Son époux, Léopold Weiss, lui, a choisi de s’appeler
Mohammad Açad.[3]
C’était leur choix lorsqu’ils sont retournés à l’Islaam.[4]
Ce choix n’était en aucun cas une obligation.
Le
retour à l’Islaam est « le retour d’un cœur dans sa patrie », selon
l’expression de Mohammad Açad.
Il y
a lieu, encore une fois, de rappeler[5] ici que
l’histoire de l’être humain a commencé avant son apparition ici-bas, par
l’adhésion à la croyance à Allaah.[6]
Un
fabuleux don d’Allaah qui fait que le plus important est en chaque personne qui
bénéficie d’une disposition à la foi.[7]
C’est
« alfitra », la nature conformément à laquelle l’être est créé avec
la croyance à Allaah.
Toutefois,
cela n’empêche pas que des personnes nient l’engagement par lequel elles ont
reconnu qu’Allaah Est leur Seigneur.
Des
changements interviennent en effet tout au long de l’existence ici-bas.
Les
uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des
modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y
retournent.
Elsa Schiemann était veuve, mère d’un garçon, et vivait
en Europe, comme Léopold Weiss.
Elle avait douze ans de plus que lui, et était sa
première épouse.
Son existence ici-bas s’est achevée en 1927.[10]
Elle venait d’accomplir le pèlerinage.[11]
BOUAZZA
[1]
Specht était son nom de jeune fille.
[2]
Aziza, aimée.
[3]
Muhammad Asad.
[4] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
L’Islaam
se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité)
qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la
Prière (assalaa, assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur
(azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj)
à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la
Kaaba à Makka, la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait
(alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses
Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier la Résurrection) et à la Prédestination
qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le
voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu
de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe
rapporté dans ″Sahiih Moslime″, Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les
croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les
endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs
d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens
de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les
invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il
n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évidentʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et
aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus,
nulle part.
Les
ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques,
les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations
arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations
répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les
propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes,
les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les
entreprises de démolition et autres
pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion,
l’imposture.
[5]
Il y a lieu de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler.
[6] ″Et lorsque ton Seigneur
tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre
eux-mêmes : ″Ne suis-Je pas votre Seigneur ?″ Ils dirent : ″Si, nous en
témoignons″.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis,
Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
″Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race
humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les
enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent
qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction
aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce
pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a
manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice″.
Salaah
Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 221.
[7]
Aliimaane.
[8]
C’est de lui qu’il s’agit ici.
[9]
Moumine.
[10]
Selon le calendrier dit grégorien.
[11]
Alhajj.
[12]
La Mecque.
[13] Je ne
fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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