« À l’aube, un homme part en voyage pour quelque
affaire avec ses élèves.
Sur le chemin leur apparaît quelque chose qui se dresse
devant eux et dont ils ne peuvent discerner la nature car il ne fait pas encore
clair.
L’homme se retourne vers ses élèves et leur demande, aux
uns et aux autres ce qu’il en est.
Le premier dit : je ne sais pas.
Le second dit : je ne sais et n’ai aucun moyen de
savoir.
Le troisième dit : il est inopportun d’examiner ce que
c’est car le lever du jour va nous le révéler.
Si c’est quelque chose de terrible, cela disparaîtra au
grand jour, si c’est autre chose, la nature en sera clairement discernable à
nos yeux.
Aucun n’avait atteint à la connaissance.
Le premier parce qu’il était ignorant.
Le second parce qu’il était démuni et n’avait aucun moyen
de savoir.
Le troisième parce qu’il était paresseux et se satisfaisait
de son ignorance.
Mais le quatrième ne donna pas de réponse.
Il se tint face à la chose puis se mit à marcher dans sa
direction ».[1]
Il va finir par l’étudier, par savoir ce dont il s’agit,
par en discerner la nature et les divers aspects.[2]
BOUAZZA
[1] Albiirounii (Al Biruni), le
Courrier de l’U.N.E.S.C.O. juin 1974.
U.N.E.S.C.O. (United Nations
Eductional, Scientific and Cultural Organization ou Organisation des Nations
unies pour l’éducation, la science et la culture).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
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