jeudi 19 novembre 2020

MENACE VESTIMENTAIRE

Un procureur de la République, même bénéficiant de la protection policière, a fait appel à la Brigade Anti-Criminalité,[1] le dimanche 17 janvier 2016,[2] lorsqu’il a cru apercevoir une « djellaba »,[3] portée par un suspect, à l’entrée de la résidence, sous surveillance, où il a un appartement.
Pour ce serviteur de la République,[4] comme pour d’innombrables autres en France, porter une « djellaba » renvoie à ce qui est appelé « le monde arabe », c’est à dire « aux musulmans », donc « aux islamistes », et par conséquent « aux terroristes » : c’est comme la barbe,[5] le foulard,[6] ou une robe longue.[7]
Hormis le procureur de la République, personne n’a cru apercevoir la « djellaba ».
Les caméras de surveillance de la résidence, n’ont pas filmé de « djellaba », et la BAC n’a donc pas pu procéder à l’arrestation de cette menace vestimentaire.
Le procureur de la République qui a cru apercevoir la « djellaba », reste convaincu de ce qu’il a avancé.
C’est dire qu’il est très important que quiconque aperçoit, ou croit apercevoir une menace vestimentaire, « jdellaba », foulard ou robe longue par exemple, de faire preuve d’esprit ré-pub-licain, et de contacter les services de sécurité de la Ré-pub-lique, pour éradiquer le terrorisme. 
 
BOU’AZZA
[1] La BAC.
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
[3] Jllaba, vêtement long avec capuche, porté par des hommes ou des femmes, le plus souvent en Afrique du Nord.
[4] Qui a bénéficié d’une promotion.
[5] Tout barbu ʺà tête musulmaneʺ est une menace dangereuse.
[6] Dit "voile", "tchador" et autres avec des connotations de mépris, des attaques, des insultes, des dénigrements, des injures, des accusations, des mensonges, des calomnies, des falsifications, des maltraitances, des humiliations, des marginalisations, des menaces, et de multiples autres agressions, est désigné comme "signe d’oppression".
Des textes ont été mis en place pour condamner le port du foulard dans des lieux dits publics.
Pour les opposantes et les opposants au foulard, y compris dans les pays où sévissent des "États" dits "musulmans", il est bon de se défouler contre celles qui le portent, cibles des surenchères en tous genres, au nom de la "modernité", du "progrès" et autres balivernes supposées vouloir signifier "vivre avec son temps".
Ces opposantes et ces opposants s’attaquent aux femmes parce qu’elles se couvrent les cheveux, ne sont pas dévêtues, ne fréquentent pas les bars, ne vont pas dans les boîtes de nuit, n’ont pas de rapports sexuels en dehors du mariage, ne s’adonnent pas à l’adultère, ne vont pas à des soirées ou autres pour tomber dans la débauche, ne se droguent pas, et autres.
Ces opposantes et ces opposants, au service de l’imposture, éructent, perdent tout sens de la retenue, usent de toutes les insanités pour semer le désordre.
En dépit de tout cela, en France par exemple,, des femmes issues du processus migratoire né du colonialisme français en Afrique, des femmes françaises dites de "souche", des femmes françaises autres, continuent de porter ce foulard.
[7] Des jeunes filles sont exclues des établissements scolaires pour port de robe longue : en Ré-pub-lique, c’est pire que port d’armes prohibées. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire