C’est en Algérie colonisée par la France, où il
passait du temps, qu’Étienne Dinet[1] est
retourné à la croyance.[2]
Cela
rappelle que les êtres humains naissent croyants.[3]
Des
changements interviennent ensuite, tout au long de l’existence ici-bas.
Les
uns, par exemple gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains,
selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples
y retournent.
C’est le retour d’un cœur dans sa patrie, comme l’a
écrit Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Mohammad Açad,[4] après
son retour à l’Islaam.[5]
Il
n’y a d’autre Ilaah[6]
qu’Allaah.
Témoigner
de l’unicité.[7]
C’est
ce que tous les Prophètes et Messagers, d’Aadame à Mohammad sur eux la
bénédiction et la paix,[8] ont été
chargés de transmettre.
« Le pèlerinage à la maison sacrée d’Allah »,[9] fait
partie des écrits réalisés avec Slimaane Ibn Ibrahiim,[10] et constitue
un récit du pèlerinage qu’ils ont accompli ensemble en 1929, peu de temps avant
la mort d’Étienne Dinet à Paris au mois de décembre de la même année.
Ce livre n’est pas « une oeuvre de littérateurs
ou de savants ; il est l’oeuvre de croyants qui n’ont pris aucune note,
aucun dessin, aucune photographie pendant leur séjour dans le Territoire Sacré,
mais qui ont été tellement bouleversés devant les grandioses cérémonies du
pèlerinage et devant les paysages extraordinaires du Hidjaz[11] que le
souvenir de ces cérémonies et de ces paysages est resté inaltérablement gravé
dans leurs yeux et dans leur coeurs ».[12]
Alhajj[13] est
l’un des piliers de l’Islaam.
« Et c’est un devoir envers Allaah pour les gens
qui ont les moyens, de faire le pèlerinage de la Maison ».[14]
Les croyants et les croyantes,[15]
pubères et sains d’esprit, sont tenus, lorsqu’ils le peuvent,[16] à
un moment déterminé de l’année[17]
et selon des règles précises,[18]
d’accomplir le pèlerinage à la Maison Sacrée d’Allaah,[19]
une fois durant l’existence ici-bas, ou plus s’ils le veulent.
Le pèlerinage était connu par les croyants et les croyantes
avant la mission confiée par Allaah à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager
sur lui la bénédiction et la paix.[20]
De manière générale, ce récit contient des détails sur les
étapes du voyage, à l’aller et au retour, avec ce qu’elles réservent de
désagréable et de condamnable, [21] sur
les déplacements dans la région pour l’accomplissement des différents actes du
pèlerinage, sur les désagréments liés à ces déplacements, même lorsqu’ils sont parfois
d’un grand luxe pour l’époque dans cette région et par rapport au simple pèlerin,[22] sur
les dangers encourus par une personne occidentale qui retourne à l’Islaam, mais
dont la sincérité peut être mise en doute, sur Almadiina,[23]
sur Makka,[24] sur les divers lieux
d’accomplissement du pèlerinage,[25] sur
ses obligations et autres, sur quelques observations, en appendice, au sujet de
récits de « pèlerinage » à Makka, de quelques Européens dits
« convertis » à l’Islaam, comme Burckhardt ou Burton.
Des informations donc sur de multiples données de l’époque,
avec de temps à autre, quelques brèves incursions dans l’histoire, certaines
interprétations, ainsi que des comparaisons.
Avant Makka, le récit traite du séjour à Almadiina, c’est à
dire de la visite[26] pour
saluer Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la
paix, mort et enterré dans cette cité.
Cette visite qui ne fait pas partie des prescriptions
relatives au pèlerinage proprement dit et qui dure quelques jours, s’effectue
soit avant les obligations du Hajj,[27]
soit après.
Les croyants et les croyantes se rendent devant l’une des
chambres où Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, est enterré, la chambre
qu’il partageait avec son épouse ‘Aaicha[28]
qu’Allaah la bénisse.
Cette chambre est dans la mosquée que l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paix a contribué à construire[29]
après alhijra,[30]
Le récit rappelle des épisodes se rapportant à la vie de
Mohammad sur lui la bénédiction et la paix et à sa résistance à la tête des
croyants et des croyantes contre les ennemis de l’Islaam.
Lorsque la visite pour saluer Mohammad sur lui la
bénédiction et la paix a été effectuée avant le pèlerinage, alihraam[31]
se fait au lieu[32]-dit Aabar ‘Aliyy,[33]
sur le chemin de Makka.
Se mettre en ihraam se traduit par l’abstention d’avoir des
rapports conjugaux, nécessite de se raser,[34] de
procéder à la coupe des cheveux,[35] de
se tailler les ongles, de se laver,[36] de
faire les ablutions et pour les hommes, de mettre une « tenue »
composée de « deux pagnes sans coutures, l’un entourant la taille, l’autre
passant par-dessus l’épaule gauche, laissant l’épaule et le bras droit
découverts, de se chausser de sandales et de rester la tête nue ».[37]
Contrairement à l’homme, aucune « tenue »
spéciale n’est demandée à la femme, qui porte donc les habits de son choix.[38]
Les pèlerins ont l’intention[39] de ce
qu’ils vont accomplir, font une prière de deux rak’aate[40] « récitant
dans la première, la fatiha[41]
et la sourate des infidèles,[42]
et, dans la seconde, la sourate de l’unité[43] ».[44]
« Me
voici devant Toi ô Allaah, me voici devant Toi.
Me
voici devant Toi, Tu n’as pas d’associé me voici devant Toi.
La
louange et la grâce t’appartiennent ainsi que la royauté, Tu n’as pas
d’associé ».[48]
Et c’est dans cet état qu’ils prennent la direction d’alka’ba
à Makka :
« [...] c’est avec une palpitante émotion que nous
approchons de ce ʺcoeur de l’Islamʺ vers lequel, comme le sang dans les veines,
affluent toutes les prières[49]
de tous les coins de l’horizon pour le vivifier ».[50]
Commence alors attawaaf. [51]
l’épaule
gauche est tournée du côté de la pierre noire[52] que le
pèlerin salue en étendant la main dans sa direction, lorsqu’il ne peut pas
l’approcher pour la toucher ou l’embrasser.
Il y a lieu de rappeler ici que lorsque Mohammad sur
lui la bénédiction et la paix s’est rendu, avec des croyants et des croyantes
pour accomplir Al’omra[53] alors
que Makka, était encore occupée par les ennemis de l’Islaam, ceux-ci
s’attendaient à le voir, avec ceux et celles qui l’accompagnaient, dans un état
de misère, de dénuement, de faiblesse, d’épuisement et autres qui ne pouvait
que réjouir ceux et celles qui s’opposent au Message d’Allaah.
L’ultime
Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix et les autres croyants
et croyantes, en dépit d’un voyage de centaines de kilomètres, dans les dures
conditions de l’époque, ont accompli attawaaf dans une discipline, un
recueillement, une force, un élan, une vivacité, une ardeur, un enthousiasme et
une foi magnifiques.
Parmi
les sept tournées prescrites, les trois premières ont été accomplies d’un pas
vigoureux, décidé, accéléré, rapide,[54]
démentant tous les « pronostics » malveillants des ennemis du
Seigneur des univers.[55]
Les
quatre tournées suivantes ont été accomplies lentement, toujours avec
assurance, détermination et reconnaissance envers le Créateur.[56]
Il
faut faire de son mieux pour procéder ainsi en invoquant Allaah.
Léopold
Weiss qui, à son retour à la croyance, a choisi de s’appeler Mohammad Açad,
écrit :
« Les mouvements corporels du pèlerin autour (de la
Kaaba) symbolisent l’activité humaine, signifiant que, non seulement nos
pensées et sentiments – tout ce que comprend l’expression «vie intérieure» –,
mais aussi notre vie extérieure et active, nos actions et efforts pratiques
doivent avoir Dieu[57]
pour centre. […].
Je marchais et, à mesure que les minutes passaient, tout ce
qui avait été petit et amer dans mon cœur me quittait et je devins partie d’un
courant circulaire. Était-ce donc la signification de ce que nous faisions :
devenir conscient que l’on est partie d’un mouvement sur une orbite ?
Était-ce, peut-être la fin de toutes les confusions ? Et
les minutes se dissolvaient, le temps s’arrêtait et c’était le centre de
l’univers […][58] ».[59]
« Ayant
terminé notre thouaf[60] et
profitant d’une légère éclaircie dans la foule, nous pouvons arriver jusqu’à la
Pierre Noire et la baiser en récitant les paroles de repentir devant le Dieu
Unique,[61] qui
doivent être prononcées en même temps.[62] Cette
pierre est bien telle que Burckhardt[63] et Burton[64] l’ont
décrite : placée à 1m.50 environ au dessus du sol, composée de plusieurs
fragments soudés ensemble, noire avec quelques reflets rougeâtres, luisante et
extrêmement douce au toucher. Le seul détail que nous avons trouvé différent
est dans le cadre d’argent qui entoure la pierre et qui nous a paru beaucoup
plus large et plus profond que celui de leurs descriptions, à tel point que la
tête du pèlerin qui baise la pierre y disparaît presque tout entière[65] ».[66]
Lorsque
attawaaf est terminé, les pèlerins continuent les invocations au moltazame,
entre la pierre noire et la porte d’alka’ba, puis accomplissent une prière de
deux rak’aate à maqaame Ibraahiime,[67] avant
d’aller boire l’eau de zamzam.[68]
Assa’y[69] peut ensuite
commencer et il consiste à effectuer sept fois le va-et-vient entre assafaa et
almarwa,[70]
en commençant par assafaa et en terminant par almarwa.
