Le
coup de la vraie gauche et de la fausse gauche, est aussi vieux que la gauche
qui y a toujours recours pour con-vaincre[1] les cons
citoyens[2] et les
connes ciroyennes,[3]
le peuple de gauche, de bien voter !
François
Mitterrand par exemple, le figurant de gauche, le socialiste révolutionnaire,
installé sur le trône du palais de l’Élysée, comme président de la République
française, avait promis au peuple de gauche de changer la vie.
Une
fois sur le trône, il a fait ce que les décideurs voulaient qu’il fasse, et
avait rappelé, pendant quatorze ans,[4] au
peuple de gauche, qu’il faut laisser le temps au temps.
Comme ses semblables de droite, il n’a jamais déçu ses
employeurs, les imposteurs d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Vieux,
malade, et mourant, ses employeurs l’avaient remplacé par des figurants de
droite, avant de revenir à la gauche, et de choisir François Hollande, figurant
de gauche, socialiste révolutionnaire, installé sur le trône du palais de
l’Élysée en mai 2012, comme président de la République française, en
remplacement de son alter ego de droite Nicolas Sarkozy.
La gauche a eu le palais de l’Élysée pour le président,
Matignon pour le premier ministre, et les divers ministères pour les ministres.
Elle a eu la majorité au Parlement (Assemblée
Nationale et Sénat), dans les conseils communaux (les communes), dans les
conseils généraux (les départements), et dans les conseils régionaux (les
régions).
La gauche a donc de nouveau été autorisée par ses employeurs
─ qui sont aussi les employeurs de la droite ─ à reprendre du caviar,[5] à occuper
la majorité des fauteuils moelleux et tout ce qui va avec, pour con-tinuer,
comme la droite, la débauche, la cupidité, les détournements d’argent, la
corruption, les turpitudes, les combines, les tours de passe-passe, les
magouilles, le faux, l’usage de faux, les mensonges, les insultes, les
agressions, et autres.
Mais
le figurant de gauche, même s’il a fait là où les décideurs lui ont demandé de
faire, n’a pas obtenu de rester au palais pour cinq ans encore.
Pour
mai 2017, il va falloir que les zélés cteurs[6] et les
zélées ctrices[7]
choisissent un nouveau loque à terre[8] pour le
trône du palais.
La
gauche aussi qui au soir du premier tour,[11] a
désigné Benoît Hamon, la vraie gauche, et l’agité du bocal, la fausse gauche.
Au
deuxième tour, il ne restera qu’un.
Il faut rappeler que l’agité du bocal, Manuel Valls, a
quitté, au début du mois de décembre 2016, le fauteuil de premier ministre
socialiste, du figurant de gauche, le socialiste révolutionnaire, François
Hollande, afin de con courir[12] pour le
trône du palais.
J’ai consacré de nombreux textes à l’agité du bocal.
Benoît Hamon était ministre du loque à terre de
l’Élysée.
En 2013, je lui est consacré aussi ce petit
texte :
« Il
lui fallait sa loi.
Bientôt
les zélus[13]
vont l’adopter.
Elle
traite de l’ESS.
Vous
ne connaissez pas ?
Vos
ancêtres les gaulois si.
Les
gadgets pour « favoriser l’emploi », c’est gaulois,
« loisgau » si vous préférez.
Aujourd’hui,
c’est l’employé du gouvernement de gauche, Benoît quelque chose,[14] dit
ministre,[15]
de je ne sais pas quoi,[16] qui
blablate sur l’ESS.
Économie
Sociale
et
Solidaire
Pour
« favoriser l’emploi ».
Gardez
cette « information » pour les générations futures.
Il
se peut que quelqu’un parmi elles soit employé du gouvernement, et qu’il ait à
blablater sur les gadgets « pour favoriser l’emploi », sans savoir
que « ça » remonte à ses ancêtres les gaulois ».
Le coup de la vraie gauche et de la fausse gauche est
de nouveau à l’oeuvre.
En dehors de la primaire, il y a le con dit da du
Front de gauche, Jean Luc Mélenchon, ancien ministre socialiste au temps de la
cohabitation entre Jacues Chirc et Lionel Jospin, qui se veut le vrai
révolutionnaire de la vraie gauche, qui était déjà con dit da en 2012, et qui a
appelé à voter pour François Hollande afin de barrer la route à la droite.
Il y a aussi Emmanuel Macron, le cadre de la banque
Rothschild, ancien conseiller de François Hollande au palais de l’Élysée,
ancien ministre de l’économie et des finances, con dit da qui se veut
progressiste.
La vraie gauche, comme la fausse, veut, bien entendu,
barrer la route à la droite[17] qui
sera représentée par François Fillon, et, sans passer par la primaire, par
Marine le Pen.[18]
En 2016, j’ai écrit ce petit texte :
La pratique de l’une, comme celle de l’autre, se traduit
dans un jeu de figurants soumis à une mise en scène du même employeur.
Il a été demandé, paraît-il, à un expert anglais de définir
le capitalisme.
Il a répondu :
- C’est l’exploitation de l’homme par l’homme.
Il lui alors été demandé de définir le socialisme.
Il a répondu :
- C’est l’inverse ».[21]
BOUAZZA
[1]
Convaincre.
[2]
Concitoyens.
[3]
Concitoyennes.
[4]
De 1981 à 1995 selon le calendrier dit grégorien.
[5]
En France, la gauche est désignée par l’expression la gauche caviar.
[6]
Les électeurs.
[7]
Les électrices.
[8]
Locataire.
[9] Une
élection à deux tours organisée par la gauche pour que le peuple de gauche
désigne son candidat à l’élection présidentielle.
La
droite a adopté aussi cette manière de faire.
Mais
pas toute la droite, ni toute la gauche.
Il
y a donc des candidatures en dehors des primaires.
[10]
Candidat.
[11]
22 janvier 2017.
[12]
Concourir.
[13]
Les élus.
[14]
Hamon.
[15]
Ministre délégué.
[16]
À la consommation et à l’économie
sociale et solidaire.
Personne ne sait pas de quoi il s’agit.
[17]
Les Républicains.
[18]
Front National, l’épouvantail, la menace contre la République, qui nécessite,
lorsque c’est nécessaire, un rempart de la droite et de la gauche, comme en
2002, lorsque Jacques Chirac à été installé sur le trône du palais de l’Élysé
pour un deuxième mandat, avec plus de 80٪
des suffrages.
[19]
Avec toutes ses variantes.
[20]
Avec toutes ses variantes.
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