Un
deuxième confinement vient d’être décidé et commencera demain 30 octobre,
jusqu’au 1er décembre 2020,[3] ine
chaa-e Allaah.[4]
Comme
le reste de la population, elle est doit rester chez elle.
Si elle veut quitter son domicile, elle doit avoir une justification et se munir d’une attestation à cet effet.
Chez elle, elle utilise beaucoup une petite pièce.
Mais c’est incroyable ce qu’elle est spacieuse.
Recluse en apparence dans un espace réduit, elle marche dans l’immensurable.
Elle n’est jamais à l’étroit.
À la fin du premier confinement, en mai 2020, Elle s’était rendue au fleuve.
Elle aime s’y rendre, observer, méditer, se souvenir.[5]
Sereine, elle sait qu’elle avance dans l’impermanence d’ici-bas,[6] pour la permanence de la vie dernière.[7]
Quelqu’un dont elle avait beaucoup lu les livres, avait écrit :
« L’homme naît, vit ce qu’il vit et meurt. Il faut être prêt pour la mort comme pour la naissance ».[8]
Ce matin, comme elle le fait souvent, elle s’est installée sur un fauteuil face à une fenêtre qui permet de voir le ciel, et s’est mise à penser à un phénomène qui, paraît-il, prend de l’ampleur.
Le « hikikomori ».
Un terme japonais qui désigne une personne, jeune en général, qui, pour exprimer son désintérêt pour sa société, se met en retrait de cette société.
Elle se cloître dans un espace pendant un temps variable.
Pourquoi une personne agit-elle ainsi ?
Pourquoi se retranchement ?
Quelles sont les raisons de ce comportement ?
Fuir ?
Se cacher ?
Se protéger ?
Chercher ?
Elle a cessé de se poser des questions, et s’est mise à fredonner un air que lui chantait sa mère.
BOU’AZZA
[1] Covid 19.
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
[3] Et pourrait être prolongé jusqu’à la fin du mois de janvier 2021.
[4] Si Allaah veut.
[5] La Seine, où furent jetés le 17 octobre 1961, lors d’une manifestation de travailleurs originaires d’Afrique, contre le colonialisme français, des hommes, des femmes, des résistants traités de bougnoules, de sales arabes, de terroristes musulmans.
Elle n’oublie pas : sa mémoire remonte à l’aube de la vie.
S’agissant du système coloniali-impérialo-sioniste, elle connaît ses agressions, ses crimes, ses horreurs, ses carnages, ses orgies exterminatrices, ses massacres, ses destructions, ses démolitions, ses pratiques mensongères, sa haine, son arrogance, ses campagnes de dénigrement, ses insultes, ses vexations, ses humiliations, ses manipulations, ses tromperies, ses attaques, ses recours au faux, son attachement à l’imposture.
[6] Addonyaa.
[7] Alaakhiraa (le ʺrʺ roulé), l’au-delà.
[8] Driss Chraïbi, Idriis Achchraaïbii (les ʺrʺ roulés).
Écrivain d’origine du Maroc, il est arrivé en France en 1945 pour des études universitaires.
Il n’avait pas encore vingt ans.
Il s’est installé dans ce pays et y a vécu jusqu’à la fin de son existence ici-bas survenue le premier avril 2007 à l’âge de 81 ans.
Il était dans la Drôme lorsqu’il a rejoint la vie dernière.
Son corps a été ramené au Maroc et enterré à Ddaar lbiida (Casablanca), où son père est également enterré.
Il a beaucoup écrit pour dire sa préoccupation de retrouver le pays de l’enfance.
Si elle veut quitter son domicile, elle doit avoir une justification et se munir d’une attestation à cet effet.
Chez elle, elle utilise beaucoup une petite pièce.
Mais c’est incroyable ce qu’elle est spacieuse.
Recluse en apparence dans un espace réduit, elle marche dans l’immensurable.
Elle n’est jamais à l’étroit.
À la fin du premier confinement, en mai 2020, Elle s’était rendue au fleuve.
Elle aime s’y rendre, observer, méditer, se souvenir.[5]
Sereine, elle sait qu’elle avance dans l’impermanence d’ici-bas,[6] pour la permanence de la vie dernière.[7]
Quelqu’un dont elle avait beaucoup lu les livres, avait écrit :
« L’homme naît, vit ce qu’il vit et meurt. Il faut être prêt pour la mort comme pour la naissance ».[8]
Ce matin, comme elle le fait souvent, elle s’est installée sur un fauteuil face à une fenêtre qui permet de voir le ciel, et s’est mise à penser à un phénomène qui, paraît-il, prend de l’ampleur.
Le « hikikomori ».
Un terme japonais qui désigne une personne, jeune en général, qui, pour exprimer son désintérêt pour sa société, se met en retrait de cette société.
Elle se cloître dans un espace pendant un temps variable.
Pourquoi une personne agit-elle ainsi ?
Pourquoi se retranchement ?
Quelles sont les raisons de ce comportement ?
Fuir ?
Se cacher ?
Se protéger ?
Chercher ?
Elle a cessé de se poser des questions, et s’est mise à fredonner un air que lui chantait sa mère.
[1] Covid 19.
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
[3] Et pourrait être prolongé jusqu’à la fin du mois de janvier 2021.
[4] Si Allaah veut.
[5] La Seine, où furent jetés le 17 octobre 1961, lors d’une manifestation de travailleurs originaires d’Afrique, contre le colonialisme français, des hommes, des femmes, des résistants traités de bougnoules, de sales arabes, de terroristes musulmans.
Elle n’oublie pas : sa mémoire remonte à l’aube de la vie.
S’agissant du système coloniali-impérialo-sioniste, elle connaît ses agressions, ses crimes, ses horreurs, ses carnages, ses orgies exterminatrices, ses massacres, ses destructions, ses démolitions, ses pratiques mensongères, sa haine, son arrogance, ses campagnes de dénigrement, ses insultes, ses vexations, ses humiliations, ses manipulations, ses tromperies, ses attaques, ses recours au faux, son attachement à l’imposture.
[6] Addonyaa.
[7] Alaakhiraa (le ʺrʺ roulé), l’au-delà.
[8] Driss Chraïbi, Idriis Achchraaïbii (les ʺrʺ roulés).
Écrivain d’origine du Maroc, il est arrivé en France en 1945 pour des études universitaires.
Il n’avait pas encore vingt ans.
Il s’est installé dans ce pays et y a vécu jusqu’à la fin de son existence ici-bas survenue le premier avril 2007 à l’âge de 81 ans.
Il était dans la Drôme lorsqu’il a rejoint la vie dernière.
Son corps a été ramené au Maroc et enterré à Ddaar lbiida (Casablanca), où son père est également enterré.
Il a beaucoup écrit pour dire sa préoccupation de retrouver le pays de l’enfance.
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