistance, des personnes l’ont rassuré et lui
ont fait savoir que tout manquement à sa mission serait combattu, au besoin par
les armes.
Après les avoir écouté, ‘omar a remercié Allaah qui a
fait de lui un membre de cette prodigieuse Omma[33]
d’Alqoraane et d’Assonna.[34]
Lorsque
les croyants et les croyantes disent « nous ne sommes pas comme
eux », cela veut dire qu’ils n’ont pas été, qu’ils ne sont pas, qu’ils ne seront jamais
comme ceux et celles qui rejettent le Message d’Allaah.
La résistance
des croyants et des croyantes ne date pas d’aujourd’hui.
Cette
résistance qu’Allaah soutient continue et continuera jusqu’à la fin de
l’existence ici-bas.[35]
Que
sont ceux et celles qui rêvent d’en finir, d’une manière ou d’une autre, avec
les croyants et les croyantes ?
« De
la cendre qu’emporte le vent en un jour de tempête ».[36]
« Nous
ne sommes pas comme eux » ont dit, disent, diront, jusqu’à la fin de
l’existence ici-bas, les croyants et les croyantes qui font de leur mieux pour
saisir le Sens,[37] renforcer le Lien,[38]
puiser à la source de la connaissance, suivre la route de la foi, témoigner,
rappeler, transmettre, vouloir la parure de la piété.
Confiants,
ils poursuivent la Marche.[39]
« Et l’avenir est à la piété ».[40]
BOU’AZZA
[1]
Qabaail.
[3]
Généreux.
[4]
Alqoraane (le Coran), sourate 49 (chapitre 49), Alhojoraate (le "r"
roulé), Les chambres, aayate13 (verset13).
[5]
Almouminoune wa almouminaate.
[6] ‘Ibaada, fondée sur ce que tous les Prophètes et
Messagers sur eux la bénédiction et la paix, ont eu pour mission de
transmettre, c'est-à-dire Attawhiid (l’unicité) : Laa Ilaah illaa Allaah
(il n’y a d’Allaah qu’en Allaah l’Unique, il n’y a d’Ilaah qu’Allaah, il n’y a
de Divinité qu’Allaah).
[7]
L’Islaam, depuis Adame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à
faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme
Allaah le demande.
[8] Le
témoignage (achchahaada) depuis Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui
la bénédiction et la paix, est : je témoigne qu’il n’y a d’Allaah qu’en
Allaah l’Unique, je témoigne qu’il n’y a d’Ilaah qu’Allaah, je témoigne qu’il
n’y a de Divinité qu’Allaah, et je témoigne que Mohammad est le Messager
d’Allaah.
[9] Le Coran.
[10] Un Prophète (Nabiyy) sur lui la bénédiction et la
paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été
précisé auparavant dans le Message d’Allaah.
Un
Messager (Raçoul) sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu
d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message
d’Allaah, et de transmettre une législation nouvelle, dans la continuité du
Message d’Allaah.
[11] Ceux
et celles qui sont véridiques.
[12] Les
patients et les patientes.
[13] Ceux
et celles qui sont recueillis.
[14]
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate
35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
[15]
Pourquoi c’est la meilleure communauté ?
Parce
qu’elle commande le convenable, proscrit le blâmable et croit à Allaah.
Sans
cela, cette communauté ne serait pas la meilleure et ce Bienfait d’Allaah ne
serait donc pas accordé.
[17] Aux
gens, linnaas.
[20]
Tanehawna, vous déconseillez.
[22]
Alqoraane (Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane, La Famille de
‘Imrane, aayate 110 (verset 110).
[23] La
matrie, la communauté.
[24] Adam sur lui la
bénédiction et la paix.
[25] Attawhiid.
[26] Allaah ne pardonne pas
l’associationnisme (achchirk) et pardonne le reste à qui Il veut.
"Quiconque associe quoi que ce soit à Allaah, c’est
comme s’il tombait du ciel et que les oiseaux le happaient ou que le vent le
précipitait dans un abîme sans fond".
Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22),
Alhajj; Le Pèlerinage, aayate 31 (verset 31).
[27] Ahad.
[28] Assamad.
[29]
Alqoraane (le Coran), sourate 112 (chapitre112), Alikhlaas, Le Monothéisme Pur,
La Foi Pure et Exclusive.
