mercredi 31 juillet 2019

CEUX QUI TRAITENT LES SIGNES D’ALLAAH DE MENSONGES

« Et ceux qui ont mécru et traitent de mensonges Nos signes,[1] ceux-là sont les gens du Feu où ils demeureront éternellement ».[2]



[1] Aayaatinaa.
[2] Alqoraane (le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 39 (verset 39).
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mardi 30 juillet 2019

CEUX QUI MANGENT INJUSTEMENT LES BIENS DES ORPHELINS

« Ceux qui mangent injustement les biens des orphelins ne font que manger du feu dans leurs ventres ; et ils brûleront dans les flammes de l’Enfer[1] ».[2]



[1] Sa’iir (le ʺrʺ roulé), fournaise ardende.
[2] Alqoraane (le Coran), sourate 4 (chapitre ), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 10 (verset 10).
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lundi 29 juillet 2019

ILS INVITENT AU FEU DE L’ENFER


« Et n’épousez pas les associatrices[1] jusqu’à ce qu’elles croient. Une esclave croyante[2]  est bien meilleure qu’une associatrice, même si elle vous plaît.[3] Et ne donnez pas d’épouses aux associateurs jusqu’à ce qu’ils croient. Un esclave croyant[4] est bien meilleur qu’un associateur, même si il vous plaît. Ceux-là[5] invitent au Feu ;[6] et Allaah invite au Paradis et au pardon avec Sa permission ; et Il montre Ses signes[7] aux gens, peut-être se rappelleront-ils ».[8]


[1] Almochrikaate (le ʺrʺ roulé).
[2] Ama moumina, servante d’Allaah.
[3] Même si l’associatrice vous plaît.
[4] ‘abd moumine (la première lettre du mot ‘abd c’est le lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans l’alphabet français, et non la lettre a (qui n’est donc pas écrite ici en lettre majuscule), serviteur d’Allaah.
[5] Les associateurs.
[6] De l’Enfer.
[7] Aayaate.
[8] Alqoraane (le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 221 (verset 221).
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dimanche 28 juillet 2019

LA RÉUSSITE C’EST LE PARADIS

« Chaque être[1] goûtera la mort. Ce n’est qu’au jour de la Résurrection que vous recevrez vos
salaires.[2] Quiconque est écarté du Feu et introduit au Paradis a réussi. Et la vie ici-bas n’est qu’une jouissance trompeuse ».[3]



[1] Dans cette aaya, j’ai traduit ʺnafsʺ par ʺêtreʺ, afin d’éviter certaines confusions de compréhension.
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid note que le mot ʺannafsʺ (nafs) désigne la vie acquise ou la vie insufflée. Cette vie est mortelle en opposition avec l’âme elle-même qui est d’essence divine, donc immortelle. Elle est désignée par le mot ʺarrouhʺ.
Il note aussi que le mot ʺarrouhʺ veut dire le souffle de la vie ou l’inspiration du ciel. C’est ainsi que l’Ange Jibriil (Gabriel) paix sur lui, a pour fonction d’insuffler la vie dans chaque nouvel être à l’état embryonnaire, et de transmettre la Révélation aux Envoyés d’Allaah sur eux la bénédiction et la paix.
Ainsi, Alqoraane est souvent désigné par ʺRouh minnaaʺ (souffle de Notre part, de la part d’Allaah),  de même que l’Ange Jibriil paix sur lui, est nommé dans Alqoraane ʺArrouh alamiineʺ (L’Esprit respectueux du dépôt).
Ainsi la vie n’est que l’une des manifestations de la vérité éternelle.
Il note également que le mot ʺnafsʺ (traduit parfois par ʺâme bestialeʺ est autre chose que l’âme d’essence divine, donc immortelle, désignée par le mot ʺrouhʺ. On pourrait comparer cette âme végétative à la phosphorescence ou au magnétisme acquis. C’est une propriété physique acquise par la matière au contact de l’âme ou souffle de la vie. Cette propriété acquise disparaît lorsque le corps ne présente plus toutes les conditions requises pour la garder.
C’est Allaah seul qui est vivant par Lui-même et tous les autres êtres vivants ne le sont que par un souffle reçu de Lui. C’est pourquoi Allaah seul est éternel et tout ce qu’il a créé doit goûter à la mort.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Notes en bas des pages 94, 376 et 424.
ʺAnnafsʺ et ʺarrouhʺ sont deux mots dont la traduction n’est pas simple.
Le traducteur traduit ʺAnnafsʺ selon les cas, parfois par l’Esprit, et parfois par l’Âme.
Il fait pareil pour ʺArrouhʺ qu’il traduit parfois par Le Souffle, et parfois par l’Âme, ou par l’Esprit.
[2] Votre rétribution.
Kachriid note que ce monde est celui de l’action et l’autre monde est celui de la vraie récompense bonne ou mauvaise.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), op.cit, note en bas des pages 94.
[3] Alqoraane (le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘imraane (le ʺrʺ roulé), La Famille de ‘imraane, aayate 185 (verset 185).
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samedi 27 juillet 2019

