lundi 14 décembre 2015

ALHAJJ ILAA BAYTE ALLAAH ALHARAAM


C’est en Algérie colonisée par la France, où il passait du temps, qu’Étienne Dinet[1] est retourné à la croyance.[2]
Cela rappelle que les êtres humains naissent croyants.[3]
Des changements interviennent ensuite, tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns, par exemple gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.
C’est le retour d’un cœur dans sa patrie, comme l’a écrit Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Mohammad Açad,[4] après son retour à l’Islaam.[5]
Il n’y a d’autre Ilaah[6] qu’Allaah.
Témoigner de l’unicité.[7]
C’est ce que tous les Prophètes et Messagers, d’Aadame à Mohammad sur eux la bénédiction et la paix,[8] ont été chargés de transmettre.
« Le pèlerinage à la maison sacrée d’Allah »,[9] fait partie des écrits réalisés avec Slimaane Ibn Ibrahiim,[10] et constitue un récit du pèlerinage qu’ils ont accompli ensemble en 1929, peu de temps avant la mort d’Étienne Dinet à Paris au mois de décembre de la même année.
Ce livre n’est pas « une oeuvre de littérateurs ou de savants ; il est l’oeuvre de croyants qui n’ont pris aucune note, aucun dessin, aucune photographie pendant leur séjour dans le Territoire Sacré, mais qui ont été tellement bouleversés devant les grandioses cérémonies du pèlerinage et devant les paysages extraordinaires du Hidjaz[11] que le souvenir de ces cérémonies et de ces paysages est resté inaltérablement gravé dans leurs yeux et dans leur coeurs ».[12]
Alhajj[13] est l’un des piliers de l’Islaam.
« Et c’est un devoir envers Allaah pour les gens qui ont les moyens, de faire le pèlerinage de la Maison ».[14]
Les croyants et les croyantes,[15] pubères et sains d’esprit, sont tenus, lorsqu’ils le peuvent,[16] à un moment déterminé de l’année[17] et selon des règles précises,[18] d’accomplir le pèlerinage à la Maison Sacrée d’Allaah,[19] une fois durant l’existence ici-bas, ou plus s’ils le veulent.
Le pèlerinage était connu par les croyants et les croyantes avant la mission confiée par Allaah à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.[20]
De manière générale, ce récit contient des détails sur les étapes du voyage, à l’aller et au retour, avec ce qu’elles réservent de désagréable et de condamnable, [21] sur les déplacements dans la région pour l’accomplissement des différents actes du pèlerinage, sur les désagréments liés à ces déplacements, même lorsqu’ils sont parfois d’un grand luxe pour l’époque dans cette région et par rapport au simple pèlerin,[22] sur les dangers encourus par une personne occidentale qui retourne à l’Islaam, mais dont la sincérité peut être mise en doute, sur Almadiina,[23] sur Makka,[24] sur les divers lieux d’accomplissement du pèlerinage,[25] sur ses obligations et autres, sur quelques observations, en appendice, au sujet de récits de « pèlerinage » à Makka, de quelques Européens dits « convertis » à l’Islaam, comme Burckhardt ou Burton.
Des informations donc sur de multiples données de l’époque, avec de temps à autre, quelques brèves incursions dans l’histoire, certaines interprétations, ainsi que des comparaisons.
Avant Makka, le récit traite du séjour à Almadiina, c’est à dire de la visite[26] pour saluer Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, mort et enterré dans cette cité.
Cette visite qui ne fait pas partie des prescriptions relatives au pèlerinage proprement dit et qui dure quelques jours, s’effectue soit avant les obligations du Hajj,[27] soit après.
Les croyants et les croyantes se rendent devant l’une des chambres où Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, est enterré, la chambre qu’il partageait avec son épouse ‘Aaicha[28] qu’Allaah la bénisse.
Cette chambre est dans la mosquée que l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix a contribué à construire[29] après alhijra,[30]
Le récit rappelle des épisodes se rapportant à la vie de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix et à sa résistance à la tête des croyants et des croyantes contre les ennemis de l’Islaam.
Lorsque la visite pour saluer Mohammad sur lui la bénédiction et la paix a été effectuée avant le pèlerinage, alihraam[31] se fait au lieu[32]-dit Aabar ‘Aliyy,[33] sur le chemin de Makka.
Se mettre en ihraam se traduit par l’abstention d’avoir des rapports conjugaux, nécessite de se raser,[34] de procéder à la coupe des cheveux,[35] de se tailler les ongles, de se laver,[36] de faire les ablutions et pour les hommes, de mettre une « tenue » composée de « deux pagnes sans coutures, l’un entourant la taille, l’autre passant par-dessus l’épaule gauche, laissant l’épaule et le bras droit découverts, de se chausser de sandales et de rester la tête nue ».[37]
Contrairement à l’homme, aucune « tenue » spéciale n’est demandée à la femme, qui porte donc les habits de son choix.[38]
Les pèlerins ont l’intention[39] de ce qu’ils vont accomplir, font une prière de deux rak’aate[40] « récitant dans la première, la fatiha[41] et la sourate des infidèles,[42] et, dans la seconde, la sourate de l’unité[43] ».[44]
Ils répètent Allaah Akbar,[45] laa Ilaah illaa Allaah,[46] ainsi qu’attalbiyya :[47]
« Me voici devant Toi ô Allaah, me voici devant Toi.
Me voici devant Toi, Tu n’as pas d’associé me voici devant Toi.
La louange et la grâce t’appartiennent ainsi que la royauté, Tu n’as pas d’associé ».[48]
Et c’est dans cet état qu’ils prennent la direction d’alka’ba à Makka :
« [...] c’est avec une palpitante émotion que nous approchons de ce ʺcoeur de l’Islamʺ vers lequel, comme le sang dans les veines, affluent toutes les prières[49] de tous les coins de l’horizon pour le vivifier ».[50]
Commence alors attawaaf. [51]
l’épaule gauche est tournée du côté de la pierre noire[52] que le pèlerin salue en étendant la main dans sa direction, lorsqu’il ne peut pas l’approcher pour la toucher ou l’embrasser.
Il y a lieu de rappeler ici que lorsque Mohammad sur lui la bénédiction et la paix s’est rendu, avec des croyants et des croyantes pour accomplir Al’omra[53] alors que Makka, était encore occupée par les ennemis de l’Islaam, ceux-ci s’attendaient à le voir, avec ceux et celles qui l’accompagnaient, dans un état de misère, de dénuement, de faiblesse, d’épuisement et autres qui ne pouvait que réjouir ceux et celles qui s’opposent au Message d’Allaah.
L’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix et les autres croyants et croyantes, en dépit d’un voyage de centaines de kilomètres, dans les dures conditions de l’époque, ont accompli attawaaf dans une discipline, un recueillement, une force, un élan, une vivacité, une ardeur, un enthousiasme et une foi magnifiques.
Parmi les sept tournées prescrites, les trois premières ont été accomplies d’un pas vigoureux, décidé, accéléré, rapide,[54] démentant tous les « pronostics » malveillants des ennemis du Seigneur des univers.[55]
Les quatre tournées suivantes ont été accomplies lentement, toujours avec assurance, détermination et reconnaissance envers le Créateur.[56]
Il faut faire de son mieux pour procéder ainsi en invoquant Allaah.
Léopold Weiss qui, à son retour à la croyance, a choisi de s’appeler Mohammad Açad, écrit :
« Les mouvements corporels du pèlerin autour (de la Kaaba) symbolisent l’activité humaine, signifiant que, non seulement nos pensées et sentiments – tout ce que comprend l’expression «vie intérieure» –, mais aussi notre vie extérieure et active, nos actions et efforts pratiques doivent avoir Dieu[57] pour centre. […].
Je marchais et, à mesure que les minutes passaient, tout ce qui avait été petit et amer dans mon cœur me quittait et je devins partie d’un courant circulaire. Était-ce donc la signification de ce que nous faisions : devenir conscient que l’on est partie d’un mouvement sur une orbite ?
Était-ce, peut-être la fin de toutes les confusions ? Et les minutes se dissolvaient, le temps s’arrêtait et c’était le centre de l’univers […][58]  ».[59]
« Ayant terminé notre thouaf[60] et profitant d’une légère éclaircie dans la foule, nous pouvons arriver jusqu’à la Pierre Noire et la baiser en récitant les paroles de repentir devant le Dieu Unique,[61] qui doivent être prononcées en même temps.[62] Cette pierre est bien telle que Burckhardt[63] et Burton[64] l’ont décrite : placée à 1m.50 environ au dessus du sol, composée de plusieurs fragments soudés ensemble, noire avec quelques reflets rougeâtres, luisante et extrêmement douce au toucher. Le seul détail que nous avons trouvé différent est dans le cadre d’argent qui entoure la pierre et qui nous a paru beaucoup plus large et plus profond que celui de leurs descriptions, à tel point que la tête du pèlerin qui baise la pierre y disparaît presque tout entière[65] ».[66]
Lorsque attawaaf est terminé, les pèlerins continuent les invocations au moltazame, entre la pierre noire et la porte d’alka’ba, puis accomplissent une prière de deux rak’aate à maqaame Ibraahiime,[67] avant d’aller boire l’eau de zamzam.[68]
Assa’y[69] peut ensuite commencer et il consiste à effectuer sept fois le va-et-vient entre assafaa et almarwa,[70] en commençant par assafaa et en terminant par almarwa.
Á l’origine, c’était le nom de deux collines.[71]
Assa’y se fait avec une cadence accélérée[72] par moments, en souvenir de Hajar[73] qu’Allaah la bénisse, l’épouse d’Ibraahiime et la mère d’Ismaa’iil bénédiction et paix sur eux, qui courut de l’une à l’autre colline, dans l’espoir de trouver un peu d’eau pour son enfant mourant de soif dans le désert.[74]
Les invocations accompagnent ces actes et tous les actes du pèlerinage.
Á la fin du sa’y, le petit pèlerinage est alors terminé.
Les pèlerins se coupent les cheveux[75] et quittent alihraam en attendant le huitième jour du mois de dou alhijja afin de se remettre de nouveau en ihraam pour Alhajj.[76]
En se remettant en état de sacralisation, c’est une sorte de répétition de ce qui a été accompli auparavant, mais l’intention est qu’il s’agit d’Alhajj.
Les pèlerins[77] se rendent à Minane,[78] à quelques kilomètres à l’Est de Makka, y passent la nuit et se rendent le lendemain à Jabal ‘Arafaate.[79]
Quiconque ne se rend pas à ‘Arafaate, n’a pas accompli Alhajj.
Alwoqouf[80] au Mont ‘Arafaate est une condition sans laquelle le pèlerinage est considéré comme n’ayant pas été accompli.
Les pèlerins se retrouvent tous au même lieu, le même jour.
Ensemble, hommes et femmes devant Allaah.[81]
Le Mont ‘Araafate, « du milieu duquel se détache une colline rocailleuse surmontée d’une tour blanche. Cette colline, en plus du nom d’Arafat, donné également à la plaine qui l’entoure, porte le nom particulier de Djebel[82] Er Rahma[83] (montagne de la Miséricorde) et elle est le but vers lequel se dirigent tous les pèlerins[84] ».[85]
Mohammad Hamiid Allaah rappelle Alhajj[86] de l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix et alwoqouf à ‘Arafaate où il a fait entendre à quelques cent quarante mille pèlerins son sermon mettant l’accent sur les points suivants :
Défense des droits de l’homme en matière non seulement de personne et de propriété, mais aussi d’honneur.
Importance de l’honnêteté dans les transactions.
Insistance sur l’abolition de l’intérêt[87] dans les prêts.
Condamnation de la guerre intestine déclarée comme mécréance.
Rejet du calendrier luni-solaire avec intercalation, et institution des mois purement lunaires.
Rappel des droits et obligations des couples mariés.
Importance de l’établissement d’une société où règne l’égalité de tous les êtres humains et où la distinction ne se fait que par la piété.[88]
Insistance sur l’attachement à Alqoraane et à Assonna.[89]
Mohammad Hamiid Allaah rappelle la révélation faite à cette occasion, à l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix :
« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et J’ai accompli sur vous Mon bienfait et J’ai agréé pour vous l’Islaam comme religion ».[90]
« Cette révélation, venant conclure le sermon du Prophète,[91] souleva dans toute l’assemblée le plus pur des enthousiasmes.
Pourtant Abou Bakr,[92] loin de s’associer à l’allégresse générale, fut saisi d’une intense mélancolie et ne put retenir ses larmes. Il songeait que la grâce du Tout-Puissant étant accomplie, la mission de Mohammed[93] était terminée, et il redoutait de le voir disparaître bientôt de ce monde...Les ombres bleues du soir s’étaient répandues sur la vallée et sur les flancs de l’Arafat. Seul au sommet et dominant l’immense foule des pèlerins, le Prophète,[94] monté sur sa haute chamelle, demeurait encore illuminé par les rayons du couchant. Ses regards extasiés par la foi resplendissaient d’un éclat surhumain ; mais son visage, émacié déjà par la maladie, avait pris l’aspect d’une vision prête à s’évanouir. L’ombre montante l’atteignit et l’enveloppa d’un voile...Á leur tour, les compagnons du Prophète[95] qui tout à l’heure manifestaient leur joie à l’annonce que la religion venait d’être parfaite par Allah, se sentirent envahis des funèbres appréhensions qu’Abou Bakr avait ressenties. Et, de proche en proche, leur émoi gagna toute l’assemblée des croyants, qui se dispersèrent, la poitrine étreinte par l’angoisse... ».[96]
Les pèlerins accomplissent les prières d’addohr[97] et d’al’asr[98] en les regroupant[99] et en raccourcissant.[100]
Á ‘Arafaate, jusqu’au coucher du soleil, les pèlerins font des invocations et des prières, toujours avec l’humilité de l’Adoration[101] d’Allaah l’Unique.
