ALLER AU MEILLEUR

D’innombrables personnes, à travers le temps et l’espace, ont eu, ont et auront de mauvais comportements, mais considèrent qu’ils agissent bien.

Il leur est arrivé, leur arrive et leur arrivera d’être dans la dénégation, et de faire appel à tout ce qu’ils peuvent pour ne pas reconnaître leur égarement.

Ils se sont complu, se complaisent et se complairont, quels que soient leurs mauvais comportements, dans ce qu’ils font.

Par la miséricorde d’Allaah, l’espoir demeure cependant pour ceux et celles qui veulent faire ce qu’elles peuvent pour retrouver ce qui a été perdu.

Il y a lieu, encore une fois, de rappeler ici que notre histoire a commencé avant notre apparition ici-bas, par l’adhésion à la croyance à Allaah.[1]

Un fabuleux don d’Allaah qui fait que le plus important est en chaque personne qui bénéficie d’une disposition à la foi.[2]

L’être humain[3] naît croyant.[4]

C’est « alfitra », la nature conformément à laquelle l’être est créé avec la croyance à Allaah.

Cela n’empêche pas que des personnes nient l’engagement par lequel elles ont reconnu qu’Allaah Est leur Seigneur.

Des changements interviennent en effet tout au long de l’existence ici-bas.

Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.

En parlant de son retour à la croyance, Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad,[5] a précisé qu’il s’agit du « retour du cœur dans sa patrie ».

C’est le retour des  personnes qui prennent conscience de leur égarement, cherchent à changer et à faire ce qu’ils peuvent pour aller au le meilleur.[6]

  

BOUAZZA

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[1] ″Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : ″Ne suis-Je pas votre Seigneur ?″ Ils dirent : ″Si, nous en témoignons″.

Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).

″Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.

Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice″.

Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).

Note en bas de la page 221.

[2] Aliimaane.

[3] C’est de lui qu’il s’agit ici.

[4] Moumine.

[5] Mohammad Açad.

[6] Á l’Islaam, qui consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.

Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.