POUR CEUX QUI ONT ÉTÉ PIEUX

« Pour ceux qui ont été pieux il y a, auprès de leur Seigneur, des jardins[1] sous lesquels coulent des ruisseaux[2] où ils demeureront éternellement, des épouses purifiées,[3] et la bénédiction[4] d’Allaah. Et Allaah voit les serviteurs.[5] Qui disent : Notre Seigneur, nous avons cru, pardonne-nous nos péchés et préserve-nous du châtiment du Feu ».[6]



[1] Jannaate (pluriel de janna)
[2] Courent des rivières.
[3] Azwaaj motahhra (le ʺrʺ roulé),
[4] Ridhwaane (le ʺrʺ roulé), agrément, satisfaction.
[5] Al’ibaad.
[6] Alqoraane (le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘imraane (le ʺrʺ roulé), La Famille de ‘imraane, aayate 15 et aayate 16 (verset 15 et verset 16).
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vendredi 26 juillet 2019

LE PARADIS ET L’ENFER

« Et quiconque obéit à Allaah et à son Messager, Il[1] le fera entrer dans les Jardins sous lesquels coulent les rivières pour y demeurer éternellement. Et voilà la grande réussite.[2].Et quiconque désobéit à Allaah et à son Messager, et transgresse Ses ordres ?[3] Il le fera entrer au Feu[4] pour y demeurer éternellement, et il aura un châtiment avilissant ».[5]



[1] Allaah.
[2] Et c’est là le très grand succès.
[3] Les ordres d’Allaah.
[4] Il l’introduira dans un Feu.
[5] Alqoraane (le Coran), sourate 4 (chapitre ), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 13 et aayate 14 (versets 13 et 14).
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jeudi 25 juillet 2019

LE PARADIS PRÉPARÉ POUR LES PIEUX

« Et hâtez-vous vers une absolution[1] de votre Seigneur et un Paradis large comme les cieux et la terre, préparé pour les pieux ».[2]



[1] Maghfira (le ʺrʺ roulé), un pardon.
[2] Alqoraane (le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘imraane (le ʺrʺ roulé), La Famille de ‘imraane, aayate 133 (verset 133).
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mercredi 24 juillet 2019

LA RÉCOMPENSE

« Et ceux qui, lorsqu’ils font une action immorale,[1] ou commettent une injustice envers eux-mêmes se souviennent[2] d’Allaah et demandent pardon pour leurs péchés ─ et qui pardonne les péchés si ce n’est Allaah ? ─ et qui ne persistent pas dans ce qu’ils ont fait en connaissance de cause. Ceux-là leur récompense est le pardon de leur Seigneur, et des jardins sous lesquels coulent les rivières où ils demeureront éternellement. Comme est beau le salaire de ceux qui font du bien[3] ».[4]



[1] Commettent quelque turpitude.
[2] Dhakarou (le ʺrʺ roulé), se rappellent.
[3] Wa ni’ma ajro (le ʺrʺ roulé) al’aamiliine, quel bon salaire que celui de ceux qui font du bien.
[4] Alqoraane (le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘imraane (le ʺrʺ roulé), La Famille de ‘imraane, aayate 135 et aayate 136 (verset 135 et verset 136).
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mardi 23 juillet 2019

CEUX QUI ONT CRU ET ACCOMPLI DES BONNES OEUVRES

« Et ceux qui ont cru et accompli[1] les bonnes oeuvres,[2] ceux-là sont les gens du Paradis où ils demeureront éternellement ».[3]



[1] Conformément à la loi révélée.
Mohammad Hamiid Allaah (Muhammad Hadidullah), op.cit, note en bas de la page 12.
[2] Assaalihaate.
Dans sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé), Kachrrid (le ʺrʺ roulé) note que les mots ʺceux qui ont cruʺ, sont toujours suivis de ʺet accompli les bonnes oeuvresʺ. En effet la foi qui ne se traduit pas par les actes n’en est pas une.
Il faut remarquer d’autre part que le Paradis coranique (de même que l’Enfer) ne concerne pas seulement l’âme ou l’esprit mais il concerne aussi tous les sens de l’homme. Cela nous prouve qu’Allaah ne ressuscite pas seulement  nos âmes [...] mais qu’Il recrée nos corps réduits en poussière et Il les fait marier de nouveau avec leurs âmes.
Pour ce qui est des jardins, [...] du Paradis, cela n’a rien à voir avec ce que nous connaissons dans ce monde et ce ne sont que des appellations destinées à rapprocher de nos esprits mortels des notions que nous ne pouvons même pas concevoir.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 6.
Alqoraane (le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 25 (verset 25).
[3] Alqoraane (le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 82 (verset 82).
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lundi 22 juillet 2019

CE QU’IL Y A AUPRÈS D’ALLAAH EST MEILLEUR POUR LES PIEUX

« Ceux qui se sont exilés,[1] qui ont été expulsés de leurs demeures, qui ont été persécutés dans Mon chemin, qui ont combattu, qui ont été tués, J’effacerai leurs mauvaises oeuvres et je les introduirai dans des jardins sous lesquels coulent les rivières, comme récompense de la part d’Allaah. Et c’est Allaah qui détient la belle récompense. Que les situations[2] par lesquels passent les mécréants dans le pays, ne te trompent pas. Jouissance insignifiante, puis leur refuge sera l’Enfer. Et quel mauvais lieu de repos. Mais ceux qui auront craint leur Seigneur auront des jardins sous lesquels coulent des rivières, pour y demeurer éternellement, une demeure qui leur est réservée par Allaah. Et ce qu’il y a auprès d’Allaah est meilleur pour les pieux[3] ».[4]



[1] Qui ont émigré.
[2] Taqallobe.
Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que ʺtaqallobʺ veut dire exactement : se tourner et se retourner. Cela veut dire passer aisément et avec succès d’une situation à une autre, ou bien jouir successivement de bonnes situations diverse. Ainsi ils passent des gains de l’agriculture à ceux du commerce et récoltent succès sur succès.
[3] Alabraar (le ʺrʺ roulé), les gens de bien.
[4] Alqoraane (le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘imraane (le ʺrʺ roulé), La Famille de ‘imraane, aayate 195 à aayate 198 (verset 195 au verset 198).
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dimanche 21 juillet 2019

LES AMIGOS À LUC-SUR-MER


La mer me fait penser à Idriis Achchraaïbii[1] :
« Une vague vient du fond du passé et, lente, dandinante, puissante, déferle. Explose et fait exploser les souvenirs comme autant de bulles d’écume.
Une autre vague vient par-dessus la première et fulgure. Etincelle et ruisselle d’une vie nouvelle. Sans nombre, débordant par-delà les rives du temps, de l’éternité à l’éternité d’autres vagues naissent et meurent, se couvrant et se renouvelant, ajoutant leur vie à la vie. D’aussi loin qu’on les entende, toutes ont la même voix, répètent le même mot : paix, paix, paix … »[2]
Bilaal[3] appelle à la prière.
Voix harmonieuse qui s’adresse à tous les sens de l’être.
« Telles des senteurs exquises émanant d’une buire précieuse, ces paroles [...] se répandirent
[...] jusqu’au fond de toutes les demeures, et les Croyants accoururent aussitôt en rangs pressés, pour aspirer avec délices le parfum vivifiant de la prière[4] ».[5]
Je reprends, pour la énième fois, un livre[6] qui constitue pour moi une peinture vivante dont j’aime m’imprégner encore et encore.
Mes petits-fils, hypnotisés devant l’écran, regardent un dessin animé.
Les amigos,[7] ont été agréablement marqués par une semaine passée à Luc-sur-Mer, en Normandie, du 22 au 29 août 2015.
Ils l’ont également été l’année d’après, pendant la semaine du 23 au 30 juillet 2016.
Nous avons donc décidé d’y retourner cet été pour la semaine du 13 au 20 juillet 2019.[8]
La maison louée les deux années d’avant a été vendue, et nous avons donc été obligés d’en louer une autre.
C’est une semaine avec mon épouse, notre fils aîné, son fils, et les deux fils de notre fils cadet[9] et de son épouse.
Luc-sur-Mer[10] est une commune qui se situe au sud de la baie de Seine, au coeur de la Côte de Nacre, aux confins nord du Bessin et de la plaine de Caen, au nord du Calvados. [11]
Ce que j’avais noté dans le texte intitulé « Débarquement en Normandie », s’applique toujours :
L’installation vite expédiée, ainsi que quelques courses, et nous voilà sur la grève.
L’importante marée basse permet aux enfants d’entreprendre de « grands chantiers » sur le sable mouillé et année, de s’adonner avec enthousiasme, à l’exercice qui consiste à soulever des pierres à travers les algues, à la recherche de crabes.
Cette année, les amigos, les deux premiers surtout, ont privilégié le football et les baignades.[12]
Il va de soi que « la bagarre » fait partie des diverses activités, principalement entre les deux frères.[13]
Parmi les choses auxquelles il ne fallait pas déroger : le pain au chocolat du matin, et la glace de la fin de l’après-midi.
Qui nous dira jamais ce que sentent réellement des enfants savourant ces délices ?
Les mots peinent peut-être à en rendre compte.
La réponse à cette question est plutôt sur les visages des amigos lors de ces instants bénis, comme d’autres bien sûr.
Les enfants.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, avec sa nature aimante,les tenait en haute estime, leur réservait une place de choix dans son coeur, « avec sa nature aimante, [...] se préoccupant constamment des rapports entre les enfants et leurs mères.
[...]. Et, lorsqu, pendant les oraisons, il entendait un enfant pleurer, il accélérait la prière, pour permettre à sa mère d’aller le consoler, car il savait bien combien souffre une mère, en entendant les pleurs de son enfant ».[14]
Avant de reprendre le train du retour, nous avions assez de temps devant nous pour aller, en face de la gare de Caen, déjeuner dans un kebab.[15]
Un espace pour une restauration simple que nous aimons :
« Kébab »[16] : sandwich avec grillade de viande halaal,[17] salade, tomate, oignon, sauce « andalouse », « samouraï » ou autres, frites,[18] et boissons non alcoolisées.
Je dis de ce mets qu’il satisfait « les papilles » et « les mamilles » ![19]
À la vue des amigos, le responsable de ce kebab, quelqu’un de très âgé, ne savait pas quoi faire pour les choyer : un grand-père débordant d’amour, jouant avec ses petits-enfants.
Très réceptifs, les amigos ne perdaient pas un miette de cet amour.
Et se fut un moment qui sentait la joie de la vie.
Il y a la vie, et il y’a la mort.
Cette dialectique m’accompagne à chaque pas.
Lors de notre précédent séjour à Luc-sur-Mer, dans une des cabines de plage,[20] un vieux monsieur s’adonnait à la peinture et vendait ses tableaux.
Les deux amigos les plus âgés lui rendaient visite, et nous apprécions ces instants.
Nous avons cherché à le revoir, mais il n’y était pas.
Son existence ici-bas a-t-elle pris fin ?
Que dire de ce qui s’en va et comment parler de ce qui demeure ?
Que dire de ce qui cesse et comment parler de ce qui commence ?
Que dire de ce qui a été et comment parler de ce qui sera ?
« Par le temps ![21] L’Homme[22] est en perdition.[23] Sauf ceux qui croient, accomplissent les bonnes oeuvres,[24] se recommandent la vérité,[25] et se  recommandent l’endurance[26] ».[27]
J’observe les Signes[28] et je me souviens.
Au Maroc,[29] lorsque j’étais jeune, beaucoup de médecins considéraient que certains de mes problèmes de santé provenaient de l’asthme dû à une allergie au climat du littoral, et conseillaient de m’éloigner de la mer.
C’est ainsi que je suis venu en France[30] pour des études universitaires que je ne pouvais pas suivre à Rabat.[31]
En France, je n’hésite pas à retrouver la mer lorsque l’occasion se présente.
Un jour, en arrivant pendant la dernière semaine du mois de janvier 2011 au Sud-Est, sur la côte d’Azur, albahr[32] alabyad almotawassite,[33] j’ai tout de suite été touché par cette profonde harmonie que procure la rencontre de la mer et du ciel, rencontre qui fait jaillir d’autres images, d’autres couleurs, d’autres sons, d’autres mouvements.
La mer, ce bienfait d’Allaah qui s’ajoute aux innombrables autres bienfaits dont Il nous comble, est un pétillement intime, un ravissement, un bonheur.
Des mots clairsemés s’associent, des souvenirs s’assemblent, des pensées se rassemblent.
Qu’Allaah déverse sur nous Sa miséricorde.[34]
  
