Depuis
quelques années, je me rends à l’hôpital « Pitié Salpêtrière » à
Paris, où je suis suivi en cardiologie.
Après
les rendez-vous médicaux, j’aime me rendre à l’un des cafés de cet hôpital,
situé au « pavillon Babinski ».
La
plupart du temps, je prends un café au lait et un gâteau.
Flots
de pensées.
Averses
d’images.
Afflux
de sensations.
Un
hôpital dans une autre région de France, il y a de cela pratiquement un demi-siècle.
1972.[1]
J’ai
failli rejoindre la vie dernière,[2] sans
m’être préoccupé du Message d’Allaah, sans avoir fait de mon mieux pour vivre
l’Islaam.[3]
L’ambulance.
La
route.
Blessé.
Traumatisé.
Amnésique
en partie.[4]
Comment
ai-je survécu ?
Pourquoi ?
Inconscient»,
je m’entends invoquer l’Unique.
J’ai
mis du temps avant de comprendre.
Avant
de voir.
Comment
ai-je fait pour m’aveugler à ce point ?
Qu’est-ce
qui embrumait la vue de mon cœur ?
« Ô
être humain ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, Le
Généreux ? »[5]
« Ce
ne sont pas les yeux qui sont atteints de cécité, mais les cœurs qui sont dans
les poitrines ».[6]
Qu’Allaah
me préserve de la cécité du cœur.[7]
BOU’AZZA
[1]
Selon le calendrier dit grégorien.
[2]
Alaakhira (le ʺrʺ roulé).
[3] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah,
L’Unique.
Mohammad,
l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
[4] J’ai
appris par la suite à l’hôpital que j’ai eu un sérieux traumatisme crânien et
qu’il n’est pas sûr que je retrouve la mémoire concernant les circonstances de
l’accident.
Je
ne l’ai pas retrouvé, et c’est un gendarme qui m’a expliqué l’accident, d’après
les déductions des constatations d’usage.
Je
suis resté plusieurs semaines à l’hôpital, vers Grenoble, dans l’Isère, allongé
sur le dos pendant presque toute la durée de l’hospitalisation, et alimenté par
perfusion.
[5]
Yaa ayyohaa alineçaane maa gharraka birabbik alkariime ?
(Les ″r″ roulés).
Alqoraane
(Le Coran), sourate 82 (chapitre 82), Alinefitaar ((Le ″r″
roulé), La Fissuration, aayate 6 (verset 6).
[6]
Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj, Le Pèlerinage, aayate
46 (verset 46).
[7] Je ne
fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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