samedi 31 octobre 2020

DES FLEURS POUR MA MÈRE

 Après des études universitaires en France, je suis rentré au Maroc en 1977,[1] avec mon épouse et notre premier fils.[2]
Au printemps de l’année d’après je crois, nous étions allés chez ma mère[3] à la campagne.
C’était à ‘icha[4] Mllouk, aux alentours de Tiddaas,[5], vers Hrcha,[6] sur la route de Walmaas,[7] dans le Moyen Atlas,[8] en pays Zmmour,[9] au Nord Ouest du Mghrib.[10]
J’aimais bien cet endroit.
Au printemps, des coquelicots et des marguerites embellissaient la nature, ajoutant du charme à la verdure des champs, où quelques vaches et autres bêtes, sous un ciel bleu, participaient à la symphonie des couleurs.
Mon épouse avait ramassé des fleurs, et avait décidé d’offrir son joli bouquer à ma mère.
C’était la première fois que ma mère vivait cela.
Chez elle, on n’offre pas des fleurs.
Je lui avais expliqué qu’en France, offrir des fleurs sert à traduire certains sentiments. sentiments.
Elle avait souri en prenant le bouquet, et m’avait  prié d’expliquer à mon épouse, qui ne parlait pas la même langue, qu’à la campagne, on les apprécie dans les champs, et les bêtes apprécient de les manger.
Ses yeux dégageaient ce que je garde dans mon coeur.
À la campagne en effet,[11] les populations aiment observer et admirer la beauté des champs fleuris, mais ne cueillent pas des fleurs pour les offrir.[12]  
 
BOU’AZZA
[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Nous sommes revenus en France, avec notre deuxième fils, en 1981, et nous y sommes toujours.
[3] Son existence ici-bas s’est achevée le samedi  28 juin 2008.
[4] La première lettre de ‘icha c’est la lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans l’alphabet français, et non la lettre i qui n’est donc pas écrite ici en lettre majuscule.
‘aa-i-cha mallouk, Aîcha Mellouk.
[5] Tiddas, à une cinquantaine de kilomètres de Lkhmiçaate (Khémisset) où nous étions installés.
[6] Le ʺrʺ roulé, Lhrcha.
Littéralement, cela peut s’appliquer à quelque chose de rêche, de rugueux (comme la prononciation l’indique déjà), mais c’est surtout une galette de semoule que l’on déguste avec du beurre du pays, du miel et du thé à la menthe.
[7] Walmas, Oulmaas, Oulmès.
[8] Nom donné à un massif montagneux.
[9] Le ʺrʺ roulé, Zemmour.
[10] Le ʺrʺ roulé, Maroc.
[11] du moins à cette époque
[12] Voir :
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vendredi 30 octobre 2020

