vendredi 4 mars 2016

QUELLE QUE SOIT LA LANGUE

J’ai lu hier un texte en date du 2/3/2016,[1] d’un contributeur[2] au journal « le Monde ».[3]
Ce texte intitulé « La diffusion de propos d’un religieux hostiles au tamazight[4] provoque un scandale au Maroc », traite d’un enregistrement audio diffusé sur des réseaux sociaux, qui s’attaque à la langue berbère.
Ce sont des attaques d’un « religieux » de « l’islam du roi ».
Les individus de ce genre sont des employés qui exécutent les ordres de leur employeur.
Autrement dit, ils n’ont rien à voir avec l’Islaam qui, depuis toujours, les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
La fonction qu’ils occupent leur est attribuée, selon leur capacité à s‘adonner, pour le plaisir de leur employeur, à la danse lascive de « chiikha ».[5]
Bien sûr, il y a la phraséologie des imposteurs qui a fait, qui continue de faire et qui fera des victimes sans nombre, dans tous les domaines, mais cela n’empêche pas, n’a pas empêché et n’empêchera pas ceux et celles à qui Allaah accorde le discernement,[6] de savoir que les individus de ce genre ne font que patauger dans l’ignorance, [7]le faux, l’erreur et autres.
Le tout sous l’oeil du proxénète en chef, le système colonialo-impérialo-sioniste, qui veille à ce que ses serviteurs restent soumis à ses intérêts.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes[8] où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.[9]
Le Message est destiné aux personnes, quelle que soit leur langue, afin qu’elles fassent de leur mieux pour Adorer[10] Allaah, comme Allaah le demande.
  
BOUAZZA




[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Mon neveu, enseignant universitaire et journaliste.
[3] Le Monde-Afrique.
[4] La langue berbère.
[5] De l’arabe ″achchaykha (chchikha) au singulier, féminin de ″achchaykh (chchiikh), qui veut dire personne âgée, mais désigne, dans l’usage courant, un chef de clan ou de tribu.
Au Maroc, le mot au masculin désigne un indicateur placé par l’administration pour tenir informé le représentant du ministère de l’intérieur, le caïd (alqaaid) des faits et gestes des populations sous sa surveillance, mais s’applique aussi au chef d’une troupe de chiikhaate (pluriel de chiikha).
Chchiikha désigne la pute participant par des danses lascives et des chants vulgaires, à entretenir la débauche en de multiples occasions.
[6] Alforqaane.
[7] Aljahl.
[8] Almouminoune wa almouminaate.
[9] Rabb al’aalamiine.
[10] Adoration, ‘ibaada.

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