Á
l’origine, c’était le nom de deux collines.[71]
Assa’y
se fait avec une cadence accélérée[72] par
moments, en souvenir de Hajar[73]
qu’Allaah la bénisse, l’épouse d’Ibraahiime et la mère d’Ismaa’iil bénédiction
et paix sur eux, qui courut de l’une à l’autre colline, dans l’espoir de
trouver un peu d’eau pour son enfant mourant de soif dans le désert.[74]
Les
invocations accompagnent ces actes et tous les actes du pèlerinage.
Á la
fin du sa’y, le petit pèlerinage est alors terminé.
Les
pèlerins se coupent les cheveux[75] et
quittent alihraam en attendant le huitième jour du mois de dou alhijja afin de
se remettre de nouveau en ihraam pour Alhajj.[76]
En
se remettant en état de sacralisation, c’est une sorte de répétition de ce qui
a été accompli auparavant, mais l’intention est qu’il s’agit d’Alhajj.
Les
pèlerins[77]
se rendent à Minane,[78] à
quelques kilomètres à l’Est de Makka, y passent la nuit et se rendent le
lendemain à Jabal ‘Arafaate.[79]
Quiconque
ne se rend pas à ‘Arafaate, n’a pas accompli Alhajj.
Alwoqouf[80] au Mont
‘Arafaate est une condition sans laquelle le pèlerinage est considéré comme
n’ayant pas été accompli.
Les
pèlerins se retrouvent tous au même lieu, le même jour.
Ensemble,
hommes et femmes devant Allaah.[81]
Le Mont
‘Araafate, « du milieu duquel se détache une colline rocailleuse surmontée
d’une tour blanche. Cette colline, en plus du nom d’Arafat, donné également à
la plaine qui l’entoure, porte le nom particulier de Djebel[82] Er
Rahma[83]
(montagne de la Miséricorde) et elle est le but vers lequel se dirigent tous
les pèlerins[84] ».[85]
Mohammad
Hamiid Allaah rappelle Alhajj[86] de
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix et alwoqouf à
‘Arafaate où il a fait entendre à quelques cent quarante mille pèlerins son
sermon mettant l’accent sur les points suivants :
Défense
des droits de l’homme en matière non seulement de personne et de propriété,
mais aussi d’honneur.
Importance
de l’honnêteté dans les transactions.
Insistance
sur l’abolition de l’intérêt[87] dans
les prêts.
Condamnation
de la guerre intestine déclarée comme mécréance.
Rejet
du calendrier luni-solaire avec intercalation, et institution des mois purement
lunaires.
Rappel
des droits et obligations des couples mariés.
Importance
de l’établissement d’une société où règne l’égalité de tous les êtres humains
et où la distinction ne se fait que par la piété.[88]
Insistance
sur l’attachement à Alqoraane et à Assonna.[89]
Mohammad
Hamiid Allaah rappelle la révélation faite à cette occasion, à l’ultime
Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix :
« Aujourd’hui,
J’ai parachevé pour vous votre religion, et J’ai accompli sur vous Mon bienfait
et J’ai agréé pour vous l’Islaam comme religion ».[90]
« Cette
révélation, venant conclure le sermon du Prophète,[91] souleva
dans toute l’assemblée le plus pur des enthousiasmes.
Pourtant
Abou Bakr,[92]
loin de s’associer à l’allégresse générale, fut saisi d’une intense mélancolie
et ne put retenir ses larmes. Il songeait que la grâce du Tout-Puissant étant
accomplie, la mission de Mohammed[93] était
terminée, et il redoutait de le voir disparaître bientôt de ce monde...Les
ombres bleues du soir s’étaient répandues sur la vallée et sur les flancs de
l’Arafat. Seul au sommet et dominant l’immense foule des pèlerins, le Prophète,[94] monté
sur sa haute chamelle, demeurait encore illuminé par les rayons du couchant.
Ses regards extasiés par la foi resplendissaient d’un éclat surhumain ;
mais son visage, émacié déjà par la maladie, avait pris l’aspect d’une vision
prête à s’évanouir. L’ombre montante l’atteignit et l’enveloppa d’un voile...Á
leur tour, les compagnons du Prophète[95] qui
tout à l’heure manifestaient leur joie à l’annonce que la religion venait
d’être parfaite par Allah, se sentirent envahis des funèbres appréhensions
qu’Abou Bakr avait ressenties. Et, de proche en proche, leur émoi gagna toute
l’assemblée des croyants, qui se dispersèrent, la poitrine étreinte par
l’angoisse... ».[96]
Les pèlerins
accomplissent les prières d’addohr[97] et d’al’asr[98] en les
regroupant[99]
et en raccourcissant.[100]
Á ‘Arafaate,
jusqu’au coucher du soleil, les pèlerins font des invocations et des prières,
toujours avec l’humilité de l’Adoration[101]
d’Allaah l’Unique.
Au
coucher du soleil, ils quittent ‘Arafaate pour Mozdalifa sans accomplir la
prière du maghrib.[102]
Ils
l’accompliront à Mozdalifa.
C’est
à Mozdalifa qu’ils accompliront aussi la prière d’al’ichaae.[103]
C’est
également à Mozdalifa qu’ils accompliront la prière d’assobh,[104] au
réveil.
C’est
généralement à cet endroit qu’ils ramassent des cailloux[105] pour
la suite des obligations à accomplir.[106]
Ils
s’arrêtent au Mach’ar alharaam,[107]
continuant les invocations, évoquant Allaah par la pensée et par la parole,
puis retournent à Minane pour ramye aljamaraate,[108] jet de
sept cailloux à jamrate al’aqaba.[109]
En
jetant les cailloux, ils disent Bismi Allaah, Allaah Akbar[110] et font
des invocations.
C’est
le dixième jour du mois de dou alhijja.
C’est
‘iide aladhaa.[111]
À
l’exemple de notre Prophète et Messager Ibraahiime sur lui la bénédiction et la
paix, les pèlerins, comme les croyants et les croyantes à travers le monde,
font de leur mieux pour obéir à Allaah.
Ibraahiime
sur lui la bénédiction et la paix, était disposé à sacrifier son fils en signe
d’obéissance.
Ce
sacrifice n’a pas eu lieu, et dans Sa miséricorde, le Seigneur des univers a
fait que c’est un mouton qui a été sacrifié.
Et c’est en souvenir de cet épisode que les croyants
et les croyantes qui le peuvent, qui ont les moyens et la possibilité de le
faire, procèdent au sacrifice de bêtes.[112]
« Nous achetons les moutons que nous devons
sacrifier et nous sommes entourés de pèlerins qui nous demandent de les leur
céder après le sacrifice. Nous y consentons, et les animaux abattus sont
immédiatement emportés par eux pour en partager ou vendre la chair. Et il en
est ainsi pour tous les animaux sacrifiés ».[113]
Les
pèlerins sacrifient des bêtes et procèdent ainsi au hadye,[114] ou
chargent quelqu’un de le faire pour eux, mais ceux qui le veulent, peuvent
s’acquitter du prix de la bête ou des bêtes du hadye.
Et
compte tenu du nombre des pèlerins et du manque de moyens en place, cette
dernière solution est de plus en plus privilégiée : Alhamdo lillaah.[115]
La
fête du sacrifice aide les croyants et les croyantes à ne pas oublier l’épisode
d’Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix et à réfléchir sur sa portée,
comme la fête de la fin du jeûne du mois de ramadaane,[116] les
aide à ne pas oublier la reconnaissance envers Allaah le Bienfaiteur.[117]
Les
pèlerins se rasent la tête[118] et
retrouvent l’état de désacralisation, qui cependant, n’est pas encore total.[119]
Ils regagnent Makka afin d’accomplir, autour d’alka’ba,
tawaaf alifaada,[120] qui
est comme tawaaf alqodoum,[121] mais sans
la « tenue » que les hommes devaient mettre, et sans recourir à
alharwala[122]
durant les trois premières tournées.
Ils accomplissent ce qui suit les sept tournées, font
assa’ye[123]
comme au début également et retrouvent ainsi un état de désacralisation total
cette fois.[124]
Ils retournent à Minane, y passent la nuit puis reprennent
ramye aljamaraate, jet de cailloux, en trois endroits,[125] sept
cailloux à chacun des endroits.[126]
En
jetant les cailloux, ils disent Bismi Allaah, Allaah Akbar et font des
invocations.[127]
Le
jour suivant, ils procèdent pareillement, ainsi que le jour d’après.[128]
Pour
le retour chez eux, avant de quitter Makka, les pèlerins[129]
accomplissent tawaaf alwadaa’e[130] et
partent en faisant des invocations, et en témoignant leur reconnaissance au
Seigneur des univers qui leur a permis d’accomplir l’obligation d’Alhajj.
C’est
grâce au Seigneur des univers que la marche des croyants et des croyantes a
brillé, brille et brillera d’un éclat inégalable, l’éclat de l’Adoration,
l’éclat qui n’est perçu que par les coeurs non atteints de cécité.[131]
La
marche continuera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
La
louange est à Allaah l’Unique.
Nous l’invoquons pour qu’Il nous éclaire.
Pour
qu’Il déverse sur nous Sa miséricorde, et nous aide à faire de notre mieux afin
de l’Adorer, comme Il le demande.
Pour
qu’Il nous guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de
bienfaits, non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[132]
Pour
qu’Il fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, afin de
mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô
âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[133] Entre
parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[134]
BOUAZZA
[1]
Paris 1861-1929.
[2]
Il a choisi de s’appeler aussi Naaçir Addiine, Nasir Eddine (le ʺrʺ roulé).
[3] ʺEt lorsque ton Seigneur tira des reins des fils
d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne
suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignonsʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’Enceinte du
Paradis, aayate 172 (verset 172).
″Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race
humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les
enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent
qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction
aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce
pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a
manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice″.
Salaah
Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 221.
Ainsi, l’histoire des êtres humains commence avant
leur apparition ici-bas.
Les êtres humains sont donc créés avec une disposition
naturelle à la croyance à Allaah.
Une nature conformément à laquelle ils sont croyants,
alfitra (le ʺrʺ roulé).
[4]
Muhammad Asad, Le chemin de la Mecque,
Paris, Fayard, 1976.
[5] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
L’Islaam
se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité)
qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la
Prière (assalaa, assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur
(azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj)
à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la
Kaaba à Makka, la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait
(alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses
Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination
qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le
voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu
de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe
rapporté dans ″Sahiih Moslime″, Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les
croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les
endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs
d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens
de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les
invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il
n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évidentʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et
aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus,
nulle part.
Les
ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques,
les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations
arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations
répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les
propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes,
les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les
entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour
entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[6]
Divinité.
[7]
Attawhiid.
Le fondement du Message d’Allaah, l’unicité, se
traduit par l’Adoration d’Allaah (al’ibaada) sans jamais Lui donner d’associé.
Allaah
ne pardonne pas "achchirk"
(l’associationnisme), et pardonne le reste à qui Il veut.
[8] Dans un hadiite, l’ultime Prophète et Messager,
Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, indique que le nombre total des
Prophètes sur eux la bénédiction et la paix est de cent vingt quatre mille, et
celui des Messagers sur eux la bénédiction et la paix est de trois cents
quinze.
Hadiite rapporté par l’imaame Ahmad (l’imam Ahmed)
qu’Allaah le bénisse.
Alhadiite
renvoie à la conduite du Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction
et paix, à Assonna.
[9] Nacir
Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, Le pèlerinage à la maison
sacrée d’Allah, Librairie Hachette, Paris 1930.
Alhajj
ilaa Bayte Allaah Alharaam (le ʺrʺ roulé).
[10] le ʺrʺ
roulé, Slimane Ben Brahim, 1871-1953, enterré comme Étienne Dinet en Algérie, à
Bou saada, Abou sa’aada.
Avant
cet ouvrage, ils ont écrit en 1918 un livre sur Mohammad, l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paix.
La vie de Mohammed, Alger, La Maison des
Livres, 1989.
[11]
Hijaaz, Hijaz.
Région Ouest de l’Arabie, comprenant notamment Makka
et Almadina ( la Mecque et Médine).
[12] Nacir
Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, op.cit, préface, page
10.
[13]
Le pèlerinage.
[14] ʺWa
lillaah ‘alaa annaaçe hijjo albayte mane istataa’e ilayh sabiilaneʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane (le ʺrʺ roulé), La Famille
d’Imraane, aayate 97 (verset 97).
[15]
Almouminoune wa almouminaate.
[16]
Lorsque leurs moyens matériels et physiques le
permettent.
[17]
Au mois de dou alhijja.
[18]
Se documenter sur la question.
[19]
Bayte Allaah Alharaam (le ʺrʺ roulé).
[20]
Sallaa Allaah
‘alayhi wa sallam.
[21]
Certaines descriptions des étapes du voyage, surtout les étapes du voyage du
retour, rappellent les vexations, les hostilités, les insultes, l’arrogance, le
mépris, la haine et autres contre les musulmans et les musulmanes (almoslimoune
wa almoslimaates).
Les
vexations, les hostilités, les insultes, l’arrogance, le mépris, la haine et
autres sont toujours d’actualité.
Les coups les plus
inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus
incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus
éhontés sont servis.
Et les pires agressions
continuent.
[22]
Aujourd’hui, ces conditions ont beaucoup changé bien sûr, mais les différences
entre les simples pèlerins et d’autres pèlerins subsistent bien sûr.
[23]
Almadiina, appelée Yatribe avant (le ʺrʺ roulé).
[24]
La Mecque.
[25]
Qui ont connu différents aménagements depuis et qui ont toujours besoin
d’aménagements.
[26]
Ziyaara, ziara (le ʺrʺ roulé).
[27]
Comme c’est le cas dans le récit.
[28]
Aïcha qu’Allaah la bénisse.
[29]
Et qui aujourd’hui bien sûr, n’a plus rien à voir avec celle d’origine.
[30] le ʺrʺ
roulé, l’hégire, l’exil, l’émigration qui marque le point de départ, l’an un
d’alhijra, selon le calendrier des croyants et des croyantes (cet an un
correspond à 622 selon le calendrier dit grégorien).
Avant
cet exil, des croyants et des croyantes ont été accueillis et bien traités à
Alhabacha (l’Abyssinie, l’Éthiopie) où ils ont pu échapper aux persécutions des
ennemis d’Allaah.
Par
la suite, ils ont rejoint leurs frères et sœurs en Islaam, à Yatribe
(Almadiina).
À Makka, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, était attaqué,
injurié, accusé de mensonge, calomnié, maltraité, humilié, marginalisé,
persécuté, menacé, pourchassé, banni pour l’empêcher d’accomplir sa mission, de
transmettre le Message d’Allaah.
Ainsi, treize années après le début de sa mission,
Mohammad l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a été contraint à l’exil, a quitté Makka
pour Yatribe (Yathrib) où la population attendait son arrivée.
La première préoccupation de Mohammad, l’ultime
Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix en arrivant à Yatribe, a
été d’aménager un lieu de prière, ʺmasjidʺ, aux travaux duquel il a participé
activement et avec entrain, comme les autres.
[31]
le ʺrʺ roulé, alihram, l’état de sacralisation.
[32]
Miiqaate, miqat, l’endroit où le pèlerin doit se mettre en état de
sacralisation.
Cet endroit diffère selon l’itinéraire pris par le
pèlerin qui se dirige vers la Mecque pour accomplir le pèlerinage.
[33]
Abar Ali (le ʺrʺ roulé), les puits d’Ali.
[34]
Les poils des aisselles et du pubis.
Beaucoup de précisions ne figurent pas dans le récit.
Elles
sont apportées pour essayer de compléter les informations ayant trait à
l’accomplissement du pèlerinage, qui doit être préparé du mieux possible.
[35]
La femme peut symboliquement couper une mèche.
[36]
Et procéder aux grandes ablutions.
[37] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, ibid, page 65.
[38]
S’agissant des règles de sacralisation, les croyants et les croyantes peuvent
trouver toutes les précisions utiles auprès des personnes qui connaissent ces
règles, et dans les documents préparés à cet effet.
Pour les autres règles du pèlerinage aussi bien sûr.
Il
va de soi que ce récit n’est pas un précis des règles de l’accomplissement du
Hajj et que lorsqu’il y a des inexactitudes, il faut chercher des précisions
ailleurs.
Il
n’y a donc pas lieu par exemple, de tenir compte des quelques lignes de la page
65 sur l’habillement de la femme, car ces lignes contiennent des erreurs.
Contrairement à l’homme, aucune ʺtenueʺ spéciale n’est
demandée à la femme à cette occasion.
Elle porte les habits de son choix.
[39]
Anniya.
S’agissant
du pèlerinage, le pèlerin opte pour Al’omra d’abord (petit pèlerinage), puis
Alhajj ensuite (grand pèlerinage).
C’est
la pratique la plus commune dite attamato’e.
Attamato’e
permet l’allégement de l’état de sacralisation (ihraam pour Al’omra, puis plus
tard pour Alhajj).
Il y a deux autres formes : Alqiraane et alifraad
(les ʺrʺ roulés).
Alqiraane
consiste à accomplir Al’omra puis Alhajj ensemble (le pèlerin garde Alihraam
jusqu’à l’accomplissement des deux).
Alifraad
consiste à accomplir uniquement Alhajj, sans Al’omra.
En
optant pour cette forme, le pèlerin n’est pas tenu, comme dans les deux autres
formes, de procéder au hadye qui fait partie de ce que nécessite
l’accomplissement du pèlerinage.
Ce
hadye est en quelque sorte l’équivalent du sacrifice de bêtes par les croyants
et les croyantes qui le peuvent, à l’occasion de ‘iide aladhaa (la fête du
sacrifice).
La
forme dont il est question dans ce travail est la forme la plus commune, c’est
à dire attamato’e, dans lequel l’intention concerne donc d’abord Al’omra, et
plus tard Alhajj.
[40]
Deux cycles d’actes.
[41]
Alfaatiha.
[42]
Alkaafiroune (le ʺrʺ roulé).
[43]
Alikhlaas, Le Monothéisme Pur.
[44] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, ibid, page 65.
[45]
Allaah est Plus Grand, Allaah est le Plus Grand
[46]
Il n’y a de Divinité qu’Allaah.
[47]
L’invocation répétée pendant cette période comme réponse à l’Appel d’Allaah.
[48]
Labbayka Allaahomma labbayk.
Labbayka
laa charika laka labbayk (le "r" roulé).
Inna
alhamda wa anni’mata laka wa almolk laa chariika lak (le "r"
roulé).
C’est
"attalbiyya" de Mohammad sur lui la bénédiction et
la paix.
Hadiite
rapporté par ‘Abd Allaah Ibn ‘Omar (le "r" roulé), qu’Allaah le bénisse.
Recueil
authentique d’Alboukhaarii (le "r" roulé) qu’Allaah le bénisse.
Saihiih Alboukhaarii, Beyrouth, Liban,
édition daar alqalam, 1987, tome 1, hadite 1445, page 647.
[49] Alka’ba
indique alqibla, c’est à dire la direction des prières qu’accomplissent les
croyants et les croyantes.
[50] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, ibid, page 76.
[51] Traduit par circumambulation, attawaaf consiste pour
les croyants et les croyantes, à effectuer, pendant Al’omra ou Alhajj, les
tournées prescrites autour d’alka’ba.
[53]
Il n’y a pas de période déterminée pour son accomplissement qui peut par
conséquent avoir lieu tout le long de l’année.
[54]
Traduit par harwala (le ʺrʺ roulé).
[55]
Rabb al’aalamiine (le ʺrʺ roulé).
[56]
Les sept tournées prescrites, continuent d’être accomplies ainsi.
[57]
Allaah.
[58] Il a
accompli l’obligation du pèlerinage avec sa première épouse, une veuve de douze ans (ou même de vingt-deux
ans) son aînée : Elsa Schiemann, qui avait choisi de s’appeler ‘Aziiza
(Aziza).
Son
nom de jeune fille était Specht.
Son
existence ici-bas s’est achevée en 1927, juste après l’accomplissement de
l’obligation du pèlerinage.
Elle
est enterrée à Makka.
[59] Muhammad Asad, op.cit, 1976.
[60] Tawaaf.
Á ce niveau du récit, il s’agit d’un tawaaf effectué
après Al’omra.
[61]
Allaah l’Unique.
[62]
Il est bon de connaître des invocations pour des situations données.
Mais ce n’est pas une obligation.
Chacun fait ce qu’il peut et du mieux qu’il peut.
Répéter
Allaah Akbar et il n’y a d’Ilaah qu’Allaah est un bonheur immense.
Des
pèlerins se mettent parfois avec un pèlerin qui récite, ou qui utilise un
document pour lire des invocations, qu’ils reprennent.
Il
n’y a bien entendu aucune obligation à faire les invocations en langue arabe.
Ceux
et celles qui connaissent cette langue l’utilisent, et ceux et celles qui ne la
connaissent pas utilisent la langue qu’ils connaissent.
[63] Jacob Burckhardt 1818-1897.
[64] Richard Francis Burton 1821-1897.
[65]
Burckhardt commet une grave erreur d’orientation en plaçant la Pierre Noire
dans l’angle Nord-Est, alors qu’elle est dans l’angle Sud-Est (les auteurs).
[66] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, ibid, page 91.
[67] Qui
désigne la pierre sur laquelle Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix, se
tenait en travaillant à reconstruire alka’ba.
La prière de deux rak’aate est exactement la même que celle
qui se fait après alihraame.
[68]
Zemzem.
Au moment de boire de cette eau, il est bon de
dire :
Seigneur
je Te demande une connaissance utile, un large bienfait et une guérison de tout
mal ô Miséricordieux des Miséricordieux.
[69] Sâï.
[71]
Aujourd’hui, suite à de multiples aménagements, c’est un long couloir couvert
qui ne pose pas de difficulté particulière aux pèlerins, contrairement à ce qui
est décrit dans le récit où le manque d’aménagements posait beaucoup de
difficultés.
[72]
Si possible.
[73]
leʺrʺ roulé.
[74] Allaah
a fait jaillir pour eux l’eau de zamzam.
[75]
Ou les raser.
le pèlerin les rase encore quelques jours plus tard, à
la fin d’Alhajj.
Cela ne concerne que les hommes.
La femme peut symboliquement couper une mèche.
[76]
Des croyants et des croyantes restent en ihraame lorsque leur intention de
départ n’était pas celle d’attamato’e.
[77]
Hommes et femmes bien sûr.
[78]
Minaa, Mina.
[79]
Le ʺrʺ roulé, le Mont Arafat, le Mont de la Reconnaissance, à l’Est de Makka.
Il
a été rapporté que lorsqu’Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, le
premier être humain créé par Allaah, et son épouse Hawwaa-e (Éve) qu’Allaah la
bénisse, la première femme créée par Allaah, avaient été mis hors du Paradis
par Allaah, ils s’étaient retrouvés, après de nombreuse années passées à la
recherche l’un de l’autre, à l’endroit qui a pris le nom de Mont ‘Arafaate,
Mont de la Reconnaissance.
Il
est dit que le rassemblement de tous les pèlerins à ‘Arafaate symbolise le Jour
du Jugement dernier par alwoqouf devant Allaah, le Seigneur des univers.
[80]
Alouqouf, la station.
[81]
Il y a aussi des enfants qui accompagnent des parents.
[82]
Jabal.
[84] Il n’y
a pas d’obligation pour s’installer à cet endroit, mais des pèlerins tiennent à
le faire, parce que c’est l’endroit où Mohammad sur lui la bénédiction et la
paix s’est tenu lors de son pèlerinage.
[85] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, ibid, page 125.
[86] Connu
sous le nom de ʺhajjate alwadaa’eʺ, pèlerinage d’adieu, car peu de temps après
avoir accompli Alhajj, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix a rejoint
l’au-delà.
Qu’Allaah,
qui le couvre de Son Amour, nous accorde le bonheur de le rencontrer au Firdaws
Ala’laa, le Paradis Suprême.
[87]
Arribaa (le ʺrʺ roulé), le prêt usuraire.
[88] ʺÔ humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et
d’une femelle et avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous
vous entreconnaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès d’Allaah est le plus
pieuxʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 49 (chapitre 49),
Alhojouraate, Les Chambres, aayate 13 (verset 13).
[89]
Muhammad hamidullah, Problèmes
constitutionnels aux premiers temps de l’Islam, Paris, Dar Alazhar, 1988,
p. 19 et 20.
