vendredi 18 octobre 2019

LA MARCHE QUE PERSONNE NE PEUT ARRÊTER

Ils marchent.
Des hommes, des femmes, des enfants.
Depuis combien de temps ?
Quelle distance ont-ils parcouru ?
Pour eux, le temps ne compte pas et ils ne mesurent pas l'espace.
Un immense souffle est en eux.
Le but est dans leur coeur et rien de ce qui est éphémère ne les atteint.
C’est la marche des croyants et des croyantes.[1]
La marche de ceux et de celles qui se rappellent de l’engagement.
La marche de ceux et de celles qui n’ont pas trahi.[2]
La marche des fidèles.
La marche des résistants.
La marche de l’Islaam.[3]
La marche que personne ne peut arrêter.
« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales,[4] les endurants et les endurantes,[5] les craignants et les craignantes,[6] les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évident ».[7]
Les croyants et les croyantes n’ont pas de pouvoir financier, pas de pouvoir économique, pas de pouvoir militaire, pas de pouvoir politique, pas de pouvoir médiatique, pas de pouvoir intellectuel, pas de pouvoir sur les publications, pas de pouvoir cinématographique, pas de pouvoir artistique, pas de pouvoir sportif.
Ils ont le pouvoir de résister à ceux et à celles qui veulent les empêcher de faire de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les tortures incessantes, les attaques brutales, les entreprises de démolition, les agressions multiples, les destructions massives, les invasions sans nombre, les crimes innombrables et autres pratiques immondes ne peuvent pas anéantir cette VÉRITÉ.
« Et l’avenir est à la piété ».[8] 

BOUAZZA



[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] La première trahison c’est d’abord la trahison de l’engagement envers Allaah.
ʺEt lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : ʺNe suis-Je pas votre Seigneur ?ʺ Ils dirent : ʺSi, nous en témoignonsʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf (le ʺrʺ roulé), L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
C’est dire que notre histoire commence avant notre apparition ici-bas.
Ce commencement est marqué par un engagement.
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid (les ʺrʺ roulés) note qu’il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent que Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 221.
Il est à rappeler qu’au cours de l’existence ici-bas, des changements interviennent : les uns respectent l’engagement, restent fidèles, d’autres oublient leur engagement, trahissent.
Et selon des modalités différentes, des cheminements divers, des voies multiples, certains peuvent se rappeler, retrouver ce qu’ils ont oublié, retourner à leur engagement.[2]
Lorsqu’une personne après des errements retourne à son engagement, c’est le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[3] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou une institution semblable ou différente, appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[4] Ceux et celles qui sont véridiques.
[5] Les patients et les patientes.
[6] Ceux et celles qui sont recueillis.
[7] Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
[8] Wa al’aaqiba littaqwaa.
Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Je ne fais que répéter ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :


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