[30] Médine.
[31] la
première lettre du prénom ‘omar c’est la lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans
l’alphabet français, et non la lettre o qui n’est donc pas écrite ici en lettre
majuscule.
[32]
Compagnon du Messager et Prophète Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
[33] Dont
les membres sont et seront partout, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas, ine
chaa-e Allaah (si Allaah veut).
[34] Du Coran et de la conduite de l’ultime Messager et
Prophète, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, chargé par Allaah de
continuer et de finir la Mission confiée aux Prophètes et aux Messagers
précédents, sur eux la bénédiction et la paix.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiithe (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de l’ultime Messager et Prophète sur lui la
bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane..
[35] Addonyaa.
[36] Fii
yawme ‘aaçife.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 14 (chapitre 14), Ibraahiime, Abraham, aayate 18 (verset
18).
[37] Le Sens du Message
d’Allaah.
[38] Le Lien avec Allaah.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 25 (chapitre 25), Alforqaane, Le Discernement, aayate 31
(verset 31).
[40] Wa al’aaqiba littaqwaa.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com vendredi 18 décembre 2020
LA TRAHISON DE LA CONFIANCE
L’Islaam[1] éduque
les croyants et les croyantes[2] pour les
sortir des ténèbres[3]
à la Lumière.[4]
Dans cette éducation, la confiance[5] est d’une extrême importance.
Alqoraane[6] et Assonna[7] le soulignent.
Trahir c’est ne pas être fidèle.
C’est trahir l’engagement.
La première trahison c’est d’abord la trahison de l’engagement envers Allaah.
« Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignons ».[8]
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid (les ʺrʺ roulés) note qu’il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent que Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.[9]
Sommes-nous dignes de confiance ?
Des changements interviennent tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, ne trahissent pas la confiance, les autres perdent cette croyance, trahissent la confiance, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples, se repentent,[10] retournent à cette croyance, retrouvent la confiance.
Allaah « connaît les yeux qui trahissent[11] et ce que cachent les poitrines ».[12]
À travers le temps et l’espace, la confiance a été trahie dans d’innombrables domaines, continue d’être trahie, et continuera d’être trahie.
La trahison de la confiance n’a pas épargné des Envoyés d’Allaah sur eux la bénédiction, qui ont connu cette épreuve.
« Allaah a cité en exemple[13] pour ceux qui ont mécru la femme de Nouh[14] et la femme de loute ;[15] elles étaient sous deux vertueux de Nos serviteurs[16] et elles les ont trahis,[17] et ils ne furent d’aucune aide pour elles auprès d’Allaah, et il leur fut dit : ʺEntrez en Enfer[18] avec ceux qui y entrentʺ[19] ».[20]
Qu’Allaah accepte notre repentir, nous pardonne, nous éclaire, nous couvre de Sa miséricorde, nous soutienne pour continuer la marche dans l’adhésion à Son Message.
Qu’Allaah déverse sur nous Son infinie générosité, nous aide à faire de notre mieux pour l’Adorer, comme Il le demande.
Qu’Allaah fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, afin d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[22] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[23]
BOU’AZZA
[1] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Adhdholomaate.
[4] Annour (le ʺrʺ roulé).
ʺAllaah Est la Lumière des cieux et de la terreʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 24 (chapitre 24), Annour (le "r" roulé), La Lumière, aayate 35 (verset 35).
[5] Aththiqa, attiqa.
C’est parfois traduit par amaana, amana, dépôt.
[6] Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah, qui a confié à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, la mission de le transmettre.
[7] Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith) cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane (Le Coran) n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[8] Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf (le ʺrʺ roulé), L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
[9] Salah Eddine Kechrid (Salaah Addine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 221.
[10] Le repentir, attawba.
Lorsqu’une personne s’adonne au condamnable, almonekar (le "r" roulé), elle cherche parfois à se ʺcamouflerʺ derrière des mensonges par exemple, et se sent ainsi comme ʺprotégéeʺ pour continuer dans cette voie.
Elle recourt à divers moyens pour dissimuler et finit par croire qu’elle peut tromper et manipuler qui elle veut et ne s’inquiète pas de savoir qu’Allaah l’observe.
Quand elle est démasquée, elle ne comprend pas, et peut tenter encore de recourir au faux.
Il peut lui arriver aussi d’exprimer des ʺregretsʺ, mais souvent, elle n’exprime pas ces « regrets » par rapport à sa conduite condamnable, elle regrette d’avoir été démasquée.
Cette personne peut cependant se rendre compte qu’elle fait fausse route et chercher sincèrement à se réformer, à suivre le convenable, alma’rouf (le "r" roulé).
Dans ce cas, si cela intervient alors qu’elle n’est pas en train d’agoniser, le repentir est possible.
Elle peut se repentir, changer, se réformer, s’améliorer, devenir meilleure.
L’Islaam guide les personnes dans la Voie qui permet de saisir le Message d’Allaah.
Allaah accepte le repentir.
Par la miséricorde d’Allaah, la porte du repentir est ouverte.
Il appartient alors à la personne qui se repent de faire de son mieux pour manifester le désir de s’éloigner du blâmable pour suivre le convenable.
[11] Khaa-i-nate ala’yone.
Le regard qui trahit.
[12] Alqoraane (Le Coran), sourate 40 (chapitre 40), Ghaafir (le ʺrʺ roulé), Le Pardonneur, L’Absoluteur, aayate 19 (verset 19).
[13] En parabole.
[14] Noé sur lui la bénédiction et la paix.
[15] Loth sur lui la bénédiction et la paix.
[16] Sous l’autorité de deux vertueux des serviteurs d’Allaah.
[17] Trompés.
Toutes deux les trahirent.
[18] Entrez au Feu toutes les deux.
[19] Dans sa traduction du Qoraane, Kachrrid (les ʺrʺ roulé) renvoie à cette aaya pour donner une explication à aayate 46 de sourate Houde, et note que les femmes de Noé et de Loth sur eux la bénédiction et la paix, sont citées comme exemple de la femme perverse (qui a trompé son mari) et que la sainteté du mari ne sauvera pas de l’Enfer.
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), op.cit, note en bas de la page 291.
Il a été soutenu par des exégètes que la trahison de ces deux femmes veut dire mécroire au Message d’Allaah.
Contrairement à Kachriid pour qui il est question d’adultère, ils estiment que l’épouse d’un Envoyé d’Allaah ne peut pas tomber dans l’adultère.
Les deux femmes ont trahi car elles ont mécru.
Le verset 10 du chapitre 66 montre alors que les liens familiaux n’ont d’importance que si les membres de la famille suivent la Voie d’Allaah.
Les liens de la foi sont plus forts (voir sourate 9, Attawba (Le Repentir), aayate 23 et aayate 24 (versets 23 et verset 24).
[20] Alqoraane (Le Coran), sourate 66 (chapitre 66), Attahriime (le ʺrʺ roulé), L’Interdiction, aayate 10 (verset 10).
Contrairement aux deux femmes des Envoyés Nouh (Noé) et Louthe (Loth) sur eux la bénédiction et la paix, qui ont trahi car elles ont mécru, et dont la place est en Enfer, la femme de fir’awne (de pharaon) le mécréant, est croyante (Moumina), et sa place est au Paradis (Alqoraane, sourate 66, Attahriime (le ʺrʺ roulé), aayate 10).
Ainsi, le Message d’Allaah nous enseigne que la femme ne suit pas forcément son mari au Paradis ou en Enfer, et que chacun d’eux est récompensé selon ses propre oeuvres.
Salah Eddine Kechriid (Salaah Addiine Kachriid), ibid, note en bas de la page 753.
[21] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7), récitée à chaque ʺrak’aʺ (cycle d’actes), de chaque prière.
[22] Raadiya mardiya (les ″r″ roulés).
[23] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le ″r″ roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
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Dans cette éducation, la confiance[5] est d’une extrême importance.
Alqoraane[6] et Assonna[7] le soulignent.
Trahir c’est ne pas être fidèle.
C’est trahir l’engagement.
La première trahison c’est d’abord la trahison de l’engagement envers Allaah.
« Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignons ».[8]
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid (les ʺrʺ roulés) note qu’il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent que Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.[9]
Sommes-nous dignes de confiance ?
Des changements interviennent tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, ne trahissent pas la confiance, les autres perdent cette croyance, trahissent la confiance, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples, se repentent,[10] retournent à cette croyance, retrouvent la confiance.