Le
titre aurait dû être par exemple ʺProblèmes
constitutionnels aux derniers moments de la vie de l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paixʺ car les premiers temps de
l’Islaam pour les être humains, remontent à Aadame (Adam) sur lui la
bénédiction et la paix.
[90]
Alqoraane (Le Coran), sourate 5 (chapitre 5), Almaa-ida, La Table, Le Festin,
aayate 3 (verset 3).
[91]
Sur lui la bénédiction et la paix.
[92]
Le "r" roulé, Abou Bakr, appelé plus tard Abou Bakr Assidiiq
(le véridique), le plus proche compagnon de Mohammad, l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Il
était le père de ‘Aaicha qu’Allaah la bénisse, l’épouse de Mohammad sur lui la
bénédiction et la paix.
Á la mort de Mohammad sur lui la bénédiction et la
paix, il a été désigné à la tête de la communauté des croyants et des
croyantes.
[93]
Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
[94]
Sur lui la bénédiction et la paix
[95]
Sur lui la bénédiction et la paix.
[96] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, ibid, pages 132-133.
[97]
Le ʺrʺ roulé, du début de l’après-midi.
[98]
Le ʺrʺ roulé, de l’après-midi.
[99]
Accomplir les deux au temps d’addohr.
[100] Jam’e
taqdiim wa taqçiir (le ʺrʺ roulé).
Ils accomplissent ces prières à Namira avant
‘Arafaate, ou à ‘Araffaate (les ʺrʺ roulés).
[101]
Al’ibaada.
[102] Le ʺrʺ
roulé, du coucher du soleil.
[103] Du
soir.
[104] De
l’aurore
[105] De la
grosseur d’une ève.
[106]
Arramye, jet des cailloux (le ʺrʺ roulé).
[107] Les
ʺrʺ roulés, ʺle Repère sacréʺ (voir Alqoraane (le Coran), sourate 2 (chapitre
2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 198(verset 198).
Dans
sa traduction du Qoraane, Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que ʺLe Repère sacréʺ
est un endroit à mi-chemin entre ‘Arafaate et Makka où s’arrêtent les pèlerins,
en retournant à Mina. cet endroit s’appelle Mozdalifa.
Salaah
Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), op. cit, note en bas de la page 39.
[108] les
ʺrʺ roulés.
Lancement de cailloux.
C’est
en souvenir de la résistance d’Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix, de
son épouse Hajar qu’Allaah la bénisse et de leur fils Ismaa’iil sur lui la
bénédiction et la paix, contre achchaytaane (satan) qui a voulu les détourner
de l’obéissance à Allaah, lorsque le père devait sacrifier le fils.
[109] Pierre
de la montée, la grande pierre.
Cette
obligation a donné lieu, plus d’une fois, à des drames qui ont causé
d’innombrables décès, en raison du manque d’organisation et de bousculades
provoquées par l’affluence des pèlerins qui veulent tous accomplir cette
obligation au même moment le matin, alors que rien ne les y oblige et qu’ils
peuvent s’en acquitter dans la journée.
[110] Au Nom
d’Allaah, Allaah est Plus Grand, Allaah est le Plus Grand.
[111] La fête du sacrifice.
[112]
Odhiyya, odhiya.
Les bêtes peuvent être des moutons, des caprins, des
bovins, des camélidés.
[113] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, ibid, page 141.
[114] Qui
fait partie de ce que nécessite l’accomplissement du pèlerinage.
Ce
hadye est en quelque sorte l’équivalent du sacrifice de bêtes par les croyants
et les croyantes qui le peuvent, à l’occasion de ‘iide aladhaa (la fête du
sacrifice).
[115] La
louange est à Allaah.
[117] ‘Iide
aladhaa et ‘iide alfitr sont les deux fêtes de l’Islaam.
[118] La
femme peut couper symboliquement une mèche.
[119] Ils
doivent encore s’abstenir des rapports conjugaux.
[120]
Alifaadha.
[121] Le
premier tawaaf, celui de l’arrivée, pour Al’omra.
[122] Qui
consiste à exécuter les trois premières tournées d’un pas rapide, accéléré.
[123] Il
s’agit des pèlerins qui ont opté pour attamato’e.
[124]
Ils peuvent ne plus s’abstenir des
rapports conjugaux.
[125]
Stations, stèle.
[126] La
petite station (aljamara asoghraa), la station moyenne (aljamara alwostaa) et
la grande station (aljamara alkobra, jamarate al’aqaba), les ʺrʺ roulés.
[127] Pas
après le jet des sept derniers cailloux.
[128] Les
11, 12 et 13 du mois de dou alhijja.
[129] Haajj
pour l’homme, haajja pour la femme.
[130] De
l’adieu.
Il s’accomplit comme tawaaf alifaada.
[131] ʺCe ne sont pas les yeux qui sont atteints de cécité,
mais les cœurs qui sont dans les poitrinesʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 46 (verset
46).
[132]
Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7
(verset 6 et verset 7).
[134]
Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le ″r″
roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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