COMME AVEC D’AUTRES ORIFICES


 Fraîchement marié, au soir des derniers jours de la première grossesse de son épouse, il participait en renifleur d’odeur d’orifices à boucher, à une soirée d’enfer : alcool, joints, musique, danse, et ce qui va avec.
Sa bite connaissait certains orifices de participantes et de participants à la soirée,[1] dont ceux d’une génitrice célibataire.
Cette génitrice célibataire avait un poste dit de responsabilité dans un média dit important.
Comme salariée de ce média, elle était chargée avec d’autres d’agresser, de dénigrer « l’islam »,[2] conformément aux désirs des employeurs.
Et emboîtant le pas à d’innombrables autres, elle affichait sa haine des croyantes parce qu’elles témoignent qu’il n’y a d’Allaah qu’en Allaah l’Unique,[3] et que Mohammad est le Messager d’Allaah, accomplissent la prière,[4] jeûnent,[5] acquittent le prélèvement purificateur,[6] se rendent au pèlerinage,[7] sont habillées en croyantes, couvrent leurs cheveux,[8] ne fréquentent pas les bars, ne vont pas dans les boîtes de nuit ou autres lieux de débauche, ont des relations sexuelles dans le cadre du mariage, ne s’adonnent pas à l’adultère,[9] ne prennent pas d’alcool, ne se droguent pas, ne mangent pas de porc.
Des femmes qui font de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Ces croyantes, avec les croyants, n’ont pas de pouvoir financier, pas de pouvoir économique, pas de pouvoir militaire, pas de pouvoir politique, pas de pouvoir médiatique, pas de pouvoir sur les publications, ou autres.
Ils ont le pouvoir de résister aux ennemis d’Allaah jusqu’à la fin de la vie ici-bas,[10] avec le soutien d’Allaah, Seigneur des univers,[11] le pouvoir de ne pas oublier que « l’avenir est à la piété ».[12]
Pour cela, le média qui employait la génitrice célibataire, et d’innombrables autres médias, n’arrêtaient pas[13] d’attribuer tous les maux aux croyantes et aux croyants,[14] considérés comme « un danger pour l’émancipation et la libération de la femme », comme des éléments qui alimentent « l’obscurantisme » qui ne permet les rapports sexuels que dans le cadre du mariage entre l’homme et la femme,[15] une menace contre « la liberté », « la culture », « les valeurs », « la raison », « la civilisation ».
La génitrice célibataire jouissait sur son lieu de travail,[16] d’une grande compétence de suceuse.
Son cul rayonnait, et elle s’y connaissait pour entretenir la flamme.
Toujours partante pour des échanges pénétrants, pour des ébats intergénérationnels, pour la baise sans frontières.
En rut, elle raffolait des assauts de fournisseurs de bites portés sur la sodomie.
Elle voulait garder la bite dans son derrière insatiable, et aussi l’avoir dans son vagin boulimique, la sentir entre ses seins, la prendre dans ses mains expertes pour la masser, la masturber, la mettre encore et encore dans sa bouche vorace de suceuse réputée auprès de beaucoup, parmi lesquels des époux et des pères qu’elle avait sucés, y compris au domicile conjugal des uns, des autres, et à son domicile bien sûr.
Elle aimait sucer des bites, lécher des vagins, et autres, se faire lécher devant et derrière.
Au cours de partouzes, elle se délectait en léchant le vagin fraîchement épilé d’une jeune épouse et mère, pendant qu’elle se faisait enculer par l’époux de celle-ci, à qui elle avait souvent fait des fellations. 
Elle se régalait  des senteurs de sexe, son parfum préféré.[17]
Une de ses collègues, salariée d’un autre média,[18] mariée, privilégiait des fournisseurs de bites beaucoup plus jeunes qu’elle.
C’est ce qu’elle cherchait en premier dans les partouzes où elle la retrouvait de temps à autre.
À la partouze d’avant, elle lui avait raconté que lors de son dernier voyage à l’étranger avec un caméraman plus jeune qu’elle,[19] dans un hôtel où ça baisait à tous les étages, après avoir fumé un joint dans la chambre, elle s’était débarrassée de sa lingerie fine et, entièrement nue, s’était penchée vers l’avant, prenant appui sur un meuble, exhibant ainsi son croupion que son accompagnateur s’était mis à renifler, pendant qu’elle fixait, avec gourmandise, le mur sur lequel trônait une copie du tableau de Gustave Courbet, ʺl’Origine du Mondeʺ.[20]
Elle se sentait valorisée, flattée, plus baisable encore, avec un fournisseur de bite beaucoup plus jeune qu’elle.
Le média qui l’employait, attribuait lui aussi tous les maux à l’Islaam, alimentait et entretenait cette imposture.
La soirée d’enfer battait son plein.
On se roulait des pelles, on se tripotait, on se faisait des fellations, on se léchait, on aménageait des moments pour se livrer à de multiples explorations anatomiques, on baisait dans des recoins, dans des chiottes, dans des véhicules, et n’importe où.
Des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels, des hétérosexuels, des suceuses, des masturbateurs, des gigolos, et autres, alimentaient et entretenaient cet « acquis civilisationnel » de la baise sans frontières.
S’afficher, se montrer, se faire voir, attirer l’attention, savourer des flatteries, se donner en spectacle, s’agiter dans tous les sens, faire tout et n’importe quoi pour être le centre d’intérêt, n’écouter que ses pulsions, que ses impulsions, ne faire qu’à sa tête.
Après quelques verres d’alcool, transportée par la musique, une épouse et mère en rut s’était lancée dans la danse et, arrivé derrière elle, le renifleur d’odeur d’orifices à boucher, lui avait posé les mains sur les hanches, en humant le croupion offert.
Il savait que comme d’autres putes,[21] la voiture de l’épouse et mère servait aussi aux explorations anatomiques.
Quelques jours après la soirée d’enfer, le renifleur d’odeur d’orifices à boucher avait droit au domicile conjugal, comme avec d’autres orifices.[22] 
 
BOU’AZZA
[1] Sur le marché de la baise sans frontières, elle est demandée par de multiples orifices d’épouses, de mères, d’époux, de pères, et autres.
[2] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
[3] Il n’y a de Divinité que Dieu, laa Ilaah illaa Allaah.
[4] Assalaate, assalaa.
[5] Le jeûne, assiyaame, assawme.
[6] Azzakaate.
[7] Alhajj.
[8] Mettent un foulard, qui rend hystériques ceux et celles qui veulent éradiquer l’Islaam.
[9] En dehors de l’Islaam, pour des femelles comme pour des mâles, avoir d’autres partenaires que l’époux ou l’épouse est courant.
C’est une pratique qui n’est pas incompatible avec le mariage qui en a besoin, récitent-ils, pour revisiter ʺla chastetéʺ, ʺbriserʺ la monotonie, ʺéviterʺ l’ennui, ʺrallumer la flammeʺ, se ʺrégénérerʺ, ʺréinventerʺ le couple, découvrir les saveurs du sexe de ʺla libertéʺ, vaincre les interdits ʺobscurantistesʺ, vivre les ʺavancées sociétalesʺ en matière de baise sans frontières.
[10] Addonyaa.
[11] Rabb al’aalamiine (le ʺrʺ roulé).
[12] Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
[13] Et n’arrêtent toujours pas.
[14] Almouminoune wa almouminaate.
[15] En France, la loi du 17 mars 2013 sur le mariage pour tous,  permet aux homosexuels de s’épouser entre eux, et aux lesbiennes de se marier entre elles.
C’est une pratique répandue dans plusieurs pays.
[16] Et ailleurs.
[17] Une femelle comme elle, participante aux partouzes, était réputée pour  narrer ses histoires de cul.
Elle avait une manière racoleuse de se toucher avec le pousse, l’annulaire sans alliance, de défaire des boutons en haut et en bas de sa robe entièrement déboutonnable, d’écarter les jambes pour laisser voir son sexe à l’étroit dans une petite culotte, puis de commencer la narration.
Ses ébats avec un fournisseur de bite rencontré dans un bar où elle se rendait lorsque son époux était absent, tenait l’auditoire en haleine :
ʺIl a suffi que nous nous regardions pour sentir l’irrésistible désir de baiser.
Je ne tenais plus.
Heureusement que l’hôtel à cet effet est juste au dessus du bar.
Un hôtel où je me suis déjà donnée à la baise.
Et pas qu’avec des mecs.
Á peine dans la chambre, nous nous sommes jetés l’un sur l’autre.
Avec frénésie.
L’odeur de sexe n’a pas tardé à se répandre.
Une odeur que j’aime.
Mon parfum préféré.
Le type déchirait grave.
Je savoure encore son doigté.
J’en redemandais.
Je voulais sa bite partout.
J’en étais folle.
Et lui était fou de mon cul, de mon vagin avec sa toison pubienne, que sa bite et sa langue faisaient chanter de ravissement.
Du sexe à n’en plus finir.
Le top de la baise.
Je mouille en y pensantʺ.
[18] Les médias appartiennent généralement à des détenteurs de gros capitaux et sont contrôlés par des individus dits décideurs, qui alimentent et entretiennent ce qui sert leurs intérêts dans le cadre d’une institution, d’un régime, d’un système, ou autres.
C’est dire que les journalistes et autres personnels des médias, sont des employés tenus de se soumettre à ce que veulent les employeurs.
Le discours sur ʺle journaliste au service de la véritéʺ par exemple, ne trompe que ceux et celles qui le veulent bien.
Les exécuteurs des ordres déversent, encore et toujours, le plein d’ordures en utilisant des mots et des images salis, enlaidis, abîmés, falsifiés, contaminés, détournés, trahis, dénaturés, nauséabonds pour grossir le flot de la pourriture qui dégouline de partout.
[19] Le média  qui l’employait l’envoyait de temps à autre à l’étranger, avec quelqu’un de son choix, plus jeune qu’elle, pour faire des reportages sur les faits d’armes des militaires des métropoles, chez les indigènes des colonies de « l’indépendance dans l’interdépendance », et autres.
[20] Copie d’un tableau représentant une femelle nue, allongée sur le dos, les jambes écartées, offrant son vagin avec sa toison pubienne.
[21] Une pute est une pute.
N’en déplaise à la pute qui joue à la sainte nitouche, tient à se faire appeler autrement, réclame, haut et fort, afin qu’elle continue d’alimenter et d’entretenir le faux, des appellations qui ne correspondent pas à ce qu’elle est en vrai,
[22] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
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jeudi 29 octobre 2020

RECONFINEMENT


 En raison de l’épidémie du coronavirus,[1] elle a vécu le premier confinement en France du 17 mars au 11 mai 2020.[2]
Un deuxième confinement vient d’être décidé et commencera demain 30 octobre, jusqu’au 1er décembre 2020,[3] ine chaa-e Allaah.[4]
Comme le reste de la population, elle est doit rester chez elle.
Si elle veut quitter son domicile, elle doit avoir une justification et se munir d’une attestation à cet effet.
Chez elle, elle utilise beaucoup une petite pièce.
Mais c’est incroyable ce qu’elle est spacieuse.
Recluse en apparence dans un espace réduit, elle marche dans l’immensurable.
Elle n’est jamais à l’étroit.
À la fin du premier confinement, en mai 2020, Elle s’était rendue au fleuve.
Elle aime s’y rendre, observer, méditer, se souvenir.[5]
Sereine, elle sait qu’elle avance dans l’impermanence d’ici-bas,[6] pour la permanence de la vie dernière.[7]
Quelqu’un dont elle avait beaucoup lu les livres, avait écrit :
« L’homme naît, vit ce qu’il vit et meurt. Il faut être prêt pour la mort comme pour la naissance ».[8]
Ce matin, comme elle le fait souvent, elle s’est installée sur un fauteuil face à une fenêtre qui permet de voir le ciel, et s’est mise à penser à un phénomène qui, paraît-il, prend de l’ampleur.
Le « hikikomori ».
Un terme japonais qui désigne une personne, jeune en général, qui, pour exprimer son désintérêt pour sa société, se met en retrait de cette société.
Elle se cloître dans un espace pendant un temps variable.
Pourquoi une personne agit-elle ainsi ?
Pourquoi se retranchement ?
Quelles sont les raisons de ce comportement ?
Fuir ?
Se cacher ?
Se protéger ?
Chercher ?
Elle a cessé de se poser des questions, et s’est mise à fredonner un air que lui chantait sa mère.
  
BOU’AZZA
[1] Covid 19.
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
[3] Et pourrait être prolongé jusqu’à la fin du mois de janvier 2021.
[4] Si Allaah veut.
[5] La Seine, où furent jetés le 17 octobre 1961, lors d’une manifestation de travailleurs originaires d’Afrique, contre le colonialisme français, des hommes, des femmes, des résistants traités de bougnoules, de sales arabes, de terroristes musulmans.
Elle n’oublie pas : sa mémoire remonte à l’aube de la vie.
S’agissant du système coloniali-impérialo-sioniste, elle connaît ses agressions, ses crimes, ses horreurs, ses carnages, ses orgies exterminatrices, ses massacres, ses destructions, ses démolitions, ses pratiques mensongères, sa haine, son  arrogance, ses campagnes de dénigrement, ses insultes, ses vexations, ses humiliations, ses manipulations, ses tromperies, ses attaques, ses recours au faux, son attachement à l’imposture.
[6] Addonyaa.
[7] Alaakhiraa (le ʺrʺ roulé), l’au-delà.
[8] Driss Chraïbi, Idriis Achchraaïbii (les ʺrʺ roulés).
Écrivain d’origine du Maroc, il est arrivé en France en 1945 pour des études universitaires.
Il n’avait pas encore vingt ans.
Il s’est installé dans ce pays et y a vécu jusqu’à la fin de son existence ici-bas survenue le premier avril 2007 à l’âge de 81 ans.
Il était dans la Drôme lorsqu’il a rejoint la vie dernière.
Son corps a été ramené au Maroc et enterré à Ddaar lbiida (Casablanca), où son père est également enterré.
Il a beaucoup écrit pour dire sa préoccupation de retrouver le pays de l’enfance.


mercredi 28 octobre 2020

NOTRE SEIGNEUR DESCEND AU CIEL LE PLUS BAS

 D’après Abou Horayra[1] qu’Allaah le bénisse, le Messager d’Allaah sur lui la bénédiction et la paix,[2] a dit :
« Notre Seigneur béni et exalté[3] descend chaque nuit au ciel le plus bas, lorsqu’il reste le dernier tiers de la nuit et dit : Qui m’invoque pour que Je lui réponde ? Qui me demande pour que Je lui donne[4] ? Qui sollicite mon pardon[5] pour que Je lui pardonne ? »[6]
[1] Les ʺrʺ roulés.
[2] Mohammad l’ultime Messager et Prophète, sur lui la bénédiction et la paix.
[3] Tabaaraka wa ta’aalaa (le ʺrʺ roulé).
[4] Pour que Je l’exauce.
[5] Qui demande mon pardon.
[6] Hadiite rapporté par Albokhaarii (le ʺrʺ roulé) et Moslim.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
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mardi 27 octobre 2020

LA LIBERTÉ D’EXPRESSION DISENT-ILS

Ceux qui rêvent d’en finir avec l’Islaam,[1] se référent à ce qu’ils appellent « la liberté d’expression » pour attaquer, insulter, dénigrer, injurier, calomnier, maltraiter, humilier, marginaliser, persécuter, menacer, pourchasser, opprimer, les croyants et les croyantes.[2]
Ces derniers doivent être empêchés de réagir pour ne pas porter atteinte à « la liberté d’expression » de ceux qui rêvent d’en finir avec l’Islaam ![3] 
 
BOU’AZZA
[1] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
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UN GESTE DES COLONIALISTES


 Au Maroc, les autorités du colonialisme Français ont utilisé mon grand-père paternel, comme elles se sont servies de plusieurs milliers d’autres dans divers territoires colonisés, pour combattre les personnes qui résistaient à l’occupation colonialiste.[1]
Il a été tué.
Les colonialistes ont décidé alors de faire un geste, et avaient décidé d’enrôler mon père dans le système scolaire mis en place pour certains enfants de ce que le colonialisme français appelait les indigènes.[2]
Sa famille, la tribu se sont opposées en vain à cette décision qui leur volait leur enfant pour le transformer en serviteur du colonialisme.
L’enseignement primaire avait lieu à Khémisset.[3]
Après l’école primaire, mon père a été admis au collège d’Azrou.[4]
Il a été marqué, comme d’autres, par un enseignant destiné à inoculer aux « élèves berbères »  l’attachement à la France colonialiste.
Mon père aimait répéter que grâce à cet enseignant, il était devenu « quelqu’un ».
Dans son parcours scolaire, il s’était révélé réceptif, et avait obtenu, comme prévu, un emploi subalterne dans l’administration colonialiste.
Avec « l’indépendance dans l’interdépendance », beaucoup de ceux qui avaient des emplois subalternes, avaient été « promus » : dans certaines couches des populations, ils étaient appelés « lfraneçawiyiine jjdaad ».[5]
Ainsi, mon père a été marqué, comme d’autres, par un enseignant viscéralement décidé à inoculer aux « élèves berbères » l’attachement à la France colonialiste.
Parmi les populations qui au départ s’opposaient au système scolaire mis en place par le colonialisme, des familles s’étaient mises à lutter afin que leurs enfants suivent « une scolarité  à la française, pour devenir des personnes importantes de l’État ».
C’est dans cet esprit que mon frère aîné a été envoyé pour des études universitaires en France.
Et c’est dans ce même esprit que je l’ai été aussi.[6] 
 
BOU’AZZA
[1] Le colonialisme, il faut le rappeler, encore le rappeler, toujours le rappeler, est un crime contre l’humanité.
[2] Avant que le Maroc ne soit colonisé, les hordes du sultan qui s’attaquaient, dès qu’elles en avaient la possibilité, à des populations pour les massacrer, s’emparer de leurs récoltes, de leur bétail, et autres, avaient poussé une partie de la population des ʺSmaa’laʺ de Bj’d (Boujad) aux environs de ouad zm (oued zem) à se réfugier chez les populations de Zmmour, avec qui ils utilisaient les mêmes pâturages de la plaine de Tadlaa, et auxquelles les hordes du sultan n’avaient jamais osé s’attaquer.
Mon arrière grand-père faisait partie des réfugiés.
Mon grand-père paternel avait alors grandi chez les Aït Hkm, et avait épousé une fille de Zmmour.
Mon grand-père paternel était engagé dans des forces supplétives de l’armée colonialiste française qui entre temps, avait pénétré la région (région de Tiddaas).
Lors d’opérations de ʺpacificationʺ, comme disent les armées d’occupation, mon grand-père paternel avait trouvé la mort.
Cette mort avait valu à mon père, en dépit de l’opposition des siens, d’être pris et enrôlé dans le système scolaire mis en place par les forces de l’occupation.
[3] Lkhmiçaate.
[4] Institution dite ʺberbéristeʺ faisant partie du système scolaire mis en place par les forces de l’occupation, colonialiste, destinée à ʺla formationʺ d’élèves indigènes (appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme aux populations des territoires colonisés), pour occuper des emplois subalternes dans l’administration du colonialisme français.
Beaucoup d’élèves de cette institution, dont mon père, avaient occupés des postes ʺimportantsʺ, au lendemain de ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ .
ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ, statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc, occupé par la France, l’Espagne, et autres, occupation dite ″protectorat″, le système colonialo-impérialo-sioniste a transformé le sultanat moribond, en monarchie héréditaire, dite de "droit divin".
Le sultan, protégé, est alors devenu roi, au service de ce système.
[5] Le ʺrʺ roulé.
Les nouveaux français.
[6] Certes je ne pouvais pas rester à Rabat dont je ne supportais pas le climat en raison de mon asthme.
La seule ville où je pouvais entreprendre des études universitaires à l’époque, était Rabat, arribaate, rrbaate (le ʺrʺ roulé), mais mon père a décidé de m’envoyer en France dans l’esprit que j’ai indiqué.
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lundi 26 octobre 2020

« LA FRANCE LIBRE » SUR LES TERRES COLONISÉES

Lorsque l’armée allemande, sans coup férir, a occupé la France en 1940,[1] le général de Gaulle, dans son appel du 18 juin de la même année, appel lancé à partir de Londres, en Grande-Bretagne, pour la résistance, la République de « la France libre »,[2] s’est installée en territoire colonisé.[3]
Le colonialisme de la République française, crime contre l’humanité, continuait ses horreurs contre les populations en Afrique et dans d’autres territoires colonisés.
Les richesses étaient toujours pillées, et la chair à canon ne manquait pas.
Depuis la guerre de 1914[4] contre l’Allemagne, la République française avait enrôlé déjà des indigènes[5] par centaines de milliers, pour servir de chair à canon dans les massacres colonialistes et les guerres pour la défense des intérêts de la métropole.
Après l‘intervention de l’armée USA,[6] la France a fêté la libération le 8 mai 1945.
Ce même jour de cette année, l’armée française a exterminé des milliers de personnes dans des territoires occupés par le colonialisme français en Afrique du Nord et d’autres dans divers territoires colonisés.
Il est important de répéter, encore répéter, toujours répéter ce que certains et certaines veulent effacer.
Le 8 mai 1945 pour les indigènes, l’armée française a continué d’exterminer des personnes qui combattaient l’occupation et résistaient au colonialisme.
Dans les colonies, depuis « l’indépendance dans l’interdépendance »,[7] la métropole poursuit son imposture.[8]
Ainsi, en Afrique, la merde continue de gicler de partout.
Nauséabonde.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Le système colonialo-impérialo-sioniste alimente, entretient, répand toujours les horreurs.
Les employés des colonies mis à la « tête » des « États » par les employeurs de ce système contribuent à faire de ce continent une décharge d’immondices dans tous les domaines.
Ce qui a été appelé « l’indépendance dans l’interdépendance », n’a pas débarrassé les populations des colonies des massacres, des carnages, des destructions, des pillages, des génocides, des déportations, des enfermements, des viols, des tortures, des haines, des humiliations, des corruptions, des débauches, des horreurs.
La République[9] qui considère des pays de ce continent comme sa chose, saisit certaines occasions pour disserter sur les tas de droits,[10] l’étable de la loi,[11] et autres, en maintenant les persécutions, les oppressions, les destructions.
Et au nom de ce qui est appelé « le devoir de mémoire », elle accorde une énorme importance aux commémorations d’autoglorification : flot constant de publications, de films, d’images, de conférences, de discours, de cérémonies, d’hommages, de décorations, célébrant la République, « la grandeur universelle de la France éternelle ».[12] 
 
 
BOU’AZZA
[1] Selon le calendrier dit grégorien.
Début de ce qui a été appelé la seconde guerre mondiale.
[2] Par opposition à la République de ʺla France collaborationnisteʺ du maréchal Pétain.
[3] Le 26 octobre 1940, le général de gaulle a annoncé au Congo l’installation de la capitale ʺde la France libreʺ à Brazzaville.
[4] Dite première guerre mondiale.
[5] Appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme, la métropole, aux populations des territoires colonisés, la colonie.
[6] United States of America, les États unis d’Amérique.
[7] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[8] On peut parler de ʺcolopolesʺ (contraction des mots "colonies" et "métropoles") afin d’illustrer les interventions de la métropole en Afrique, et dans d’autres colonies, pour maintenir la domination et entretenir des régimes mis en place à cet effet.
[9] Institution dont se réclament pratiquement tous les ʺÉtatsʺ du monde, mais qui est présentée en France comme un immense privilège réservé à ce seul pays.
[10] L’État de droit.
[11] Les tables de la loi.
[12] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://raho.over-blog.com
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http://voyageur-autre.blogspot.com
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