Ces
traîtres qui ne cessent de réciter ce que leurs maîtres leur dictent, pour
continuer l’imposture.
Ces
traître qui parlent de libération, de
renouveau, de solidarité, de dignité, et cherchent, par des mots trahis,
dépouillés, brouillés, souillés, à faire croire que malgré leur avilissement,
il leur arrive de se ressaisir, de se reprendre, de s’indigner, alors qu’ils
sont prêts à toutes les compromissions, à tous les subterfuges.
Les
cadavres qui ont fait éclore toutes leurs richesses matérielles, entretenues
par la sueur et le sang des survivants, ne les empêchent pas de disserter sur
ce qu’ils appellent « le peuple ».
Ces traîtres qui ne cessent de se draper dans la parure dite nationale
pour consolider la confusion.
Ces traîtres qui ne cessent, en dépit de leurs innombrables crimes, de
parler « des lendemains qui chantent ».
Comme
ses frères en Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes »,
et ailleurs, le régime installé en Algérie, alimente et entretient le faux.
Ce
régime sanguinaire n’a jamais été apte qu’à réprimer les populations.
En
Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes », et ailleurs,
la merde gicle, dégouline de partout.
Nauséabonde.
L’esclavage
a fait des ravages.
Les
crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Le
système colonialo-impérialo-sioniste n’arrête pas, avec ses employés de
« l’indépendance dans l’interdépendance »,[1] de
répandre les ordures, la pourriture, la puanteur.
L’Algérie,
et les autres colonies restent pour les métropoles des réserves de matières
premières, des marchés pour tout écouler, des terrains d’expérimentations des
armements, des dépotoirs multiples et
variées.
Ces
« États » ont des « chefs d’État », des
« Gouvernements », des « Parlements » et même des
« Constitutions » et des « élections démocratiques ».
Des
mises en scène exposent des « Constitutions » qui prévoient
« l’élection du chef de l’État au suffrage universel »[2] et
lui interdisent de faire plus de deux mandats.
C’est
mis au vote, et le « peuple approuve démocratiquement ».
Lorsque
l’employé continue de donner satisfaction à l’employeur, la mise en scène se
transforme pour qu’à la fin du premier mandat, il fasse un deuxième et même
engage « la révision de la Constitution » pour faire un troisième.
C’est
mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».
Et
quand il donne toujours satisfaction, une autre « révision » lui
permet de faire un quatrième mandat et encore une « révision » pour
un cinquième puis la présidence à vie.
C’est
mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».
Et
l’employeur peut aller jusqu’à la possibilité de passer la succession au fils.
C’est
mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».
Si
le titre de « roi » est décerné à l’employé ─ comme c’est le cas dans
les parcours d’usurpateurs dits « sultans », « émirs »,
« chefs tribaux » et autres ─ il est bien sûr dispensé de « se
faire élire » et son fils[3] lui
succède si les patrons le décident.
Ce
n’est pas mis au vote, mais le « peuple applaudit démocratiquement ».
Le
régime installé en Algérie, comme ses frères en Afrique, dans les contrées
dites « arabo-musulmanes », et ailleurs, est immonde, infâme, abject,
hideux, féroce, cruel.
Un
régime de l’injustice, du vice, de l’abîme, du chaos.
Un
régime du pillage, de la corruption dans tous les domaines.
Un
régime de massacres, de carnages, de vols, de viols.
Un
régime d’une arrogance et d’une cupidité indescriptibles.
Un
régime de tous les trafics.
Un
régime de débauchés.
Les
mises en scène, les instrumentalisations, les mensonges, les humiliations, les
pillages, les invasions, les massacres, les crimes, les cruautés, les
destructions, les exterminations, les impostures, les malveillances, les perfidies,
les travestissements, les supercheries, les fourberies, les camouflages, les
leurres, les tromperies, les perversions, les trahisons, les viols, les
tortures, les abjections, les cynismes et pire encore, n’élimineront jamais la
résistance des populations.
BOUAZZA
[1]
Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est
traduit dans les colonies par la multiplication des "États"
supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de
servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la
tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge,
le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture,
l’enfermement, la négation de l’être humain.
[2] Il
est ″élu″ par ses patrons, mais doit faire semblant d’être ″candidat″ afin que ″le
peuple″ vote et que le ″peuple approuve démocratiquement″.
[3] Parce
qu’il a toujours un fils.
Il
y a toujours une femme ″généreuse″ pour lui en donner un.
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