mercredi 17 février 2016

BONS ET LOYAUX SERVICES

Au moment où l’administration voulait remettre une médaille à un fonctionnaire, pour ses vingt ans de bons et loyaux services, elle a découvert que pendant six ans, ce fonctionnaire ne venait plus du tout au « travail ».
Il a été payé,[1] bien sûr, pendant les six ans d’absence, et personne n’a jamais signalé sa disparition.[2]
Aujourd’hui, il est à la re-traite.
Des zélus(es)[3] et autres zélites,[4] font comme lui, et désertent, en toute liberté, les lieux où ils sont censés « travailler », tout en touchant des sommes plus que rondelettes.
Le cas du fonctionnaire, qui est loin d’être rare, appelle à soutenir que compte tenu des dégâts, parfois très graves, qu’ils causent par leur présence dans le service dit public, des agents de l’administration feraient bien de disparaître, et d’innombrables personnes dites politiques aussi.[5]
  
BOUAZZA



[1] Un peu plus de trois mille euros par mois.
[2] C’est autre chose que le phénomène dit des emplois fictifs, très pratiqué par des politiques pour procurer des rémunérations à des zéléments de leurs écuries.
[3] Des élus (es).
[4] Et autres élites.

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