Ils sont venus, pour beaucoup, des colonies d’Afrique pour
la métropole.
Les uns pour étudier, d’autres pour travailler.
En Afrique, l’esclavage a fait des ravages, le colonialisme, crime contre l’humanité, n’a rien épargné et les régimes mis en place par la supercherie de « l’indépendance dans l’interdépendance », et autres,[1] font ce que leurs employeurs leur demandent, afin que le continent[2] reste une décharge d’immondices dans tous les domaines : la merde gicle de partout, nauséabonde.[3]
Lui, il y a de cela un demi-siècle, était venu pour des études universitaires.
La métropole recevait[4] des jeunes des colonies à cet effet.
Très vite, il avait fait la connaissance de « militants du Tiers-monde », « des étudiants engagés ».
Souvent, le soir, ils se retrouvaient pour débattre « de la contradiction principale et des contractions secondaires dans la lutte internationale ».
La dialectique de la militance, les affrontements à coup de citations des maîtres à penser du moment, les nuages formés par la fumée des cigarettes, les mégots, les bouteilles d’alcool vides, les couples qui, petit à petit, quittaient ces débats pour d’autres sous forme de baise sur fond de musique, de bruits de jouissance, de cris et chuchotements progressistes, avant de sombrer dans le sommeil, entourés d’écrits et d’affiches de la production d’avant-garde.
L’autre, pratiquement à la même époque, était venu pour travailler.
Il avait commencé son existence de l’autre côté de la mer blanche intermédiaire,[5] au Maroc colonisé par la France et l’Espagne, divisé entre les intérêts de différents États colonialistes.
Il était encore « tout petit » lorsque la proclamation de « l’istiqlaal »[6] a eu lieu, « l’indépendance dans l’interdépendance ».[7]
Quelques années plus tard, il a été débarqué en France pour travailler comme ouvrier dans l’automobile.
La métropole qui avait besoin des indigènes[8] comme lui, se servait dans les colonies.
La France – et différents États colonialistes – a eu des recours massifs à des Africains et autres, pas seulement pour la main d’œuvre des chaînes de fabrication des voitures.
En débarquant en métropole, il a été installé, avec d’autres indigènes du Maroc dans un champ en dehors de l’agglomération avec une sorte de construction dite « foyer des travailleurs » où il revenait le soir, après une journée sur les chaînes automobiles.
Il était originaire du Nord du Maroc[9]
Dans les années vingt[10] par exemple, face à la résistance des indigènes, le colonialisme hispano-français,[11] soutenu par d’autres, a mobilisé une soldatesque de plusieurs centaines de milliers d’hommes, avec des moyens de destruction des plus sophistiqués[12] à l’époque.
Horreurs.
Terreurs.
Carnages.
Abjections.
Orgies exterminatrices.
Avilissements.
Le criminel Pétain,[13] qui a dirigé les opérations, s’est illustré dans les massacres.
Le sinistre Franco[14] a fait ses premières classes d’assassin à cette époque.
Le colonialisme et l’impérialisme ont modifié des modes de vie de populations colonisées et dominées.
Des massacres ont été perpétrés.
Des crimes multiples.
Des pillages.
Des usurpations.
Des tortures.
Des viols.
Des transgressions sans nombre.
Des humiliations.
La terreur.
La désagrégation planifiée.
Le désarroi répandu.
Les déséquilibres provoqués.
L’harmonie mutilée.
La mémoire infectée.
La décomposition alimentée.
Des modes d’organisation ont été transformés.
D’autres critères ont été introduits.
Un nouvel ordre des choses a été instauré avec des données qui ont contribué à changer la réalité et les représentations.
Les effets du colonialisme et les méfaits du système colonialo-impérialo-sioniste, se poursuivent.
Ce système impose à des populations entières de par le monde de chercher des moyens de subsistance dans des conditions inimaginables.
Beaucoup parmi elles, rurales, se sont trouvées dans des faubourgs de villes nouvelles coloniales, contraintes de s’adapter à des modes de survie dans des bidonvilles.
