mardi 12 mars 2019

ALGÉRIE : LES POPULATIONS RÉSISTENT TOUJOURS

Les traîtres installés par le système colonialo-impérialo-sioniste en Afrique, dans des contrées dites « arabo-musulmanes », et ailleurs, continuent de sévir.
Ces traîtres qui ne cessent de réciter ce que leurs maîtres leur dictent, pour continuer l’imposture.
Ces traître qui  parlent de libération, de renouveau, de solidarité, de dignité, et cherchent, par des mots trahis, dépouillés, brouillés, souillés, à faire croire que malgré leur avilissement, il leur arrive de se ressaisir, de se reprendre, de s’indigner, alors qu’ils sont prêts à toutes les compromissions, à tous les subterfuges.
Les cadavres qui ont fait éclore toutes leurs richesses matérielles, entretenues par la sueur et le sang des survivants, ne les empêchent pas de disserter sur ce qu’ils appellent « le peuple ».
Ces traîtres qui ne cessent de se draper dans la parure dite nationale pour consolider la confusion.
Ces traîtres qui ne cessent, en dépit de leurs innombrables crimes, de parler « des lendemains qui chantent ».
Comme ses frères en Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes », et ailleurs, le régime installé en Algérie, alimente et entretient le faux.
Ce régime sanguinaire n’a jamais été apte qu’à réprimer les populations.
En Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes », et ailleurs, la merde gicle, dégouline de partout.
Nauséabonde.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Le système colonialo-impérialo-sioniste n’arrête pas, avec ses employés de « l’indépendance dans l’interdépendance »,[1] de répandre les ordures, la pourriture, la puanteur.
L’Algérie, et les autres colonies restent pour les métropoles des réserves de matières premières, des marchés pour tout écouler, des terrains d’expérimentations des armements,  des dépotoirs multiples et variées.
Ces « États » ont des « chefs d’État », des « Gouvernements », des « Parlements » et même des « Constitutions » et des « élections démocratiques ».
Des mises en scène exposent des « Constitutions » qui prévoient « l’élection du chef de l’État au suffrage universel »[2] et lui interdisent de faire plus de deux mandats.
C’est mis au vote, et le « peuple approuve démocratiquement ».
Lorsque l’employé continue de donner satisfaction à l’employeur, la mise en scène se transforme pour qu’à la fin du premier mandat, il fasse un deuxième et même engage « la révision de la Constitution » pour faire un troisième.
C’est mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».
Et quand il donne toujours satisfaction, une autre « révision » lui permet de faire un quatrième mandat et encore une « révision » pour un cinquième puis la présidence à vie.
C’est mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».
Et l’employeur peut aller jusqu’à la possibilité de passer la succession au fils.
C’est mis au vote et le « peuple approuve démocratiquement ».
Si le titre de « roi » est décerné à l’employé ─ comme c’est le cas dans les parcours d’usurpateurs dits « sultans », « émirs », « chefs tribaux » et autres ─ il est bien sûr dispensé de « se faire élire » et son fils[3] lui succède si les patrons le décident.
Ce n’est pas mis au vote, mais le « peuple applaudit démocratiquement ».
Le régime installé en Algérie, comme ses frères en Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes », et ailleurs, est immonde, infâme, abject, hideux, féroce, cruel.
Un régime de l’injustice, du vice, de l’abîme, du chaos.
Un régime du pillage, de la corruption dans tous les domaines.
Un régime de massacres, de carnages, de vols, de viols.
Un régime d’une arrogance et d’une cupidité indescriptibles.
Un régime de tous les trafics.
Un régime de débauchés.
Les mises en scène, les instrumentalisations, les mensonges, les humiliations, les pillages, les invasions, les massacres, les crimes, les cruautés, les destructions, les exterminations, les impostures, les malveillances, les perfidies, les travestissements, les supercheries, les fourberies, les camouflages, les leurres, les tromperies, les perversions, les trahisons, les viols, les tortures, les abjections, les cynismes et pire encore, n’élimineront jamais la résistance des populations.
  
BOUAZZA



[1] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[2] Il est élu par ses patrons, mais doit faire semblant d’être candidat afin que le peuple vote et que le peuple approuve démocratiquement.
[3] Parce qu’il a toujours un fils.
Il y a toujours une femme généreuse pour lui en donner un.

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