Les
croyants et les croyantes[1] font de
leur mieux pour lire Alqoraane et approfondir leur connaissance du Message
d’Allaah.
D’après
Ibn Mas’oud, qu’Allaah le bénisse, le Messager d’Allaah sur lui la bénédiction
et la paix,[2]
a dit :
« Celui
qui récite[3] une
seule lettre du Livre d’Allaah[4] aura une
récompense[5] qui sera
multipliée par dix. Je ne dis pas que « alm »[6] est une
lettre, mais que « a »[7] est une
lettre, « l »[8] est une
lettre, et « m »[9] est une
lettre ».[10]
[1]
Almouminoune wa almouminaate.
[2]
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix
(sallaa Allaah ‘alayh wa sallame).
[3]
Qui lit.
[4] Du
Qoraane, du Coran.
Alqoraane
( Le Coran) est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message
d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix a eu la mission de le transmettre.
[5]
Haçana.
[6]
Aliflaamemiime.
Kachriid
souligne que "A.L.M.".
(Alif. Laame. Miime), "les trois lettres énigmatiques qui
forment le premier verset du chapitre 2 d’Alqoraane, sont l’un des mystères du
Qoraane.
Certains
disent qu’Allaah veut nous signifier ainsi qu’Alqoraane a été réalisé dans
toute sa splendeur et sa perfection à partir des simples lettres de l’alphabet.
D’autres
y trouvent des symboles qui auraient leur signification dans la langue
syriaque.
D’autres
enfin veulent les interpréter par la valeur numérique attribuée à chacune des
lettres de l’alphabet.
Disons
tout simplement que notre esprit n’arrivera jamais à épuiser tous les sens
cachés de ce Livre sacré qui, selon un fameux hadith "sera ressuscité vierge le jour du jugement dernier" (yob’ath haadaa lkitaab yawma
alqiyaama bikrane)".
Pour
le verset 1, du chapitre 20, il ajoute que "la
tradition veut que "Ta-Ha" et "Ya-Sine"
soient des appellations élogieuses données par Allaah à Son Prophète Mohammad,
sur lui la bénédiction et la paix".
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Notes
en bas des pages 2 et 406.
"Ta-Ha"
c’est en fait les deux lettres "T-H" vocalisées (usage
d’achchakl en langue arabe).
Dans
d’autres chapitres la prononciation intervient aussi, comme dans "Ya-Sine"
(Ya-e-Siine), "Y-S".
Il
en est ainsi dans plusieurs chapitres du Livre.
Mohammad
Hamiid Allaah (Muhammad Hamidullah) précise dans sa traduction du Qoraane que "les sourates 2, 3, 7, 10, 11, 12, 13,
14, 15, 19, 20, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 36, 38, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46,
50 et 68 commencent non par des mots, mais par des lettres de l’alphabet,
détachées en n’ayant pas de sens particulier.
Le
Prophète Mohammad lui-même, sur lui la bénédiction et la paix, ne semble pas
avoir précisé leur signification, d’où d’innombrables interprétations suggérées
par les commentateurs anciens et modernes.
Laissons-les
alors telles quelles" (note de bas de page, Qoraane (Coran), sourate2
(chapitre 2), Albqara, La Vache, aayate 1 (verset 1), p. 2.
[7]
Alif.
[8]
Laame.
[9]
Miime.
[10]
Hadiite (hadite, hadiith, hadith) rapporté par Attirmidhii.
Annawawii,
Riyaad assalihiine (les jardins de la vertu), Éditions universel, Paris
2012, pages 499-500 (la traduction exacte du titre de l’ouvrage est : Les
jardins des vertueux).
Lorsqu’il
est question de hadiite, cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la
conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et
la paix.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
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