Rappeler,
encore rappeler, toujours rappeler.
Je le
fais souvent, et j’ai déjà souligné que dans des pays, dont la France, tout est
prétexte à commémoration, pour continuer à répandre des mots de l’imposture.
Au temps où le colonialisme, par exemple, massacrait
des populations à l’échelle planétaire, les colonialistes étaient fêtés,
applaudis, vénérés, idolâtrés.
Leur « mémoire » continue d’être honorée.
Les soutiens de la domination, des agressions, des
massacres, des destructions, des crimes, des boucheries, de la terreur, de
l’arrogance, et autres, n’arrêtent pas de travestir les faits qu’ils nient en
ayant recours à des discours mensongers.
À
travers le temps et l’espace, des individus, « au niveau le plus élevé de
l’État », cherchent toujours à « faire passer des vessies pour des
lanternes ».
Dans
les opérations de domination, les mots accompagnent les autres moyens et
s’avèrent souvent aussi dangereux, voire plus terribles.
Les
imposteurs ont toujours falsifié les mots pour les utiliser comme des armes de
destruction massive.
Dans
plusieurs domaines, ils mobilisent tous les moyens dont ils peuvent disposer
pour faire dire aux mots ce qui correspond à ce qui les arrange.
Ils
ne cessent de parler de « droits de l’homme » par exemple, afin de
camoufler les droits de l’homme qu’ils violent depuis des lustres et dont ils
se sont accaparés.
Pour
rester dans la période contemporaine, il est connu que ces imposteurs ont usé
de tout pour ne pas parler de colonialisme, d’impérialisme, de sionisme et
autres.
Ils
ont recours à des termes trompeurs, des termes faux, des termes de la
supercherie, de la tromperie.
Ils
« varient » les bavardages sur « la lutte pour le bien de
l’humanité », pour camoufler leur soif d’imposer partout leur domination.
Ils
sont arrivés par des mots truqués à faire passer pour du « progrès »,
leurs crimes contre l’humanité.
Le
pire dans ce domaine, c’est que des individus dont ils sont les maîtres,
reprennent servilement ces bavardages qu’ils utilisent pour se donner une
contenance dite de « civilisés », d’« évolués », de
« cultivés », de « modernes », conformément aux souhaits de
leurs maîtres.
Des serpillières adorant les semelles qui les foulent.
Et
ces serviles, à divers niveaux, se mettent à déverser leur puanteur qui rejoint
celle de leurs maîtres, pour dégouliner de partout.
L’imposture,
encore l’imposture, toujours l’imposture.[1]
BOU’AZZA
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