Son
cul rayonne sur son lieu de travail[1] où une
grande compétence lui est reconnue comme suceuse.
Elle
s’investit pleinement dans son activité.
Sur
son lieu de travail on se roule des pelles, on se tripote, on se fait des
fellations, on se lèche, on aménage des moments pour se livrer à de multiples
explorations anatomiques, on baise dans des bureaux, dans des chiottes, dans
des véhicules,[2]
et n’importe où.
Des
lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels, des hétérosexuels, des suceuses,
des masturbateurs, des gigolos, et autres, alimentent et entretiennent cet
« acquis civilisationnel ».
Parfois,
pour ne pas dire presque toutes les fins de semaine, elle vit des partouzes
d’enfer : alcool, joints, musique, danse, et ce qui va avec.[3]
S’afficher,
se montrer, se faire voir, attirer l’attention, savourer des flatteries, se
donner en spectacle, s’agiter dans tous les sens, faire tout et n’importe quoi
pour être le centre d’intérêt, n’écouter que ses pulsions, suivre ses impulsions,
ne faire qu’à sa tête.
Elle
adore.
Ne
s’en lasse pas.
Étale
son euphorie d’être féministe de partout.
Toujours
partante pour des échanges pénétrants, pour des ébats intergénérationnels, pour
la baise sans frontières.
De l’alcool, des joints, elle est transportée par la
musique, se lance dans la danse et, arrivé derrière elle, un fournisseur de
bite[4] lui pose
les mains sur les hanches, en reniflant le croupion offert.[5]
En chaleur, elle s’ouvre de partout, accueille les
assauts du fournisseur de bite,[6] porté
sur la sodomie.
Elle
veut garder la bite dans son derrière insatiable, et aussi l’avoir dans son
vagin boulimique, la sentir entre ses seins, la prendre dans ses mains expertes
pour la masser, la masturber, la mettre encore et encore dans sa bouche vorace
de suceuse réputée auprès de beaucoup, parmi lesquels des époux et des pères
qu’elle a sucés, y compris au domicile conjugal des uns, des autres, et à son
domicile bien sûr.
Elle
aime sucer des bites,[7] lécher
des vagins, et autres, se faire lécher devant et derrière.
Au
cours des partouzes, elle se délecte en léchant le vagin fraîchement épilé
d’une jeune épouse et mère, pendant qu’elle se fait enculer par l’époux de
celle-ci, à qui elle fait souvent des fellations.
Elle
se régale des senteurs de sexe, son
parfum favori.
Elle
entretient la flamme. [8]
BOU’AZZA
[1]
Et ailleurs.
[2]
Sa voiture, comme beaucoup d’autres véhicules, a la réputation d’être un
baisodrome.
[3] Elle
s’exhibe, se fait tirer ʺrecto-versoʺ, devant et derrière, parce que c’est
ʺvalorisantʺ, joue à ʺl’adolescenteʺ gâtée, capricieuse, allumeuse.
Elle
savoure d’être pute.
Ne
se soucie pas des conséquences de ses comportements, s’en fout de tout ce qui n’est
pas elle.
Tout ce qui est incompatible avec elle est nul et non
avenu.
Elle
s’irrite de la moindre critique, du moindre reproche, de la moindre remarque,
qui provoquent chez elle des réactions immatures, irresponsables, délirantes,
et mettent en relief son entêtement, ses dérèglements, ses troubles.
[4]
Collègue de ʺtravailʺ.
[5] Le mâle qui bande à l’odeur de la femelle en rut, qui
bave pour le trou à boucher.
[6]
Fraîchement marié.
[7]
Faire des pipes.
[8] Une féministe comme elle, participante aux partouzes,
est réputée pour narrer ses histoires de
cul.
Elle a une manière racoleuse de se toucher avec le
pousse, l’annulaire sans alliance, de défaire des boutons en haut et en bas de
sa robe entièrement déboutonnable, d’écarter les jambes pour laisser voir son
sexe à l’étroit dans une petite culotte, puis de commencer la narration.
Ses ébats avec un fournisseur de bite rencontré dans
un bar où elle se rend lorsque son époux est absent, tient l’auditoire en
haleine :
ʺIl a suffi que nous nous regardions pour sentir
l’irrésistible désir de baiser.
Je ne tenais plus.
Heureusement que l’hôtel à cet effet est juste au
dessus du bar.
Un hôtel où j’ai déjà donnée à la baise.
Et pas qu’avec des mecs.
Á peine dans la chambre, nous nous sommes jetés l’un
sur l’autre.
Avec frénésie.
L’odeur de sexe n’a pas tardé à se répandre.
Une odeur que j’aime.
Mon parfum préféré.
Le type déchirait grave.
Je savoure encore son doigté.
J’en redemandais.
Je voulais sa bite partout.
J’en étais folle.
Et lui était fou de mon cul, de mon vagin avec sa
toison pubienne, que sa bite et sa langue faisaient chanter de ravissement.
Du sexe à n’en plus finir.
Le top de la baiseʺ.
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà
parlé.
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