Au coucher du soleil, ils quittent ‘Arafaate pour Mozdalifa sans accomplir la prière du maghrib.[102]
Ils l’accompliront à Mozdalifa.
C’est à Mozdalifa qu’ils accompliront aussi la prière d’al’ichaae.[103]
C’est également à Mozdalifa qu’ils accompliront la prière d’assobh,[104] au réveil.
C’est généralement à cet endroit qu’ils ramassent des cailloux[105] pour la suite des obligations à accomplir.[106]
Ils s’arrêtent au Mach’ar alharaam,[107] continuant les invocations, évoquant Allaah par la pensée et par la parole, puis retournent à Minane pour ramye aljamaraate,[108] jet de sept cailloux à jamrate al’aqaba.[109]
En jetant les cailloux, ils disent Bismi Allaah, Allaah Akbar[110] et font des invocations.
C’est le dixième jour du mois de dou alhijja.
C’est ‘iide aladhaa.[111]
À l’exemple de notre Prophète et Messager Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix, les pèlerins, comme les croyants et les croyantes à travers le monde, font de leur mieux pour obéir à Allaah.
Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix, était disposé à sacrifier son fils en signe d’obéissance.
Ce sacrifice n’a pas eu lieu, et dans Sa miséricorde, le Seigneur des univers a fait que c’est un mouton qui a été sacrifié.
Et c’est en souvenir de cet épisode que les croyants et les croyantes qui le peuvent, qui ont les moyens et la possibilité de le faire, procèdent au sacrifice de bêtes.[112]
« Nous achetons les moutons que nous devons sacrifier et nous sommes entourés de pèlerins qui nous demandent de les leur céder après le sacrifice. Nous y consentons, et les animaux abattus sont immédiatement emportés par eux pour en partager ou vendre la chair. Et il en est ainsi pour tous les animaux sacrifiés ».[113]
Les pèlerins sacrifient des bêtes et procèdent ainsi au hadye,[114] ou chargent quelqu’un de le faire pour eux, mais ceux qui le veulent, peuvent s’acquitter du prix de la bête ou des bêtes du hadye.
Et compte tenu du nombre des pèlerins et du manque de moyens en place, cette dernière solution est de plus en plus privilégiée : Alhamdo lillaah.[115]
La fête du sacrifice aide les croyants et les croyantes à ne pas oublier l’épisode d’Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix et à réfléchir sur sa portée, comme la fête de la fin du jeûne du mois de ramadaane,[116] les aide à ne pas oublier la reconnaissance envers Allaah le Bienfaiteur.[117]
Les pèlerins se rasent la tête[118] et retrouvent l’état de désacralisation, qui cependant, n’est pas encore total.[119]
Ils regagnent Makka afin d’accomplir, autour d’alka’ba, tawaaf alifaada,[120] qui est comme tawaaf alqodoum,[121] mais sans la « tenue » que les hommes devaient mettre, et sans recourir à alharwala[122] durant les trois premières tournées.
Ils accomplissent ce qui suit les sept tournées, font assa’ye[123] comme au début également et retrouvent ainsi un état de désacralisation total cette fois.[124]
Ils retournent à Minane, y passent la nuit puis reprennent ramye aljamaraate, jet de cailloux, en trois endroits,[125] sept cailloux à chacun des endroits.[126]
En jetant les cailloux, ils disent Bismi Allaah, Allaah Akbar et font des invocations.[127]
Le jour suivant, ils procèdent pareillement, ainsi que le jour d’après.[128]
Pour le retour chez eux, avant de quitter Makka, les pèlerins[129] accomplissent tawaaf alwadaa’e[130] et partent en faisant des invocations, et en témoignant leur reconnaissance au Seigneur des univers qui leur a permis d’accomplir l’obligation d’Alhajj.
C’est grâce au Seigneur des univers que la marche des croyants et des croyantes a brillé, brille et brillera d’un éclat inégalable, l’éclat de l’Adoration, l’éclat qui n’est perçu que par les coeurs non atteints de cécité.[131]
La marche continuera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
La louange est à Allaah l’Unique.
Nous l’invoquons pour qu’Il nous éclaire.
Pour qu’Il déverse sur nous Sa miséricorde, et nous aide à faire de notre mieux afin de l’Adorer, comme Il le demande.
Pour qu’Il nous guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits, non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[132]
Pour qu’Il fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, afin de mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[133] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[134]

  
BOUAZZA




[1] Paris 1861-1929.
[2] Il a choisi de s’appeler aussi Naaçir Addiine, Nasir Eddine (le ʺrʺ roulé).
[3] ʺEt lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignonsʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis,  aayate 172 (verset 172).
Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 221.
Ainsi, l’histoire des êtres humains commence avant leur apparition ici-bas.
Les êtres humains sont donc créés avec une disposition naturelle à la croyance à Allaah.
Une nature conformément à laquelle ils sont croyants, alfitra (le ʺrʺ roulé).
[4] Muhammad Asad, Le chemin de la Mecque, Paris, Fayard, 1976.
[5] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaa, assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka, la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait (alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″, Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[6] Divinité.
[7] Attawhiid.
Le fondement du Message d’Allaah, l’unicité, se traduit par l’Adoration d’Allaah (al’ibaada) sans jamais Lui donner d’associé.
Allaah ne pardonne pas "achchirk" (l’associationnisme), et pardonne le reste à qui Il veut.
[8] Dans un hadiite, l’ultime Prophète et Messager, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, indique que le nombre total des Prophètes sur eux la bénédiction et la paix est de cent vingt quatre mille, et celui des Messagers sur eux la bénédiction et la paix est de trois cents quinze.
Hadiite rapporté par l’imaame Ahmad (l’imam Ahmed) qu’Allaah le bénisse.
Alhadiite renvoie à la conduite du Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et paix, à Assonna.
[9] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, Le pèlerinage à la maison sacrée d’Allah, Librairie Hachette, Paris 1930.
Alhajj ilaa Bayte Allaah Alharaam (le ʺrʺ roulé).
[10] le ʺrʺ roulé, Slimane Ben Brahim, 1871-1953, enterré comme Étienne Dinet en Algérie, à Bou saada, Abou sa’aada.
Avant cet ouvrage, ils ont écrit en 1918 un livre sur Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
La vie de Mohammed, Alger, La Maison des Livres, 1989.
[11] Hijaaz, Hijaz.
Région Ouest de l’Arabie, comprenant notamment Makka et Almadina ( la Mecque et Médine).
[12] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, op.cit, préface, page 10.
[13] Le pèlerinage.
[14] ʺWa lillaah ‘alaa annaaçe hijjo albayte mane istataa’e ilayh sabiilaneʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane (le ʺrʺ roulé), La Famille d’Imraane, aayate 97 (verset 97).
[15] Almouminoune wa almouminaate.
[16] Lorsque leurs moyens matériels et physiques le permettent.
[17] Au mois de dou alhijja.
[18] Se documenter sur la question.
[19] Bayte Allaah Alharaam (le ʺrʺ roulé).
[20]  Sallaa Allaah ‘alayhi wa sallam.
[21] Certaines descriptions des étapes du voyage, surtout les étapes du voyage du retour, rappellent les vexations, les hostilités, les insultes, l’arrogance, le mépris, la haine et autres contre les musulmans et les musulmanes (almoslimoune wa almoslimaates).
Les vexations, les hostilités, les insultes, l’arrogance, le mépris, la haine et autres sont toujours d’actualité.
Les coups les plus inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés sont servis.
Et les pires agressions continuent.
[22] Aujourd’hui, ces conditions ont beaucoup changé bien sûr, mais les différences entre les simples pèlerins et d’autres pèlerins subsistent bien sûr.
[23] Almadiina, appelée Yatribe avant (le ʺrʺ roulé).
[24] La Mecque.
[25] Qui ont connu différents aménagements depuis et qui ont toujours besoin d’aménagements.
[26] Ziyaara, ziara (le ʺrʺ roulé).
[27] Comme c’est le cas dans le récit.
[28] Aïcha qu’Allaah la bénisse.
[29] Et qui aujourd’hui bien sûr, n’a plus rien à voir avec celle d’origine.
[30] le ʺrʺ roulé, l’hégire, l’exil, l’émigration qui marque le point de départ, l’an un d’alhijra, selon le calendrier des croyants et des croyantes (cet an un correspond à 622 selon le calendrier dit grégorien).
Avant cet exil, des croyants et des croyantes ont été accueillis et bien traités à Alhabacha (l’Abyssinie, l’Éthiopie) où ils ont pu échapper aux persécutions des ennemis d’Allaah.
Par la suite, ils ont rejoint leurs frères et sœurs en Islaam, à Yatribe (Almadiina).
À Makka, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, était attaqué, injurié, accusé de mensonge, calomnié, maltraité, humilié, marginalisé, persécuté, menacé, pourchassé, banni pour l’empêcher d’accomplir sa mission, de transmettre le Message d’Allaah.
Ainsi, treize années après le début de sa mission, Mohammad l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a été contraint à l’exil, a quitté Makka pour Yatribe (Yathrib) où la population attendait son arrivée.
La première préoccupation de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix en arrivant à Yatribe, a été d’aménager un lieu de prière, ʺmasjidʺ, aux travaux duquel il a participé activement et avec entrain, comme les autres.
[31] le ʺrʺ roulé, alihram, l’état de sacralisation.
[32] Miiqaate, miqat, l’endroit où le pèlerin doit se mettre en état de sacralisation.
Cet endroit diffère selon l’itinéraire pris par le pèlerin qui se dirige vers la Mecque pour accomplir le pèlerinage.
[33] Abar Ali (le ʺrʺ roulé), les puits d’Ali.
[34] Les poils des aisselles et du pubis.
Beaucoup de précisions ne figurent pas dans le récit.
Elles sont apportées pour essayer de compléter les informations ayant trait à l’accomplissement du pèlerinage, qui doit être préparé du mieux possible.
[35] La femme peut symboliquement couper une mèche.
[36] Et procéder aux grandes ablutions.
[37]  Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, ibid, page 65.
[38] S’agissant des règles de sacralisation, les croyants et les croyantes peuvent trouver toutes les précisions utiles auprès des personnes qui connaissent ces règles, et dans les documents préparés à cet effet.
Pour les autres règles du pèlerinage aussi bien sûr.
Il va de soi que ce récit n’est pas un précis des règles de l’accomplissement du Hajj et que lorsqu’il y a des inexactitudes, il faut chercher des précisions ailleurs.
Il n’y a donc pas lieu par exemple, de tenir compte des quelques lignes de la page 65 sur l’habillement de la femme, car ces lignes contiennent des erreurs.
Contrairement à l’homme, aucune ʺtenueʺ spéciale n’est demandée à la femme à cette occasion.
Elle porte les habits de son choix.
[39] Anniya.
S’agissant du pèlerinage, le pèlerin opte pour Al’omra d’abord (petit pèlerinage), puis Alhajj ensuite (grand pèlerinage).
C’est la pratique la plus commune dite attamato’e.
Attamato’e permet l’allégement de l’état de sacralisation (ihraam pour Al’omra, puis plus tard pour Alhajj).
Il y a deux autres formes : Alqiraane et alifraad (les ʺrʺ roulés).
Alqiraane consiste à accomplir Al’omra puis Alhajj ensemble (le pèlerin garde Alihraam jusqu’à l’accomplissement des deux).
Alifraad consiste à accomplir uniquement Alhajj, sans Al’omra.
En optant pour cette forme, le pèlerin n’est pas tenu, comme dans les deux autres formes, de procéder au hadye qui fait partie de ce que nécessite l’accomplissement du pèlerinage.
Ce hadye est en quelque sorte l’équivalent du sacrifice de bêtes par les croyants et les croyantes qui le peuvent, à l’occasion de ‘iide aladhaa (la fête du sacrifice).
La forme dont il est question dans ce travail est la forme la plus commune, c’est à dire attamato’e, dans lequel l’intention concerne donc d’abord Al’omra, et plus tard Alhajj.
[40] Deux cycles d’actes.
[41] Alfaatiha.
[42] Alkaafiroune (le ʺrʺ roulé).
[43] Alikhlaas, Le Monothéisme Pur.
[44]  Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, ibid, page 65.
[45] Allaah est Plus Grand, Allaah est le Plus Grand
[46] Il n’y a de Divinité qu’Allaah.
[47] L’invocation répétée pendant cette période comme réponse à l’Appel d’Allaah.
[48] Labbayka Allaahomma labbayk.
Labbayka laa charika laka labbayk (le "r" roulé).
Inna alhamda wa anni’mata laka wa almolk laa chariika lak (le "r" roulé).
C’est "attalbiyya" de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiite rapporté par ‘Abd Allaah Ibn ‘Omar (le "r" roulé), qu’Allaah le bénisse.
Recueil authentique d’Alboukhaarii (le "r" roulé) qu’Allaah le bénisse.
Saihiih Alboukhaarii, Beyrouth, Liban, édition daar alqalam, 1987, tome 1, hadite 1445, page 647.
[49] Alka’ba indique alqibla, c’est à dire la direction des prières qu’accomplissent les croyants et les croyantes.
[50]  Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, ibid, page 76.
[51] Traduit par circumambulation, attawaaf consiste pour les croyants et les croyantes, à effectuer, pendant Al’omra ou Alhajj, les tournées prescrites autour d’alka’ba.
[52] Alhajar alaswad (le "r" roulé).
[53] Il n’y a pas de période déterminée pour son accomplissement qui peut par conséquent avoir lieu tout le long de l’année.
[54] Traduit par harwala (le ʺrʺ roulé).
[55] Rabb al’aalamiine (le ʺrʺ roulé).
[56] Les sept tournées prescrites, continuent d’être accomplies ainsi.
[57] Allaah.
[58] Il a accompli l’obligation du pèlerinage avec sa première épouse,  une veuve de douze ans (ou même de vingt-deux ans) son aînée : Elsa Schiemann, qui avait choisi de s’appeler ‘Aziiza (Aziza).
Son nom de jeune fille était Specht.
Son existence ici-bas s’est achevée en 1927, juste après l’accomplissement de l’obligation du pèlerinage.
Elle est enterrée à Makka.
[59] Muhammad Asad, op.cit, 1976.
[60] Tawaaf.
Á ce niveau du récit, il s’agit d’un tawaaf effectué après Al’omra.
[61] Allaah l’Unique.
[62] Il est bon de connaître des invocations pour des situations données.
Mais ce n’est pas une obligation.
Chacun fait ce qu’il peut et du mieux qu’il peut.
Répéter Allaah Akbar et il n’y a d’Ilaah qu’Allaah est un bonheur immense.
Des pèlerins se mettent parfois avec un pèlerin qui récite, ou qui utilise un document pour lire des invocations, qu’ils reprennent.
Il n’y a bien entendu aucune obligation à faire les invocations en langue arabe.
Ceux et celles qui connaissent cette langue l’utilisent, et ceux et celles qui ne la connaissent pas utilisent la langue qu’ils connaissent.
[63] Jacob Burckhardt 1818-1897.
[64] Richard Francis Burton 1821-1897.
[65] Burckhardt commet une grave erreur d’orientation en plaçant la Pierre Noire dans l’angle Nord-Est, alors qu’elle est dans l’angle Sud-Est (les auteurs).
[66]  Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, ibid, page 91.
[67] Qui désigne la pierre sur laquelle Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix, se tenait en travaillant à reconstruire alka’ba.
La prière de deux rak’aate est exactement la même que celle qui se fait après alihraame.
[68] Zemzem.
Au moment de boire de cette eau, il est bon de dire :
Seigneur je Te demande une connaissance utile, un large bienfait et une guérison de tout mal ô Miséricordieux des Miséricordieux.
[69] Sâï.
[70] Safa et marwa (le "r" roulé).
[71] Aujourd’hui, suite à de multiples aménagements, c’est un long couloir couvert qui ne pose pas de difficulté particulière aux pèlerins, contrairement à ce qui est décrit dans le récit où le manque d’aménagements posait beaucoup de difficultés.
[72] Si possible.
[73] leʺrʺ roulé.
[74] Allaah a fait jaillir pour eux l’eau de zamzam.
[75] Ou les raser.
le pèlerin les rase encore quelques jours plus tard, à la fin d’Alhajj.
Cela ne concerne que les hommes.
La femme peut symboliquement couper une mèche.
[76] Des croyants et des croyantes restent en ihraame lorsque leur intention de départ n’était pas celle d’attamato’e.
[77] Hommes et femmes bien sûr.
[78] Minaa, Mina.
[79] Le ʺrʺ roulé, le Mont Arafat, le Mont de la Reconnaissance, à l’Est de Makka.
Il a été rapporté que lorsqu’Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, le premier être humain créé par Allaah, et son épouse Hawwaa-e (Éve) qu’Allaah la bénisse, la première femme créée par Allaah, avaient été mis hors du Paradis par Allaah, ils s’étaient retrouvés, après de nombreuse années passées à la recherche l’un de l’autre, à l’endroit qui a pris le nom de Mont ‘Arafaate, Mont de la Reconnaissance.
Il est dit que le rassemblement de tous les pèlerins à ‘Arafaate symbolise le Jour du Jugement dernier par alwoqouf devant Allaah, le Seigneur des univers.
[80] Alouqouf, la station.
[81] Il y a aussi des enfants qui accompagnent des parents.
[82] Jabal.
[83] Arrahma (le "r" roulé), la miséricorde.
[84] Il n’y a pas d’obligation pour s’installer à cet endroit, mais des pèlerins tiennent à le faire, parce que c’est l’endroit où Mohammad sur lui la bénédiction et la paix s’est tenu lors de son pèlerinage.
[85]  Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, ibid, page 125.
[86] Connu sous le nom de ʺhajjate alwadaa’eʺ, pèlerinage d’adieu, car peu de temps après avoir accompli Alhajj, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix a rejoint l’au-delà.
Qu’Allaah, qui le couvre de Son Amour, nous accorde le bonheur de le rencontrer au Firdaws Ala’laa, le Paradis Suprême.
[87] Arribaa (le ʺrʺ roulé), le prêt usuraire.
[88] ʺÔ humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès d’Allaah est le plus pieuxʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 49 (chapitre 49), Alhojouraate, Les Chambres, aayate 13 (verset 13).
[89] Muhammad hamidullah, Problèmes constitutionnels aux premiers temps de l’Islam, Paris, Dar Alazhar, 1988, p. 19 et 20.
Le titre aurait dû être par exemple ʺProblèmes constitutionnels aux derniers moments de la vie de l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paixʺ car les premiers temps de l’Islaam pour les être humains, remontent à Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix.
[90] Alqoraane (Le Coran), sourate 5 (chapitre 5), Almaa-ida, La Table, Le Festin, aayate 3 (verset 3).
[91] Sur lui la bénédiction et la paix.
[92] Le "r" roulé, Abou Bakr, appelé plus tard Abou Bakr Assidiiq (le véridique), le plus proche compagnon de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Il était le père de ‘Aaicha qu’Allaah la bénisse, l’épouse de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Á la mort de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, il a été désigné à la tête de la communauté des croyants et des croyantes.
[93] Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
[94] Sur lui la bénédiction et la paix
[95] Sur lui la bénédiction et la paix.
[96]  Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, ibid, pages 132-133.
[97] Le ʺrʺ roulé, du début de l’après-midi.
[98] Le ʺrʺ roulé, de l’après-midi.
[99] Accomplir les deux au temps d’addohr.
[100] Jam’e taqdiim wa taqçiir (le ʺrʺ roulé).
Ils accomplissent ces prières à Namira avant ‘Arafaate, ou à ‘Araffaate (les ʺrʺ roulés).
[101] Al’ibaada.
[102] Le ʺrʺ roulé, du coucher du soleil.
[103] Du soir.
[104] De l’aurore
[105] De la grosseur d’une ève.
[106] Arramye, jet des cailloux (le ʺrʺ roulé).
[107] Les ʺrʺ roulés, ʺle Repère sacréʺ (voir Alqoraane (le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 198(verset 198).
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que ʺLe Repère sacréʺ est un endroit à mi-chemin entre ‘Arafaate et Makka où s’arrêtent les pèlerins, en retournant à Mina. cet endroit s’appelle Mozdalifa.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), op. cit, note en bas de la page 39.
[108] les ʺrʺ roulés.
Lancement de cailloux.
C’est en souvenir de la résistance d’Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix, de son épouse Hajar qu’Allaah la bénisse et de leur fils Ismaa’iil sur lui la bénédiction et la paix, contre achchaytaane (satan) qui a voulu les détourner de l’obéissance à Allaah, lorsque le père devait sacrifier le fils.
[109] Pierre de la montée, la grande pierre.
Cette obligation a donné lieu, plus d’une fois, à des drames qui ont causé d’innombrables décès, en raison du manque d’organisation et de bousculades provoquées par l’affluence des pèlerins qui veulent tous accomplir cette obligation au même moment le matin, alors que rien ne les y oblige et qu’ils peuvent s’en acquitter dans la journée.
[110] Au Nom d’Allaah, Allaah est Plus Grand, Allaah est le Plus Grand.
[111] La fête du sacrifice.
[112] Odhiyya, odhiya.
Les bêtes peuvent être des moutons, des caprins, des bovins, des camélidés.
[113]  Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, ibid, page 141.
[114] Qui fait partie de ce que nécessite l’accomplissement du pèlerinage.
Ce hadye est en quelque sorte l’équivalent du sacrifice de bêtes par les croyants et les croyantes qui le peuvent, à l’occasion de ‘iide aladhaa (la fête du sacrifice).
[115] La louange est à Allaah.
[116] ‘Iide alfitr, ide alfitr (le "r"roulé).
[117] ‘Iide aladhaa et ‘iide alfitr sont les deux fêtes de l’Islaam.
[118] La femme peut couper symboliquement une mèche.
[119] Ils doivent encore s’abstenir des rapports conjugaux.
[120] Alifaadha.
[121] Le premier tawaaf, celui de l’arrivée, pour Al’omra.
[122] Qui consiste à exécuter les trois premières tournées d’un pas rapide, accéléré.
[123] Il s’agit des pèlerins qui ont opté pour attamato’e.
[124] Ils  peuvent ne plus s’abstenir des rapports conjugaux.
[125] Stations, stèle.
[126] La petite station (aljamara asoghraa), la station moyenne (aljamara alwostaa) et la grande station (aljamara alkobra, jamarate al’aqaba), les ʺrʺ roulés.
[127] Pas après le jet des sept derniers cailloux.
[128] Les 11, 12 et 13 du mois de dou alhijja.
[129] Haajj pour l’homme, haajja pour la femme.
[130] De l’adieu.
Il s’accomplit comme tawaaf alifaada.
[131] ʺCe ne sont pas les yeux qui sont atteints de cécité, mais les cœurs qui sont dans les poitrinesʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 46 (verset 46).
[132] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7).
[133] Raadiya mardiya (les r roulés).
[134] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le r roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

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