mardi 3 octobre 2017

« ÇA » GAMBERGE ENTRE LES CUISSES

« Anticiper les avancées sociétales en matière de baise, et ouvrir de nouvelles voies d’accouplement », excite des chro-niqueurs[1] et des chro-niqueuses,[2] portés sur le pénis, les couilles, le vagin, le cul, les fesses, les seins, la bouche, les lèvres, la langue.
Pour eux, discourir aujourd’hui sur « les progrès de l’humanité dans le domaine sexuel », pour parler de coït, d’accouplements, d’enculades, de coucheries, de partouzes, de fellations, de léchages, est ordinaire.
Palabrer sur les ébats collectifs, y compris avec des animaux, sur les homosexuels, sur les lesbiennes, est banal.
Jouer au mari, à l’épouse, au père, à la mère, et entretenir l’adultère, est quelconque.
Poser à poil est courant.
Bavasser sur le sexe sans frontières, ne fait pas fantasmer.
Exposer une bite en train d’être sucée, un clitoris en train d’être léché, ne permet pas de faire le buzz.[3]
Mettre un con dans un string,[4] une queue dans le derrière d’un mâle ou d’une femelle, et les afficher sur le « net »,[5] ne fait pas bander.
Copuler avec le géniteur, la génitrice, la fratrie, les rejetons, n’est pas nouveau.
Alors, quelles pénétrations, et autres en prévision ?
« Ça » gamberge entre les cuisses.[6]
  
BOUAZZA



[1] Des chroniqueurs.
[2] Des chroniqueuses.
[3] N’est plus quelque chose qui fait parler partout.
[4] Semblant de ʺCacheʺ sexe avec un fil qui passe dans la raie des fesses.
[5] Sites sur internet, réseaux dits sociaux pour diffuser textes, photos, vidéos.

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