BOUAZZA


[1] Le ʺrʺ roulé.
[2] Driss Chraïbi, la Civilisation ma Mère !..., Paris, éditions Denoël, 1972, P.13-14.
[3] Bilal, un des premiers compagnons du Prophète Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Esclave, il a compris que l’affranchissement est dans la résistance pour l’Islaam.
Les tortures, les mauvais traitements, les insultes et autres n’ont fait que renforcer sa foi.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, l’a désigné pour assurer l’appel à la prière (alaadaane), pour être ʺmouaddineʺ (le mot en français et devenu muezzin).
[4] Assalaate, assalaa.
La prière est l’un des piliers majeurs du Message d’Allaah, la clé de voûte de l’Adoration (al’ibaada).
En dehors de certains aménagements prévus, rien ne dispense une personne, saine d’esprit et pubère, d’accomplir la prière durant l’existence ici-bas (qu’Allaah nous pardonne nos errements et nous accorde la guidance (alhidaya), Il est Celui qui répond aux invocations.
Les cinq prières quotidiennes sont d’une obligation impérieuse (outre les cinq prières quotidiennes, les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) peuvent accomplir d’autres prières).
Tous les Prophètes et Messagers, sur eux la bénédiction et la paix, accomplissaient la Prière et avaient pour mission de l’enseigner (elle a connu des variations à travers le temps et l’espace, et a été fixée telle que nous la connaissons aujourd’hui, par Allaah et enseignée par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix).
[5] Étienne Dinet et Slimaane Ben Ibraahiime, La vie de Muhammad, Éditions Maison d’Ennour, p. 197, Pais 2006.
C’est en Algérie colonisée par la France, où il passait du temps, qu’Étienne Dinet est retourné à la croyance.
Il a choisi de s’appeler Naaçir Addiine (le ʺrʺ roulé).
Il est né à Paris en mars 1861 (selon le calendrier dit grégorien), et il est décédé dans la même ville en décembre 1929.
Il a écrit ce livre, avec Slimaane Ibn Ibraahiime (le ʺrʺ roulé) dans les premières années du vingtième siècle.
Ils sont enterrés en Algérie.
[6] Étienne Dinet et Slimaane Ben Ibraahiime, op.cit, Pais 2006.
[7] Je les appelle ainsi pour dire mes amis, et ça leur plaît.
[8] Pour le plus jeune, c’est son deuxième séjour et non le troisième.
[9] Mes trois petits-fils ont respectivement sept ans et cinq mois, sept ans et quatre mois, et cinq ans.
L’aîné et le dernier sont les enfants de notre fils cadet.
[10] J’en ai déjà parlé. dans des textes intitulés ʺMon petit grand-pèreʺ, ʺDébarquement en Normandieʺ.
[11] Internet, Wikipédia.
[12] Le petit qui aime d’habitude se baigner à la piscine, craignait la baignade en mer et a catégoriquement d’y aller.
[13] Le plus jeune saisissant la moindre occasion pour provoquer le plus âgé, et de le pousser à bout.
[14] Étienne Dinet et Slimaane Ben Ibraahiime, ibid, p.459-460, Pais 2006.
[15] Kabaab.
[16] Restauration dite d’origine turque, lancée en Allemagne par des turcs issus du processus migratoire, et répandue en France avec la participation de personnes originaires d’Afrique du Nord, issues du même processus.
[17] Licite, c’est à dire pour les croyants et les croyantes, préparée en tenant compte des enseignements de l’Islaam.
L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
ujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[18] Des assiettes plus garnies sont proposées.
[19] Les papys et les mamies, dont nous faisons partie, mon épouse et moi.
[20] Ces cabines sont souvent fermées.
[21] Wa al’asr (le ʺrʺ roulé).
[22] Alineçaane.
[23] L’Homme va à sa perte.
[24] Assaalihaate.
[25] Alhaqq.
[26] Assabr (le ʺrʺ roulé), la patience.
[27] Alqoraane (le Coran), sourate 103 (chapitre 103), Al’asr (le ʺrʺ roulé), Le Temps, aayate 1 à aayate 3 (verset 1 au verset 3).
[28] Aayaate.
[29] Maghrib (le "r" roulé).
[30] Franeçaa (le "r"roulé).
[31] Ribaate, Rbaate (le "r" roulé).
Ville à très fort taux d’humidité, au bord de l’Océan Atlantique (Almouhiite Alatlaçiyy).
À l’époque au Maroc, il n’y avait que cette ville pour mes études universitaires.
[32] Le ʺrʺ roulé.
[33] La mer blanche intermédiaire, la mer Méditerranée.