Ces populations ont connu la transplantation forcée dans leur pays d’origine, avant qu’elles ne soient poussées à le quitter parfois.
Ce système qui sévit toujours, a accéléré les migrations vers les métropoles.
Les forces de l’oppression ont installé des serviteurs dits « dirigeants » des « États souverains du Tiers-monde » dont le rôle principal est de défendre par tous les moyens « l’indépendance dans l’interdépendance ».
Des années après l’octroi de « l’indépendance dans l’interdépendance » au pays où il a commencé son existence, il a été contraint à l’exil.
Le temps s’est écoulé.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Flots de pensées.
L’étudiant a passé des années dans le faux.
Le travailleur immigré et d’autres comme lui, ont agi afin d’acquérir des lieux pour prier ensemble, pour faire de leur mieux afin de garder le dépôt, de rester attachés au Message d’Allaah.
« Ô humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et avons fait de vous des peuples et des tribus[15] afin que vous vous entreconnaissiez.[16] Le plus noble d’entre vous auprès d’Allaah est le plus pieux ».[17]
BOU’AZZA
[1] ʺL’indépendance nationaleʺ, ʺla révolution nationaleʺ, ʺla révolution populaireʺ...
[2] Comme d’autres lieux ailleurs.
[3] Les colonies et autres contrées dites du ʺtiers-mondeʺ, restent pour les métropoles des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres ʺloisirs pour touristesʺ, des dépotoirs multiples et variés.
[4] Et reçoit toujours.
[5] Albahr alabyad almoutawassite (le ʺrʺ roulé), la mer méditerranée.
[6] L’indépendance.
[7] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc, occupé par la France, l’Espagne, et autres, occupation dite ″protectorat″, le système colonialo-impérialo-sioniste a transformé le sultanat moribond, en monarchie héréditaire, dite de "droit divin".
Le sultan, protégé, est alors devenu roi, au service de ce système.
[8] Le mot ʺindigènesʺ est une appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme, la métropole, aux populations des territoires colonisés, la colonie.
Des originaires d’Afrique, des nègres, des bamboulas, même français, et surtout des bougnoules, des ratons, des melons, même français, c’est à dire des arabes, donc les musulmans, car pour la métropole c’est du pareil au même.
La métropole recours sciemment à l’amalgame, à la confusion entre ʺethnieʺ, ʺcroyanceʺ, ʺdélinquanceʺ.
Ainsi, pour parler d’hommes et de femmes originaires d’Afrique du Nord par exemple, des ʺmaghrébinsʺ, la métropole use de connotations négatives pour dire les ʺarabesʺ, c’est à dire les ʺmusulmansʺ, autrement dit des ʺviolentsʺ, des ʺvoleursʺ, des ʺvioleursʺ, des ʺassassinsʺ et autres.
[9] Région montagneuse au nord de ce qui constitue les montagnes dites du ″Moyen Atlas″.
[10] Selon le calendrier dit grégorien.
[11] Qui craignait de perdre le sultanat et de ne plus pouvoir se référer au ″protectorat″ consenti par le sultan pour ″justifier″ le massacre des populations imposé donc par ″l’obligation″ de protéger l’institution sultanienne (devenue avec ″l’indépendance dans l’interdépendance″, monarchie héréditaire dite de ″droit divin″).
[12] L’aviation a été terrifiante.
[13] Président de la République française durant l’occupation par l’Allemagne (Régime de Vichy, 1940-1944).
À cette époque, des ″résistants français″ fuyaient la France occupée pour s’installer au Maroc colonisé par la France qui envoyait des marocains colonisés (et des colonisés d’autres contrées) combattre l’Allemagne pour libérer la France.
Pendant la guerre dite de ″14-18″, la France colonialiste au Maroc envoyait déjà des marocains colonisés (et des colonisés d’autres contrées) combattre l’Allemagne pour libérer la France.
[14] Chef de l’État espagnol de 1939 à 1975.
[15] Qabaail.
[16] Vous vous connaissiez entre vous.
[17] Alqoraane (le Coran), sourate 49 (chapitre 49), Alhojoraate (le « r » roulé), Les Chambres, aayate13 (verset13).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
Les uns pour étudier, d’autres pour travailler.
En Afrique, l’esclavage a fait des ravages, le colonialisme, crime contre l’humanité, n’a rien épargné et les régimes mis en place par la supercherie de « l’indépendance dans l’interdépendance », et autres,[1] font ce que leurs employeurs leur demandent, afin que le continent[2] reste une décharge d’immondices dans tous les domaines : la merde gicle de partout, nauséabonde.[3]
Lui, il y a de cela un demi-siècle, était venu pour des études universitaires.
La métropole recevait[4] des jeunes des colonies à cet effet.
Très vite, il avait fait la connaissance de « militants du Tiers-monde », « des étudiants engagés ».
Souvent, le soir, ils se retrouvaient pour débattre « de la contradiction principale et des contractions secondaires dans la lutte internationale ».
La dialectique de la militance, les affrontements à coup de citations des maîtres à penser du moment, les nuages formés par la fumée des cigarettes, les mégots, les bouteilles d’alcool vides, les couples qui, petit à petit, quittaient ces débats pour d’autres sous forme de baise sur fond de musique, de bruits de jouissance, de cris et chuchotements progressistes, avant de sombrer dans le sommeil, entourés d’écrits et d’affiches de la production d’avant-garde.
L’autre, pratiquement à la même époque, était venu pour travailler.
Il avait commencé son existence de l’autre côté de la mer blanche intermédiaire,[5] au Maroc colonisé par la France et l’Espagne, divisé entre les intérêts de différents États colonialistes.
Il était encore « tout petit » lorsque la proclamation de « l’istiqlaal »[6] a eu lieu, « l’indépendance dans l’interdépendance ».[7]
Quelques années plus tard, il a été débarqué en France pour travailler comme ouvrier dans l’automobile.
La métropole qui avait besoin des indigènes[8] comme lui, se servait dans les colonies.
La France – et différents États colonialistes – a eu des recours massifs à des Africains et autres, pas seulement pour la main d’œuvre des chaînes de fabrication des voitures.
En débarquant en métropole, il a été installé, avec d’autres indigènes du Maroc dans un champ en dehors de l’agglomération avec une sorte de construction dite « foyer des travailleurs » où il revenait le soir, après une journée sur les chaînes automobiles.
Il était originaire du Nord du Maroc[9]
Dans les années vingt[10] par exemple, face à la résistance des indigènes, le colonialisme hispano-français,[11] soutenu par d’autres, a mobilisé une soldatesque de plusieurs centaines de milliers d’hommes, avec des moyens de destruction des plus sophistiqués[12] à l’époque.
Horreurs.
Terreurs.
Carnages.
Abjections.
Orgies exterminatrices.
Avilissements.
Le criminel Pétain,[13] qui a dirigé les opérations, s’est illustré dans les massacres.
Le sinistre Franco[14] a fait ses premières classes d’assassin à cette époque.
Le colonialisme et l’impérialisme ont modifié des modes de vie de populations colonisées et dominées.
Des massacres ont été perpétrés.
Des crimes multiples.
Des pillages.
Des usurpations.
Des tortures.
Des viols.
Des transgressions sans nombre.
Des humiliations.
La terreur.
La désagrégation planifiée.
Le désarroi répandu.
Les déséquilibres provoqués.
L’harmonie mutilée.
La mémoire infectée.
La décomposition alimentée.
Des modes d’organisation ont été transformés.
D’autres critères ont été introduits.
Un nouvel ordre des choses a été instauré avec des données qui ont contribué à changer la réalité et les représentations.
Les effets du colonialisme et les méfaits du système colonialo-impérialo-sioniste, se poursuivent.
Ce système impose à des populations entières de par le monde de chercher des moyens de subsistance dans des conditions inimaginables.
Beaucoup parmi elles, rurales, se sont trouvées dans des faubourgs de villes nouvelles coloniales, contraintes de s’adapter à des modes de survie dans des bidonvilles.
Ces populations ont connu la transplantation forcée dans leur pays d’origine, avant qu’elles ne soient poussées à le quitter parfois.
