Je
n’ai jamais compris pourquoi beaucoup de personnes en France, font de Zanzibar[1] un lieu
mythique, un mirage, un mystère que des explorateurs, des écrivains, et autres,
ont essayé de percer.
Stone
town, la ville de pierre aux cinq cents portes sculptées est dite endroit à
couper le souffle, espace sublime, fascinant, baignant dans des couleurs et des
parfums inimaginables, au bord d’une mer magique, et avec une joie de vivre
inégalée, un bonheur communicatif.
Ces
clichés mis de côté, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que Zanzibar
est un archipel de l’océan Indien, devenu colonie de la Grande-Bretagne en
1890.[2]
Le
territoire était, parait-il, dénommé Zinej par des marchands arabes, en raison
de la couleur noire des habitants de la côte Est de l’Afrique.
Depuis
l’Antiquité, ce territoire constitué un centre marchand, qui plus tard a été
dominé par le sultanat d’Oman[3] dont il
s’est séparé, pour constituer un
sultanat 1861.
Les
échanges enthousiastes de jadis sur les mouvements de libération en Afrique et
ailleurs, ont pris d’autres tournures.
Le
système colonialo-impérialo-sioniste sévit toujours.
Partout.
En
Afrique, comme tout le monde le sait, l’esclavage a fait des ravages.
Les
crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Les
régimes mis en place par la supercherie de « l’indépendance dans
l’interdépendance », et autres,[6]
continuent de faire ce que leurs employeurs du système
colonialo-impérialo-sioniste, leur demandent, afin que le continent africain,
et d’autres lieux ailleurs, restent une décharge d’immondices dans tous les
domaines : la merde continue de gicler de partout, nauséabonde.
Les
colonies et autres contrées dites du « tiers-monde », restent pour
les métropoles des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des
marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des
terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres
« loisirs pour touristes », des dépotoirs multiples et variés.[7]
BOUAZZA
[1]
Rattachement en 1964 (selon le calendrier dit grégorien) du Tanganyika et de
Zanzibar en Afrique, pour faire la Tanzanie (contraction de Tanganyika et de
Zanzibar).
[2]
Suite à une entente entre les colonialistes pour le partage de l’Afrique.
[3]
‘omaane.
[4]
Alqaranefol (le ʺrʺ roulé), lqrounefl.
[5]
Le giroflier nécessitant de la main d’oeuvre, la traite des esclaves a été très
largement développée.
[6]
ʺL’indépendance nationaleʺ, ʺla révolution nationaleʺ, ʺla révolution
populaireʺ, et autres.
Statut
octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans
les colonies par la multiplication des "États" supplétifs,
subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans
l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la
tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge,
le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture,
l’enfermement, la négation de l’être humain.
[7]
[7] Je ne fais
que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire