Ce
texte intitulé « La diffusion de propos d’un religieux hostiles au
tamazight[4]
provoque un scandale au Maroc », traite d’un enregistrement audio
diffusé sur des réseaux sociaux, qui s’attaque à la langue berbère.
Ce
sont des attaques d’un « religieux » de « l’islam du roi ».
Les
individus de ce genre sont des employés qui exécutent les ordres de leur
employeur.
Autrement
dit, ils n’ont rien à voir avec l’Islaam qui, depuis toujours, les dénonce, les
rejette, les condamne, les combat.
La
fonction qu’ils occupent leur est attribuée, selon leur capacité à s‘adonner,
pour le plaisir de leur employeur, à la danse lascive de « chiikha ».[5]
Bien
sûr, il y a la phraséologie des imposteurs qui a fait, qui continue de faire et
qui fera des victimes sans nombre, dans tous les domaines, mais cela n’empêche
pas, n’a pas empêché et n’empêchera pas ceux et celles à qui Allaah accorde le
discernement,[6]
de savoir que les individus de ce genre ne font que patauger dans l’ignorance, [7]le faux,
l’erreur et autres.
Le
tout sous l’oeil du proxénète en chef, le système colonialo-impérialo-sioniste,
qui veille à ce que ses serviteurs restent soumis à ses intérêts.
L’Islaam
n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe,
de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam
c’est ce qui unit les croyants et les croyantes[8] où
qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des
univers.[9]
Le
Message est destiné aux personnes, quelle que soit leur langue, afin qu’elles
fassent de leur mieux pour Adorer[10] Allaah,
comme Allaah le demande.
BOUAZZA
[1] Selon le calendrier dit
grégorien.
[2] Mon neveu, enseignant
universitaire et journaliste.
[3] Le Monde-Afrique.
[4] La langue berbère.
[5] De l’arabe ″achchaykha″ (chchikha) au singulier, féminin de ″achchaykh″ (chchiikh), qui veut
dire personne âgée, mais désigne, dans l’usage courant, un chef de clan ou de
tribu.
Au Maroc, le mot au masculin désigne un indicateur
placé par l’administration pour tenir informé le représentant du ″ministère de l’intérieur″, le
caïd (alqaaid) des faits et gestes des populations sous sa surveillance, mais
s’applique aussi au chef d’une troupe de chiikhaate (pluriel de chiikha).
″Chchiikha″ désigne la
pute participant par des danses lascives et des chants vulgaires, à entretenir
la débauche en de multiples occasions.
[6] Alforqaane.
[7] Aljahl.
[8] Almouminoune wa
almouminaate.
[9] Rabb al’aalamiine.
[10] Adoration, ‘ibaada.
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