Ce système qui sévit toujours, a accéléré les migrations vers les métropoles.
Les forces de l’oppression ont installé des serviteurs dits « dirigeants » des « États souverains du Tiers-monde » dont le rôle principal est de défendre par tous les moyens « l’indépendance dans l’interdépendance ».
Des années après l’octroi de « l’indépendance dans l’interdépendance » au pays où il a commencé son existence, il a été contraint à l’exil.
Le temps s’est écoulé.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Flots de pensées.
L’étudiant a passé des années dans le faux.
Le travailleur immigré et d’autres comme lui, ont agi afin d’acquérir des lieux pour prier ensemble, pour faire de leur mieux afin de garder le dépôt, de rester attachés au Message d’Allaah.
« Ô humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et avons fait de vous des peuples et des tribus[15] afin que vous vous entreconnaissiez.[16] Le plus noble d’entre vous auprès d’Allaah est le plus pieux ».[17]
[1] ʺL’indépendance nationaleʺ, ʺla révolution nationaleʺ, ʺla révolution populaireʺ...
[2] Comme d’autres lieux ailleurs.
[3] Les colonies et autres contrées dites du ʺtiers-mondeʺ, restent pour les métropoles des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres ʺloisirs pour touristesʺ, des dépotoirs multiples et variés.
[4] Et reçoit toujours.
[5] Albahr alabyad almoutawassite (le ʺrʺ roulé), la mer méditerranée.
[6] L’indépendance.
[7] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc, occupé par la France, l’Espagne, et autres, occupation dite ″protectorat″, le système colonialo-impérialo-sioniste a transformé le sultanat moribond, en monarchie héréditaire, dite de "droit divin".
Le sultan, protégé, est alors devenu roi, au service de ce système.
[8] Le mot ʺindigènesʺ est une appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme, la métropole, aux populations des territoires colonisés, la colonie.
Des originaires d’Afrique, des nègres, des bamboulas, même français, et surtout des bougnoules, des ratons, des melons, même français, c’est à dire des arabes, donc les musulmans, car pour la métropole c’est du pareil au même.
La métropole recours sciemment à l’amalgame, à la confusion entre ʺethnieʺ, ʺcroyanceʺ, ʺdélinquanceʺ.
Ainsi, pour parler d’hommes et de femmes originaires d’Afrique du Nord par exemple, des ʺmaghrébinsʺ, la métropole use de connotations négatives pour dire les ʺarabesʺ, c’est à dire les ʺmusulmansʺ, autrement dit des ʺviolentsʺ, des ʺvoleursʺ, des ʺvioleursʺ, des ʺassassinsʺ et autres.
[9] Région montagneuse au nord de ce qui constitue les montagnes dites du ″Moyen Atlas″.
[10] Selon le calendrier dit grégorien.
[11] Qui craignait de perdre le sultanat et de ne plus pouvoir se référer au ″protectorat″ consenti par le sultan pour ″justifier″ le massacre des populations imposé donc par ″l’obligation″ de protéger l’institution sultanienne (devenue avec ″l’indépendance dans l’interdépendance″, monarchie héréditaire dite de ″droit divin″).
[12] L’aviation a été terrifiante.
[13] Président de la République française durant l’occupation par l’Allemagne (Régime de Vichy, 1940-1944).
À cette époque, des ″résistants français″ fuyaient la France occupée pour s’installer au Maroc colonisé par la France qui envoyait des marocains colonisés (et des colonisés d’autres contrées) combattre l’Allemagne pour libérer la France.
Pendant la guerre dite de ″14-18″, la France colonialiste au Maroc envoyait déjà des marocains colonisés (et des colonisés d’autres contrées) combattre l’Allemagne pour libérer la France.
[14] Chef de l’État espagnol de 1939 à 1975.
[15] Qabaail.
[16] Vous vous connaissiez entre vous.
[17] Alqoraane (le Coran), sourate 49 (chapitre 49), Alhojoraate (le « r » roulé), Les Chambres, aayate13 (verset13).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire