Un peu partout dans
Paris et sa région, des hommes, des femmes, des enfants marchent.
Pour soutenir la résistance des Indigènes[1] contre le colonialisme français, le crime contre l’humanité.
Des basanés.
D'habitude, ils passent inaperçus.
Ils quittent rarement leurs réserves et les lieux où ils triment.
Et les voilà subitement en masse.
Comment est-ce possible ?
Comment osent-ils devenir visibles ?
Ils marchent.
Des hommes, des femmes, des enfants.
Depuis combien de temps ?
Quelle distance ont-ils parcouru ?
Pour eux, le temps ne compte pas et ils ne mesurent pas l'espace.
Un immense souffle est en eux.
Le but est dans leur coeur et rien de ce qui est éphémère ne les atteint.
Ce qui doit être sera.
Ils s'approchent de la Seine au rythme de battements tels ceux du coeur de la mère que tout enfant béni garde en lui.
Une marche pleine d’espoir.
On aurait dit l'aube de la vie.
Un peu partout, des rangs noirs formés par des forces dites de l'ordre.
Mohammad sourit à sa mère qui lui caresse les cheveux ; il serre fort la main de son père.
Les rangs noirs explosent, des véhicules ternes vrombissent.
L'arsenal du maintien de l'ordre se répand en un déversement de haine.
Les marcheurs sont encerclés.
Dans Paris et sa région, plus de douze mille arrestations.
Des camps de détention, de torture.
Des blessés.
Des tués.
Des corps d'hommes, de femmes, d'enfants jetés dans la Seine.
Des moyens dits d'information ont informé :
Des semeurs de désordre, terroristes musulmans, ont été mis hors d’état de nuire.
La liberté.
Taratata.
L’égalité.
Taratata.
La fraternité.
Taratata.
Le fleuve coule.
Je pense à ceux et à celles qui ont été jetés dans la Seine le 17 octobre 1961.[2]
Pour soutenir la résistance des Indigènes[1] contre le colonialisme français, le crime contre l’humanité.
D'habitude, ils passent inaperçus.
Ils quittent rarement leurs réserves et les lieux où ils triment.
Et les voilà subitement en masse.
Comment est-ce possible ?
Comment osent-ils devenir visibles ?
Ils marchent.
Des hommes, des femmes, des enfants.
Depuis combien de temps ?
Quelle distance ont-ils parcouru ?
Pour eux, le temps ne compte pas et ils ne mesurent pas l'espace.
Un immense souffle est en eux.
Le but est dans leur coeur et rien de ce qui est éphémère ne les atteint.
Ce qui doit être sera.
Ils s'approchent de la Seine au rythme de battements tels ceux du coeur de la mère que tout enfant béni garde en lui.
Une marche pleine d’espoir.
On aurait dit l'aube de la vie.
Un peu partout, des rangs noirs formés par des forces dites de l'ordre.
Mohammad sourit à sa mère qui lui caresse les cheveux ; il serre fort la main de son père.
Les rangs noirs explosent, des véhicules ternes vrombissent.
L'arsenal du maintien de l'ordre se répand en un déversement de haine.
Les marcheurs sont encerclés.
Dans Paris et sa région, plus de douze mille arrestations.
Des camps de détention, de torture.
Des blessés.
Des tués.
Des corps d'hommes, de femmes, d'enfants jetés dans la Seine.
Des moyens dits d'information ont informé :
Des semeurs de désordre, terroristes musulmans, ont été mis hors d’état de nuire.
La liberté.
Taratata.
L’égalité.
Taratata.
La fraternité.
Taratata.
Le fleuve coule.
Je pense à ceux et à celles qui ont été jetés dans la Seine le 17 octobre 1961.[2]
BOU’AZZA
[1] Le mot ʺindigènesʺ est une appellation
arrogante et méprisante donnée par le colonialisme, la métropole, aux
populations des territoires colonisés, la colonie.
Les originaires
d’Afrique, les nègres, les bamboulas, même français, et surtout les bougnoules,
les ratons, les melons, même français, c’est à dire les arabes, donc les
musulmans, car pour la métropole c’est du pareil au même.
La métropole recours sciemment à l’amalgame, à la confusion entre ʺethnieʺ, ʺcroyanceʺ, ʺdélinquanceʺ.
Ainsi, pour parler d’hommes et de femmes originaires d’Afrique du Nord par exemple, des ʺmaghrébinsʺ, la métropole use de connotations négatives pour dire les ʺarabesʺ, c’est à dire les ʺmusulmansʺ, autrement dit des ʺviolentsʺ, des ʺvoleursʺ, des ʺvioleursʺ, des ʺassassinsʺ et autres.
Pour cela, la gauche, la droite, et autres, avec leurs ʺdiverses variantesʺ, sont interchangeables.
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
Avec un titre qui change, c’est le même texte que je reprends, et que je reprendrai encore et encore, ine chaa-e Allaah (si Allaah veut).
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
La métropole recours sciemment à l’amalgame, à la confusion entre ʺethnieʺ, ʺcroyanceʺ, ʺdélinquanceʺ.
Ainsi, pour parler d’hommes et de femmes originaires d’Afrique du Nord par exemple, des ʺmaghrébinsʺ, la métropole use de connotations négatives pour dire les ʺarabesʺ, c’est à dire les ʺmusulmansʺ, autrement dit des ʺviolentsʺ, des ʺvoleursʺ, des ʺvioleursʺ, des ʺassassinsʺ et autres.
Pour cela, la gauche, la droite, et autres, avec leurs ʺdiverses variantesʺ, sont interchangeables.
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
Avec un titre qui change, c’est le même texte que je reprends, et que je reprendrai encore et encore, ine chaa-e Allaah (si Allaah veut).
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
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