François de Rugy, autrefois élément de EELV,[1] chantre
de la transparence et de l’intégrité, se voulant bien sûr au service de la
République, de l’intérêt général, et patati et patata, était candidat de gauche
à la primaire du parti socialiste en 2016,[2] en vue
de l’élection présidentielle de 2017.
Devenu député, installé comme président de l’Assemblée
Nationale, il est aujourd’hui ministre de jupiter alias Emmanuel Macron,
ex-ministre du révolutionnaire de gauche, le socialiste François Hollande,
installé sur le trône du palais de l’Élysée en mai 2012, à la place de son
alter ego Nicolas Sarkozy.
Pour remplacer le révolutionnaire de gauche, son alter
ego, jupiter alias Emmanuel Macron a été installé sur le trône du palais de
l’Élysée, en mai 2017.
Le
vendredi 28 juin 2019, des manifestants du mouvement écologiste
« Extinction Rébellion »,[3] ont
organisé un « sit in »[4] sur le
pont Sully à Paris, pour « demander au Gouvernement d’agir en faveur du
climat ».
La
police en France, connue dans le domaine de la répression tous azimuts,[5] n’a pas
tardé à intervenir pour dégager le pont, en gazant les participants au
« sit in ».
Ça
gaze à tour de bras comme dirait l’autre.
François
de Rugy, le ministre de la transition écologique et solidaire, a justifié le
gazage et déclaré « que le temps n’est plus aux manifestations », et
que « ces manifestants ne proposent rien pour limiter les émissions de gaz
à effet de serre ».
Et voilà que depuis deux jours, « les masses
laborieuses » apprennent que ce ministre, comme d’innombrables occupants
de fauteuils moelleux, se sert, avec celle « qui partage sa vie », du
pognon de la République pour faire ripaille avec les uns et les autres, pour
aménager leur logement à coups de milliers d’euros, et autres.
C’est sans doute leur
contribution pour limiter les émissions à effet de serre.
Il
s’est engagé, paraît-il, comme d’innombrables autres au service de la
République, de l’intérêt général, et patati et patata bien sûr, à rembourser.
BLABLABLA.[6]
BOUAZZA
[1]
Europe Écologie le vert.
[2]
Selon le calendrier dit grégorien.
[3]
Mouvement international qui lutte contre ʺl’effondrement écologique et le
réchauffement climatiqueʺ.
[4]
S’asseoir.
[5] En matière de rafles, de chasse au faciès, de
ratonnades et autres violations des droits les plus élémentaires de l’être
humain, cette police n’a plus rien à prouver.
La
contestation menée par le mouvement dit des « gilets jaunes », ce
mouvement revendicatif qui s’est déclenché au mois de novembre 2018 à travers
toute la France, qui se veut l’expression d’un ʺras le bolʺ en raison du racket
dans tous les domaines, face auquel des populations rackettées se révoltent, ne
cesse de subir cette répression.
Depuis le mois de novembre 2018 jusqu’à la mi-février
2019, cette répression a donné lieu à
8400 interpellations, et 1800 condamnations par des
tribunaux.
Les blessés se comptent par centaines, et les
blessures ne sont pas bénignes.
Les forces de l’ordre usent de matraques, de canons à
eau dont l’eau est mélangée à divers produits, de bombes lacrymogènes, de
grenades assourdissantes, de grenades de désencerclement, de flash-ball, de
pistolets à impulsion électrique, et autres.
En décembre 2018, des médias ont rapporté que les
blindés de la gendarmerie utilisés face aux manifestants étaient équipés d’une
réserve de liquide incapacitant.
La pulvérisation de ce liquide sur les manifestants
est destinée à les neutraliser même s’ils portent des masques.
Pour le régime et ses soutiens, il est indispensable
de mettre fin à la contestation.
Les
vexations, les hostilités, les insultes, l’arrogance, le mépris, la haine et
autres sont d’actualité.
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