vendredi 4 septembre 2020

DES MOTS DE L’IMPOSTURE


Rappeler, encore rappeler, toujours rappeler.
Je le fais souvent, et j’ai déjà souligné que dans des pays, dont la France, tout est prétexte à commémoration, pour continuer à répandre des mots de l’imposture.
Au temps où le colonialisme, par exemple, massacrait des populations à l’échelle planétaire, les colonialistes étaient fêtés, applaudis, vénérés, idolâtrés.
Leur « mémoire » continue d’être honorée.
Les soutiens de la domination, des agressions, des massacres, des destructions, des crimes, des boucheries, de la terreur, de l’arrogance, et autres, n’arrêtent pas de travestir les faits qu’ils nient en ayant recours à des discours mensongers.
À travers le temps et l’espace, des individus, « au niveau le plus élevé de l’État », cherchent toujours à « faire passer des vessies pour des lanternes ».
Dans les opérations de domination, les mots accompagnent les autres moyens et s’avèrent souvent aussi dangereux, voire plus terribles.
Les imposteurs ont toujours falsifié les mots pour les utiliser comme des armes de destruction massive.
Dans plusieurs domaines, ils mobilisent tous les moyens dont ils peuvent disposer pour faire dire aux mots ce qui correspond à ce qui les arrange.
Ils ne cessent de parler de « droits de l’homme » par exemple, afin de camoufler les droits de l’homme qu’ils violent depuis des lustres et dont ils se sont accaparés.
Pour rester dans la période contemporaine, il est connu que ces imposteurs ont usé de tout pour ne pas parler de colonialisme, d’impérialisme, de sionisme et autres.
Ils ont recours à des termes trompeurs, des termes faux, des termes de la supercherie, de la tromperie.
Ils « varient » les bavardages sur « la lutte pour le bien de l’humanité », pour camoufler leur soif d’imposer partout leur domination.
Ils sont arrivés par des mots truqués à faire passer pour du « progrès », leurs crimes contre l’humanité.
Le pire dans ce domaine, c’est que des individus dont ils sont les maîtres, reprennent servilement ces bavardages qu’ils utilisent pour se donner une contenance dite de « civilisés », d’« évolués », de « cultivés », de « modernes », conformément aux souhaits de leurs maîtres.
Des serpillières adorant les semelles qui les foulent.
Et ces serviles, à divers niveaux, se mettent à déverser leur puanteur qui rejoint celle de leurs maîtres, pour dégouliner de partout.
L’imposture, encore l’imposture, toujours l’imposture.[1] 

BOU’AZZA

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