Allaah « connaît les yeux qui trahissent[11] et ce que cachent les poitrines ».[12]
À travers le temps et l’espace, la confiance a été trahie dans d’innombrables domaines, continue d’être trahie, et continuera d’être trahie.
La trahison de la confiance n’a pas épargné des Envoyés d’Allaah sur eux la bénédiction, qui ont connu cette épreuve.
« Allaah a cité en exemple[13] pour ceux qui ont mécru la femme de Nouh[14] et la femme de loute ;[15] elles étaient sous deux vertueux de Nos serviteurs[16] et elles les ont trahis,[17] et ils ne furent d’aucune aide pour elles auprès d’Allaah, et il leur fut dit : ʺEntrez en Enfer[18] avec ceux qui y entrentʺ[19] ».[20]
Qu’Allaah accepte notre repentir, nous pardonne, nous éclaire, nous couvre de Sa miséricorde, nous soutienne pour continuer la marche dans l’adhésion à Son Message.
Qu’Allaah déverse sur nous Son infinie générosité, nous aide à faire de notre mieux pour l’Adorer, comme Il le demande.
Qu’Allaah fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, afin d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[22] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[23]
[1] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Adhdholomaate.
[4] Annour (le ʺrʺ roulé).
ʺAllaah Est la Lumière des cieux et de la terreʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 24 (chapitre 24), Annour (le "r" roulé), La Lumière, aayate 35 (verset 35).
[5] Aththiqa, attiqa.
C’est parfois traduit par amaana, amana, dépôt.
[6] Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah, qui a confié à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, la mission de le transmettre.
[7] Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith) cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane (Le Coran) n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[8] Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf (le ʺrʺ roulé), L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
[9] Salah Eddine Kechrid (Salaah Addine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 221.
[10] Le repentir, attawba.
Lorsqu’une personne s’adonne au condamnable, almonekar (le "r" roulé), elle cherche parfois à se ʺcamouflerʺ derrière des mensonges par exemple, et se sent ainsi comme ʺprotégéeʺ pour continuer dans cette voie.
Elle recourt à divers moyens pour dissimuler et finit par croire qu’elle peut tromper et manipuler qui elle veut et ne s’inquiète pas de savoir qu’Allaah l’observe.
Quand elle est démasquée, elle ne comprend pas, et peut tenter encore de recourir au faux.
Il peut lui arriver aussi d’exprimer des ʺregretsʺ, mais souvent, elle n’exprime pas ces « regrets » par rapport à sa conduite condamnable, elle regrette d’avoir été démasquée.
Cette personne peut cependant se rendre compte qu’elle fait fausse route et chercher sincèrement à se réformer, à suivre le convenable, alma’rouf (le "r" roulé).
Dans ce cas, si cela intervient alors qu’elle n’est pas en train d’agoniser, le repentir est possible.
Elle peut se repentir, changer, se réformer, s’améliorer, devenir meilleure.
L’Islaam guide les personnes dans la Voie qui permet de saisir le Message d’Allaah.
Allaah accepte le repentir.
Par la miséricorde d’Allaah, la porte du repentir est ouverte.
Il appartient alors à la personne qui se repent de faire de son mieux pour manifester le désir de s’éloigner du blâmable pour suivre le convenable.
[11] Khaa-i-nate ala’yone.
Le regard qui trahit.
[12] Alqoraane (Le Coran), sourate 40 (chapitre 40), Ghaafir (le ʺrʺ roulé), Le Pardonneur, L’Absoluteur, aayate 19 (verset 19).
[13] En parabole.
[14] Noé sur lui la bénédiction et la paix.
[15] Loth sur lui la bénédiction et la paix.
[16] Sous l’autorité de deux vertueux des serviteurs d’Allaah.
[17] Trompés.
Toutes deux les trahirent.
[18] Entrez au Feu toutes les deux.
[19] Dans sa traduction du Qoraane, Kachrrid (les ʺrʺ roulé) renvoie à cette aaya pour donner une explication à aayate 46 de sourate Houde, et note que les femmes de Noé et de Loth sur eux la bénédiction et la paix, sont citées comme exemple de la femme perverse (qui a trompé son mari) et que la sainteté du mari ne sauvera pas de l’Enfer.
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), op.cit, note en bas de la page 291.
Il a été soutenu par des exégètes que la trahison de ces deux femmes veut dire mécroire au Message d’Allaah.
Contrairement à Kachriid pour qui il est question d’adultère, ils estiment que l’épouse d’un Envoyé d’Allaah ne peut pas tomber dans l’adultère.
Les deux femmes ont trahi car elles ont mécru.
Le verset 10 du chapitre 66 montre alors que les liens familiaux n’ont d’importance que si les membres de la famille suivent la Voie d’Allaah.
Les liens de la foi sont plus forts (voir sourate 9, Attawba (Le Repentir), aayate 23 et aayate 24 (versets 23 et verset 24).
[20] Alqoraane (Le Coran), sourate 66 (chapitre 66), Attahriime (le ʺrʺ roulé), L’Interdiction, aayate 10 (verset 10).
Contrairement aux deux femmes des Envoyés Nouh (Noé) et Louthe (Loth) sur eux la bénédiction et la paix, qui ont trahi car elles ont mécru, et dont la place est en Enfer, la femme de fir’awne (de pharaon) le mécréant, est croyante (Moumina), et sa place est au Paradis (Alqoraane, sourate 66, Attahriime (le ʺrʺ roulé), aayate 10).
Ainsi, le Message d’Allaah nous enseigne que la femme ne suit pas forcément son mari au Paradis ou en Enfer, et que chacun d’eux est récompensé selon ses propre oeuvres.
Salah Eddine Kechriid (Salaah Addiine Kachriid), ibid, note en bas de la page 753.
[21] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7), récitée à chaque ʺrak’aʺ (cycle d’actes), de chaque prière.
[22] Raadiya mardiya (les ″r″ roulés).
[23] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le ″r″ roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
jeudi 17 décembre 2020
LE MAGHREB DES GRAINS
Mercredi
16 décembre 2020,[1]
il a été décidé de faire du plat dit « couscous », un patrimoine
culturel immatériel de l’UNESCO,[2] suite à
une candidature « commune » de l’Algérie, de la Tunisie, de la
Mauritanie, du Maroc.
Ces
« États » dits du Maghreb qui ne manquent pas de grains de sable,
« ont réalisé le miracle de s’entendre » sur des grains de semoule,
sans qu’aucun ne mette son grain de sel.
BOU’AZZA
[1]
Selon le calendrier dit grégorien
[2]
L’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture.
mardi 15 décembre 2020
REDÉCONFINEMENT
En
raison de l’épidémie du coronavirus,[1] elle
a vécu le premier confinement en France du 17 mars au 11 mai 2020.[2]
Puis un deuxième confinement mis en place du 30 octobre au 15 décembre 2020.
Comme le reste de la population, la grand-mère était tenue de rester chez elle.
Si elle voulait quitter son domicile, elle devait avoir une justification et se munir d’une attestation à cet effet.
Aujourd’hui, mardi 15 décembre 2020, c’est le redéconfinement.[3]
Elle n’a plus besoin de se munir d’attestation de déplacement dérogatoire.
Assise sur un fauteuil face à une fenêtre qui permet de voir le ciel, elle se gratte sa tête enflammée de blancheur.
Elle pense à Aadame,[4] sur lui la bénédiction, la paix et à Hawwaa-e,[5] qu’Allaah la bénisse, les parents de l’humanité sur terre.
Elle pense au commencement du Message d’Allaah que les Prophètes et les Messagers[6] sur eux la bénédiction et la paix, ont eu pour mission de transmettre.
Quelques jours auparavant, elle a relu un livre écrit par Martin Lings en 1983.
Un livre consacré à Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.[7]
Chaque fois qu’elle le relit, c’est un rappel au retour à la croyance.
Martin Lings et son épouse, Léopold Weiss et son épouse, Étienne Dinet, François René Guénon, et d’autres.
Martin Lings[8] est né le 24 janvier 1909 en Grande-Bretagne, à Burnage, dans le Lancashire.
Il est retourné à la croyance à l’âge de 29 ans.
En 1932, il avait découvert les écrits de René Guénon.[9]
Il s’était intéressé aussi à Frithjof Schnon en Suisse qui, à son retour à la croyance, a choisi de se faire appeler ‘iiçaa Nour Addiine.[10]
Martin Lings a accompli le pèlerinage en 1948 avec sa femme Lesley Smalley[11] épousée en 1944.
Léopold Weiss et son épouse l’ont accompli en 1927.
Cette épouse, une veuve de douze ans son aînée, Elsa Schiemann,[12] avait choisi de s’appeler ‘aziiza.[13]
Son existence ici-bas s’est achevée en 1927, juste après l’accomplissement de l’obligation du pèlerinage.
Elle est enterrée à Makka,[14] en Arabie.
Léopold Weiss son époux est né en 1900 en Europe centrale.
En 1926, il a choisi de retourner à l’Islaam, et de se faire appeler Mohammad Açad[15].
En 1953-54, il a écrit « Le chemin de la Mecque »[16] qui retrace – à travers ses déplacements en Europe et au Moyen-Orient, en Occident et en Orient dans les années vingt – les grandes lignes de son parcours durant ses trente deux premières années qui font partie de l’histoire de son retour à la croyance.
Étienne Dinet,[17] né à Paris en 1861, peintre orientaliste, est retourné à la croyance en Algérie colonisée par la France, où il passait du temps.
En 1918, il a écrit un livre sur Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.[18]
Il y a lieu ici de rappeler que les êtres humains naissent croyants.
Des changements interviennent ensuite, tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.
C’est le retour d’un cœur dans sa patrie, comme l’a écrit Mohammad Açad, après son retour à l’Islaam.
Ève, la voisine de la grand-mère, n’a pas choisi de se faire appeler autrement lorsque « son coeur est retourné dans sa patrie ».[19]
Aujourd’hui, en fin de matinée, elle va accompagner la grand-mère, ine chaa-e Allaah,[20] pour un déjeuner chez Sfiya[21] qui va leur préparer un « poulet aux aubergines ».[22]
En voici la recette :
Prendre des aubergines, les laver, couper la queue, partager, mettre mets dans l’eau salée.
Ensuite, les éplucher dans le sens de la longueur, en gardant à intervalles égaux, des parties de deux centimètres avec leur peau.
Couper en rondelles de deux centimètres d’épaisseur.
Étaler sur un plat, saupoudrer de sel fin au fur et à mesure afin qu’elles ne noircissent pas.
Fais frire, des deux côtés, à l’huile bouillante.
Laisses égoutter.
Coupes le poulet, placer les morceaux dans une cocotte avec tout ce qu’il faut : safran, gingembre, poivre, sel, coriandre, huile et deux verres d’eau.
En cours de cuisson, à feux doux, ajouter un peu d’eau si nécessaire.
Lorsque c’est cuit, tu mets dans un plat avec la sauce onctueuse autour.
Les aubergines sont au dessus du poulet.
Tu sers chaud.
Au moment de manger, n’oublie pas de partager ce délice, d’être reconnaissant pour les bienfaits qui te sont offerts et de penser à ta mère qui sait mettre les saveurs de l’amour dans chaque plat, et sans laquelle les « recettes de cuisine » ne valent rien.
BOU’AZZA
[1] Covid 19.
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
[3] Avec un couvre feu de 2o heures à 6 heures du matin.
Les restaurants, les bars, les cafés, les boîtes de nuit, les salles de cinéma, les salles de spectacles, les musées, les stades, les salles de sport, les remontées mécaniques des stations de ski, et autres, restent fermés.
[4] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[5] Ève, qu’Allaah la bénisse.
[6] Singulier, Nabiyy, Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Singulier, Raçoul (le "r" roulé), Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah et de transmettre une législation nouvelle, dans la continuité du Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est en même temps un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix.
[7] Martin Lings, Le Prophète Muhammad : sa vie d’après les sources les plus anciennes, Seuil, Paris 1986.
[8] Qui a choisi de se faire appeler Abou Bakr Siraaj Addiine, Abu Bakr Siraj Ad-Din (les ʺrʺ roulés),
[9] Martin Lings ne savait pas qu’il était retourné à la croyance.
[10] La première lettre du prénom ‘iiçaa c’est la lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans l’alphabet français, et non la lettre i qui n’est donc pas écrite ici en lettre majuscule.
[11] Qui a choisi de se faire appeler Rabii’a, Rabia (le ʺrʺ roulé).
[12] Specht était son nom de jeune fille.
[13] Aziza.
[14] La Mecque.
[15] Muhammad Asad.
[16] Éditions Fayard, Paris, 1976.
[17] Il a choisi de se faire appeler Naaçir Addiine, Nasir Eddine (le ʺrʺ roulé).
[18] Avec Slimane Ben Brahim (Slimaane Ben Braahiim), le ʺrʺ roulé.
La vie de Mohammed, Alger, La Maison des Livres, 1989.
[19] D’autres, partout, font comme elle.
[20] Si Allaah veut.
[21] Saafiya, pure.
Sfiya qui demande souvent à la grand-mère de lui rappeler des recettes de cuisine de là-bas.[21]
[22] Ève a prévu d’offrir de sa bibliothèque à Sfiya, le livre de Latifa Bennani-Smires, la cuisine Marocaine, Casablanca (Maroc), Almadariss, 1983.
Ève apprécie les femmes qui aiment cuisiner, qui savent que cuisiner, ce n’est pas seulement préparer des mets.
C’est observer, réfléchir, se remémorer, cultiver des sensations, transmettre, partager, offrir, établir des contacts avec des êtres, des sons, des images, des couleurs, des parfums, des goûts, et autres.
C’est un parcours à travers le temps et l’espace.
C’est témoigner sa reconnaissance à Allaah, le Seigneur des univers.
Puis un deuxième confinement mis en place du 30 octobre au 15 décembre 2020.
Comme le reste de la population, la grand-mère était tenue de rester chez elle.
Si elle voulait quitter son domicile, elle devait avoir une justification et se munir d’une attestation à cet effet.
Aujourd’hui, mardi 15 décembre 2020, c’est le redéconfinement.[3]
Elle n’a plus besoin de se munir d’attestation de déplacement dérogatoire.
Assise sur un fauteuil face à une fenêtre qui permet de voir le ciel, elle se gratte sa tête enflammée de blancheur.
Elle pense à Aadame,[4] sur lui la bénédiction, la paix et à Hawwaa-e,[5] qu’Allaah la bénisse, les parents de l’humanité sur terre.
Elle pense au commencement du Message d’Allaah que les Prophètes et les Messagers[6] sur eux la bénédiction et la paix, ont eu pour mission de transmettre.
Quelques jours auparavant, elle a relu un livre écrit par Martin Lings en 1983.
Un livre consacré à Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.[7]
Chaque fois qu’elle le relit, c’est un rappel au retour à la croyance.
Martin Lings et son épouse, Léopold Weiss et son épouse, Étienne Dinet, François René Guénon, et d’autres.
Martin Lings[8] est né le 24 janvier 1909 en Grande-Bretagne, à Burnage, dans le Lancashire.
Il est retourné à la croyance à l’âge de 29 ans.
En 1932, il avait découvert les écrits de René Guénon.[9]
Il s’était intéressé aussi à Frithjof Schnon en Suisse qui, à son retour à la croyance, a choisi de se faire appeler ‘iiçaa Nour Addiine.[10]
Martin Lings a accompli le pèlerinage en 1948 avec sa femme Lesley Smalley[11] épousée en 1944.
Léopold Weiss et son épouse l’ont accompli en 1927.
Cette épouse, une veuve de douze ans son aînée, Elsa Schiemann,[12] avait choisi de s’appeler ‘aziiza.[13]
Son existence ici-bas s’est achevée en 1927, juste après l’accomplissement de l’obligation du pèlerinage.
Elle est enterrée à Makka,[14] en Arabie.
Léopold Weiss son époux est né en 1900 en Europe centrale.
En 1926, il a choisi de retourner à l’Islaam, et de se faire appeler Mohammad Açad[15].
En 1953-54, il a écrit « Le chemin de la Mecque »[16] qui retrace – à travers ses déplacements en Europe et au Moyen-Orient, en Occident et en Orient dans les années vingt – les grandes lignes de son parcours durant ses trente deux premières années qui font partie de l’histoire de son retour à la croyance.
Étienne Dinet,[17] né à Paris en 1861, peintre orientaliste, est retourné à la croyance en Algérie colonisée par la France, où il passait du temps.
En 1918, il a écrit un livre sur Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.[18]
Il y a lieu ici de rappeler que les êtres humains naissent croyants.
Des changements interviennent ensuite, tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.
C’est le retour d’un cœur dans sa patrie, comme l’a écrit Mohammad Açad, après son retour à l’Islaam.
Ève, la voisine de la grand-mère, n’a pas choisi de se faire appeler autrement lorsque « son coeur est retourné dans sa patrie ».[19]
Aujourd’hui, en fin de matinée, elle va accompagner la grand-mère, ine chaa-e Allaah,[20] pour un déjeuner chez Sfiya[21] qui va leur préparer un « poulet aux aubergines ».[22]
En voici la recette :
Prendre des aubergines, les laver, couper la queue, partager, mettre mets dans l’eau salée.
Ensuite, les éplucher dans le sens de la longueur, en gardant à intervalles égaux, des parties de deux centimètres avec leur peau.
Couper en rondelles de deux centimètres d’épaisseur.
Étaler sur un plat, saupoudrer de sel fin au fur et à mesure afin qu’elles ne noircissent pas.
Fais frire, des deux côtés, à l’huile bouillante.
Laisses égoutter.
Coupes le poulet, placer les morceaux dans une cocotte avec tout ce qu’il faut : safran, gingembre, poivre, sel, coriandre, huile et deux verres d’eau.
En cours de cuisson, à feux doux, ajouter un peu d’eau si nécessaire.
Lorsque c’est cuit, tu mets dans un plat avec la sauce onctueuse autour.
Les aubergines sont au dessus du poulet.
Tu sers chaud.
Au moment de manger, n’oublie pas de partager ce délice, d’être reconnaissant pour les bienfaits qui te sont offerts et de penser à ta mère qui sait mettre les saveurs de l’amour dans chaque plat, et sans laquelle les « recettes de cuisine » ne valent rien.
[1] Covid 19.
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
[3] Avec un couvre feu de 2o heures à 6 heures du matin.
Les restaurants, les bars, les cafés, les boîtes de nuit, les salles de cinéma, les salles de spectacles, les musées, les stades, les salles de sport, les remontées mécaniques des stations de ski, et autres, restent fermés.
[4] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[5] Ève, qu’Allaah la bénisse.
[6] Singulier, Nabiyy, Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Singulier, Raçoul (le "r" roulé), Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah et de transmettre une législation nouvelle, dans la continuité du Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est en même temps un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix.
[7] Martin Lings, Le Prophète Muhammad : sa vie d’après les sources les plus anciennes, Seuil, Paris 1986.
[8] Qui a choisi de se faire appeler Abou Bakr Siraaj Addiine, Abu Bakr Siraj Ad-Din (les ʺrʺ roulés),
[9] Martin Lings ne savait pas qu’il était retourné à la croyance.
[10] La première lettre du prénom ‘iiçaa c’est la lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans l’alphabet français, et non la lettre i qui n’est donc pas écrite ici en lettre majuscule.
[11] Qui a choisi de se faire appeler Rabii’a, Rabia (le ʺrʺ roulé).
[12] Specht était son nom de jeune fille.
[13] Aziza.
[14] La Mecque.
[15] Muhammad Asad.
[16] Éditions Fayard, Paris, 1976.
[17] Il a choisi de se faire appeler Naaçir Addiine, Nasir Eddine (le ʺrʺ roulé).
[18] Avec Slimane Ben Brahim (Slimaane Ben Braahiim), le ʺrʺ roulé.
La vie de Mohammed, Alger, La Maison des Livres, 1989.
[19] D’autres, partout, font comme elle.
[20] Si Allaah veut.
[21] Saafiya, pure.
Sfiya qui demande souvent à la grand-mère de lui rappeler des recettes de cuisine de là-bas.[21]
[22] Ève a prévu d’offrir de sa bibliothèque à Sfiya, le livre de Latifa Bennani-Smires, la cuisine Marocaine, Casablanca (Maroc), Almadariss, 1983.
Ève apprécie les femmes qui aiment cuisiner, qui savent que cuisiner, ce n’est pas seulement préparer des mets.
C’est observer, réfléchir, se remémorer, cultiver des sensations, transmettre, partager, offrir, établir des contacts avec des êtres, des sons, des images, des couleurs, des parfums, des goûts, et autres.
C’est un parcours à travers le temps et l’espace.
C’est témoigner sa reconnaissance à Allaah, le Seigneur des univers.
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