Le
vendredi 28 juin 2019,[1] des
manifestants du mouvement écologiste « Extinction Rébellion »,[2] ont organisé
un « sit in »[3] sur le
pont Sully à Paris, pour « demander au Gouvernement d’agir en faveur du
climat ».
Cette
action dite « marche pour la planète », se veut en lien avec le
mouvement « Fridays for the future »[4] auquel
est associée Greta Thunberg, une jeune suédoise de 16 ans très médiatisée par
les mouvements écologistes au niveau international.
La
police en France, connue dans le domaine de la répression tous azimuts,[5] n’a pas
tardé à intervenir pour dégager le pont, en gazant les participants au
« sit in ».
Ça
gaze[6] à tour
de bras comme dirait l’autre.
Une
vidéo de ce gazage a été diffusée et le ministre de l’intérieur,[7]
« ignorant tout de ce qui s’est passé », a demandé au préfet de lui
faire « un rapport ».
Le
ministre de la transition écologique et solidaire[8] quant à
lui, a justifié le gazage et déclaré « que le temps n’est plus aux manifestations »,
et que « ces manifestants ne proposent rien pour limiter les émissions de gaz
à effet de serre ».
Le gaz utilisé par la
police en fait-il partie ?[9]
BOUAZZA
[1]
Selon le calendrier dit grégorien.
[2]
Mouvement international qui lutte contre ʺl’effondrement écologique et le
réchauffement climatiqueʺ.
[3]
S’asseoir.
[4]
ʺVendredis pour le futurʺ.
[5] En matière de rafles, de chasse au faciès, de ratonnades
et autres violations des droits les plus élémentaires de l’être humain, cette
police n’a plus rien à prouver.
La
contestation menée par le mouvement dit des « gilets jaunes », ce
mouvement revendicatif qui s’est déclenché au mois de novembre 2018 à travers
toute la France, qui se veut l’expression d’un ʺras le bolʺ en raison du racket
dans tous les domaines, face auquel des populations rackettées se révoltent, ne
cesse de subir cette répression.
Depuis le mois de novembre 2018 jusqu’à la mi-février
2019, cette répression a donné lieu à
8400 interpellations, et 1800 condamnations par des
tribunaux.
Les blessés se comptent par centaines, et les blessures
ne sont pas bénignes.
Les forces de l’ordre usent de matraques, de canons à
eau dont l’eau est mélangée à divers produits, de bombes lacrymogènes, de
grenades assourdissantes, de grenades de désencerclement, de flash-ball, de
pistolets à impulsion électrique, et autres.
En décembre 2018, des médias ont rapporté que les
blindés de la gendarmerie utilisés face aux manifestants étaient équipés d’une
réserve de liquide incapacitant.
La pulvérisation de ce liquide sur les manifestants
est destinée à les neutraliser même s’ils portent des masques.
Pour le régime et ses soutiens, il est indispensable
de mettre fin à la contestation.
Les
vexations, les hostilités, les insultes, l’arrogance, le mépris, la haine et
autres sont d’actualité.
[6]
Dans la forme interrogative, ça gaze ?, cette expression signifie aussi ça
va ?
Et si ça va, la personne répond ça gaze.
[7]
Christophe Castaner, autrefois au parti socialiste, homme de gauche ʺau service
des masses laborieusesʺ comme tout le monde le sait.
[8] François
de Rugy, autrefois élément de EELV (Europe Écologie Les Verts).
Voulant
ʺservirʺ lui aussi ʺles masses laborieusesʺ, il était candidat de gauche à la
primaire du parti socialiste en 2016, en vue de l’élection présidentielle de
2017.
Devenu
député, installé comme président de l’Assemblée Nationale, il est aujourd’hui
ministre de jupiter alias Emmanuel Macron, ex-ministre du révolutionnaire de
gauche, le socialiste François Hollande, installé sur le trône du palais de
l’Élysée en mai 2012, à la place de son alter ego Nicolas Sarkozy.
Pour
remplacer le révolutionnaire de gauche, son alter ego, jupiter alias Emmanuel
Macron a été installé sur le trône du palais de l’Élysée, en mai 2017.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire