dimanche 29 janvier 2017

L’AGITÉ DU BOCAL N’A PAS DIT SES DERNIERS MAUX

Le président de l’agité du bocal, le socialiste révolutionnaire de gauche, François Hollande,[1] a toujours fait où il lui a été dit de faire.
Il était donc con-vaincu qu’il allait être autorisé en 2017, à rester sur le trône, comme loque à terre[2] du palais de l’Élysée, pour encore un quinquennat.[3]
Et l’agité du bocal,[4] également con-vaincu, qui n’a pas cessé de gesticuler pour « ça »,[5] prendrait la suite en 2022.
Mais, a-t-on soufflé à l’agité du bocal, les décideurs peuvent le choisir dès 2017.
Il était premier ministre lorsqu’il a appris que les décideurs ont choisi de ne pas garder son président pour un deuxième mandat.
Au début du mois de décembre 2016, il a quitté son fauteuil moelleux à Matignon, pour se préparer au trône du palais de l’Élysée.
Dans ce parcours, la primaire[6] du parti socialiste ne devait être qu’une pure formalité dans la mascarade pour faire croire que ce sont les zélés cteurs[7] et les zélées ctrices[8] qui décident.
Et voilà qu’il a été éjecté.
Pourtant, il a tout fait comme la droite.
Devant les caméras par exemple, pour montrer qu’il est un homme d’État, il a toujours retiré son manteau, signé, comme le reste, par de « grands couturiers » de la Ré-pub-lique.
Manteau immédiatement récupéré par un employé porte manteau, un sans dents,[9] comme dirait François Hollande, le socialiste révolutionnaire de gauche.
C’est comme lorsqu’un officiel fait deux pas en dehors des véhicules dits de service, et que des gouttes de pluie sont susceptibles de l’atteindre, il faut également qu’un employé porte parapluie, un sans dents, se précipite avec un parapluie justement, pour empêcher les gouttes de pluie d’atteindre l’officiel.
L’agité du bocal n’a jamais perdu de vue l’étable de la loi,[10] les tas de droits,[11]et a parfaitement intégré que la droite[12] c’est la gauche,[13] que la gauche c’est la droite, et que la pratique de l’une, comme celle de l’autre, se traduit dans un jeu de figurants soumis à une mise en scène des mêmes décideurs.[14]
Son arrogance et son autoritarisme sont connus, ses agressions contre l’Islaam sont d’une haine inouïe, ses insultes et ses attaques contre les immigrés[15] sont largement diffusées, son mépris pour tout ce qui pourrait déplaire aux décideurs est clairement affiché, son agitation
incantatoire qui consiste à répéter tout le temps et sur tout les tons « laïcité,[16] République »,[17] « laïcité, République », « laïcité, République »,[18] est toujours à la sauce des décideurs.
Il a toujours fait où il lui a été dit de faire, comme ses prédécesseurs
Par ses efforts, dans de multiples domaines pour faire mieux que Sarkozy,[19] il a toujours cherché à montrer qu’il peut mieux servir le système colonialo-impérialo-sioniste.
Concernant la résistance contre l’occupation de la Palestine[20] par exemple, et les enfants qui affrontent, avec des pierres, les armes de destruction massive utilisées par la colonisation sioniste depuis des dizaines d’années, il a défendu, bien sûr, l’occupation comme toutes les tendances politiques de France et de Navarre, mais n’a pas hésité, lui, à soutenir sans relâche, que la résistance contre le sionisme doit être réprimée, au même titre que l’antisémitisme.
Á la mort[21] de Shimon Pérès, l’un des dirigeants de la colonisation sioniste en Palestine, il a déclaré que le monde était en deuil.
Alors, pourquoi il a été éjecté ?
Il ne comprend pas.
C’est compliqué pour lui
Les décideurs ne veulent plus de Hollande, [22] et n’ont pas voulu reprendre Sarkozy,[23] sur le trône de l’Élysée.
Ils n’ont pas voulu de lui[24] non plus.[25]
Ils réservent le trône à un autre.
Mais l’agité du bocal n’est pas découragé pour autant.
Il conte encore,[26] et n’a pas dit ses derniers maux.[27]
  
BOUAZZA



[1] Installé sur le trône du Palais de l’Élysée en mai 2012 (selon le calendrier dit grégorien), en remplacement de son alter ego, le révolutionnaire de droite, Nicolas Sarkozy.
[2] Locataire.
[3] Un ʺniquennatʺ, comme l’a si bien dit le neveu de François Mitterrand, Frédéric Mitterrand (ex-ministre de la cul-ture de Nicolas Sarkozy), en parlant du ʺquinquennat de François le niqueurʺ, le ʺCasanovaʺ à la hollandaise et son sexe à piles (sex-appeal).
(Interview à une radio belge le 16/01/2014).
François Hollande a tenu à souligner qu’ʺil fait l’Histoireʺ (émission radiophonique ʺla fabrique d’histoireʺ, France culture, 24 mai 121016).
Durant son niquennat, il a ʺfait l’Histoireʺ en se distinguant par des virées en scooter pour tirer un coup chez une actrice (Julie Gayet), pendant que la concubine au Palais avait la fonction de maîtresse ʺofficielleʺet qu’avant le Palais, lorsqu’ils ont commencé à s’envoyer en l’air, elle était mariée et lui avait une concubine à la maison, avec laquelle il a eu des enfants.
Attaché à une certaine idée de ʺfaire l’Histoireʺ, il gardait son casque à l’entrée de l’immeuble où logeait l’actrice, pour se donner peut-être, une contenance !
Le matin, ʺles gardes des corpsʺ étaient chargés d’apporter au couple des croissants.
Cette manière de ʺfaire l’Histoireʺ a commencé avant la répudiation de la concubine du Palais (Valérie Trierweiller).
Il a ʺfait l’Histoireʺ aussi, en nommant la première concubine (Ségolène Royal, mère des enfants), ministre de l’écho-logis, (l’écologie) du développement dur-able (durable) et de laine érgie (l’énergie).
Il a ʺfait l’Histoireʺ également, sur d’autres concubines pas ʺofficiellesʺ.
Ce volet de l’Histoire de France qui souligne qu’il n’y a pas que le sexe, mais qu’il y a aussi le cul, reste privilégié par ʺles faiseurs d’Histoireʺ, qui se veulent les guides du pays.
[4] Manuel Valls, son ancien ministre de l’intérieur, et premier ministre.
[5] Sa femme aussi, ravie qu’un sondagerévèle que de nombreuses françaises rêvent de s’envoyer en l’air avec son Manuel, son grand amour (Le Point du 04/10/2013, internet).
Avec la cinquième Ré-pub-lique, après Charles de Gaulle, et surtout depuis François Mitterrand, le sexe s’expose au Palais de l’Élysée, un peu comme dans la télé réalité qui con-tribue à cette cul-ture.
[6] Une élection à deux tours organisée par la gauche pour que le peuple de gauche désigne son candidat à l’élection présidentielle.
La droite a adopté aussi cette manière de faire, mais pas toute la droite, ni toute la gauche.
Il y a donc des candidatures en dehors des primaires.
[7] Les électeurs.
[8] Les électrices.
[9] Une des concubines que son président a répudiée par un coup de fil à l’Agence France Presse (AFP), a écrit un bouquin suite à sa répudiation, qui rapporte beaucoup sur ce président révolutionnaire de gauche, habitué à désigner les populations de la France d’en bas, les pauvres, par l’expression méprisante de ʺsans-dentsʺ.
Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, éditions les Arènes, Paris 2014..
[10] Les tables de la loi.
[11] l’État de droit.
[12] Avec toutes ses variantes.
[13] Avec toutes ses variantes.
[14] Des décideurs qui permettent que la gauche accumule les privilèges comme la droite, qu’elle fasse partie du réseau, qu’elle s’empiffre de caviar (gauche caviar), qu’elle occupe des fauteuils moelleux et tout ce qui va avec, pour con-tinuer, et con-solider, comme la droite, la débauche, la cupidité, les détournements d’argent, la corruption, les turpitudes, les combines, les tours de passe-passe, les magouilles, le faux, l’usage de faux, les mensonges, les insultes, les agressions, et autres.
Des décideurs qui s’y connaissent pour corrompre des politiques, des élus, des magistrats, des avocats, des patrons, des syndicalistes, des médecins, des professeurs, des intellectuels, des journalistes, des écrivains, des artistes et autres.
Des décideurs qui offrent des emplois fictifs, des fauteuils moelleux, des postes recherchés, des sièges dans diverses institutions, des places au gouvernement.
Des décideurs qui élisent des présidents, qui intronisent des rois et des reines, qui procurent de l’argent, des voyages, du sexe sans frontières, de la drogue, et mille et une autres choses.
Des décideurs qui se chargent de réduire au silence, quiconque ose porter atteinte à leurs intérêts.
Des décideurs qui calomnient, diffament, salissent, humilient, écrasent, détruisent, exterminent et taxent de tout ce qu’ils veulent, quiconque n’approuve pas leurs pratiques.
Des décideurs qui excellent dans la technique de ʺvictimiserʺ l’accusé et d’accuser la victime.[14]
Des décideurs qui disposent de l’État comme instrument de leur bon vouloir, pour agir à leur guise.
Des décideurs qui veillent sur leur fonds de commerce, en se permettant tout, partout.
[15] Le mot ʺimmigrésʺ déclenche des synonymes qui crépitent : voleurs, violeurs, violents, voyous, vagabonds, vauriens (et ce n’est pas exhaustif).
Les ʺromsʺ, parmi d’autres, ne cessent d’être une cible de cette haine.
Des campements sont rasés un peu partout par ʺla force publique en exécution de décisions de la justiceʺ, et des populations, hommes, femmes et enfants sont expulsés.
L’agité du bocal, ministre de l’intérieur, premier flic de France comme il s’est défini fièrement lui-même, puis premier ministre faisait tout pour faire régner l’ordre des décideurs.
Autrement dit, tout est entrepris contre ceux et celles qui ne sont pas ʺintégrésʺ au désir de ʺl’autorité compétenteʺ, et donc contre les ʺbandes de nomadesʺ dits ʺitinérantsʺ, ʺbohémiensʺ, ʺgens du voyageʺ, ʺgitansʺ, ʺtziganesʺ, ʺmanouchesʺ, ʺromanichelsʺ et autres qualificatifs méprisants et haineux, auxquels est greffé le mot ʺromsʺ qui est traduit par invasion des délinquants venus de Roumanie.
Des chro-niqueurs et des chro-niqueuses, répètent que les ʺromsʺ c’est des Roumains, que la Roumanie fait partie de l’Union Européenne qui reconnaît ʺla liberté de circulationʺ aux européens en Europe, mais pas aux ʺromsʺ.
C’est confus ?
Non, c’est clair.
Certains sont français, mais comme le sont des maghrébins, c'est-à-dire des bougnoules, des ratons, des melons, des musulmans, donc, des assassins, des  terroristes, des islamistes, et autres.
Des populations exclues et combattues depuis des lustres, et pour lesquelles tous les amalgames sont permis.
C’est de leur faute, puisqu’elles refusent ʺl’intégmilationʺ (contraction d’intégration et ’assimilation).
Toutes les arguties habituelles  continuent de fleurir.
Toutes les agressions contre ces populations sont en fait des actions ʺpour leur bienʺ, ʺpour les civiliserʺ.
Comme dans les colonies où toutes les destructions et tous les massacres ont été entrepris, et continuent de l’être.
La propagande entretient, par exemple, les amalgames et les ambiguités autour de mauvais comportements de certaines catégories de populations qu’elle oppose les unes aux autres pour servir les intérêts des imposteurs de droite, du centre, de gauche et d’ailleurs, en alimentant et en entretenant encore et toujours le faux, l’arrogance, le mépris, la haine, et autres.
En matière de rafles, de chasse au faciès, de ratonnades et autres violations des droits les plus élémentaires de l’être humain par exemple, la gauche vaut la droite.
Les colonisés et autres victimes en témoignent depuis des lustres.
Dans les domaines de la droite, la gauche s’y connaît et n’a de leçon à recevoir de personne.
[16] Terme, qui dans l’histoire de France, renvoie à la lutte entre ʺle clergéʺ et les tenants de l’idéologie dite ʺanti-cléricaleʺ.
Cette lutte a débouché sur ʺla séparation de l’Église et de l’Étatʺ.
Aujourd’hui, l’idéologie dite ʺlaïqueʺ sert à alimenter et à entretenir les agressions contre l’Islaam, contre les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate).
[17] Institution dont se réclament pratiquement tous les ʺÉtatsʺ du monde, mais qui est présentée en France, comme étant un immense privilège réservé à ce pays!
[18] Lors d’un meeting le 7 novembre 2016 à Neuilly dont il était le maire de 1983 à 2002, Nicolas Sarkozy a expliqué que la République c’est le refus d’envisager un menu de substitution dans les cantines scolaires, pour les élèves ne mangeant pas de porc en raison de son interdiction à la consommation, par l’Islaam.
La République, a-t-il ajouté, c’est aussi, lorsque le menu est composé de jambon-frites, que ces élèves puissent être éventuellement autorisés à demander une double ration de frites.
Á gauche, elle doit à Jean Pierre Chevènement par exemple, d'avoir été conjuguée à tous les temps et sur tous les tons.
Jean pierre Chevènement, ministre socialiste de l’époque ʺglorieuseʺ de son tonton François Mitterrand.
Son tonton qui soutenait que l’Afrique du Nord c’est la France, et qu’un bon arabe, c'est-à-dire musulman selon les canons de sa loi, est un arabe, donc musulman, mort.
Installé sur le trône du Palais de l’Élysée pendant quatorze ans, le tonton était, bien entendu, un défenseur  de la République.
En août 2016, Jean Pierre Chevènement a été désigné par François Hollande pour être installé à la tête d’un organisme crée en 2005, dit ʺla Fondation pour l’islam de Franceʺ.
Jean Pierre Chevènement a déclaré qu’il connaît bien les musulmans parce qu’il est allé au Caire et à Alger.
Il a ʺconseilléʺ aux musulmans la discrétion.
[19] Homme de la droite, ex-député, ex-président du conseil général des Hauts-de-Seine, ministre plus d’une fois, ancien président de la République française de 2007 à 2012, remplacé par son alter ego, le figurant de gauche, François Hollande, il croyait qu’il pouvait retrouver le trône du palais de l’Élysée en 2017, mais il a été éjecté dès le premier tour de la primaire.
[20] Filistiine.
[21] Le mercredi 28 septembre 2016.
[22] François Hollande, qui n’a pas été autorisé à briguer un mandat pour rester encore cinq ans sur le trône.
[23] Nicolas Sarkozy, éjecté dès le premier tour de la primaire de la droite.
[24] Manuel Valls.
[25] Manuel Valls, éjecté au deuxième tour de la primaire de la gauche.
[26] Il compte encore.

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