samedi 28 octobre 2017

ZANZIBAR


Je n’ai jamais compris pourquoi beaucoup de personnes en France, font de Zanzibar[1] un lieu mythique, un mirage, un mystère que des explorateurs, des écrivains, et autres, ont essayé de percer.
Stone town, la ville de pierre aux cinq cents portes sculptées est dite endroit à couper le souffle, espace sublime, fascinant, baignant dans des couleurs et des parfums inimaginables, au bord d’une mer magique, et avec une joie de vivre inégalée, un bonheur communicatif.
Ces clichés mis de côté, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que Zanzibar est un archipel de l’océan Indien, devenu colonie de la Grande-Bretagne en 1890.[2]
Le territoire était, parait-il, dénommé Zinej par des marchands arabes, en raison de la couleur noire des habitants de la côte Est de l’Afrique.
Depuis l’Antiquité, ce territoire constitué un centre marchand, qui plus tard a été dominé par le sultanat d’Oman[3] dont il s’est  séparé, pour constituer un sultanat 1861.
Il était réputé pour le clou de girofle[4] et la traite des esclaves.[5]
Les échanges enthousiastes de jadis sur les mouvements de libération en Afrique et ailleurs, ont pris d’autres tournures.
Le système colonialo-impérialo-sioniste sévit toujours.
Partout.
En Afrique, comme tout le monde le sait, l’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Les régimes mis en place par la supercherie de « l’indépendance dans l’interdépendance », et autres,[6] continuent de faire ce que leurs employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste, leur demandent, afin que le continent africain, et d’autres lieux ailleurs, restent une décharge d’immondices dans tous les domaines : la merde continue de gicler de partout, nauséabonde.
Les colonies et autres contrées dites du « tiers-monde », restent pour les métropoles des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres « loisirs pour touristes », des dépotoirs multiples et variés.[7]
  
BOUAZZA



[1] Rattachement en 1964 (selon le calendrier dit grégorien) du Tanganyika et de Zanzibar en Afrique, pour faire la Tanzanie (contraction de Tanganyika et de Zanzibar).
[2] Suite à une entente entre les colonialistes pour le partage de l’Afrique.
[3] ‘omaane.
[4] Alqaranefol (le ʺrʺ roulé), lqrounefl.
[5] Le giroflier nécessitant de la main d’oeuvre, la traite des esclaves a été très largement développée.
[6] ʺL’indépendance nationaleʺ, ʺla révolution nationaleʺ, ʺla révolution populaireʺ, et autres.
Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire