vendredi 5 juillet 2019

CIRCONSTANCES AGGRAVANTES


J’ai eu des comportements blâmables, et je risque, à tout instant, d’en avoir.
Je garde cependant l’espoir qu’Allaah me pardonne.
Je l’invoque pour qu’Il accepte mon repentir.
Pour qu’Il efface mes méfaits.
Pour qu’Il me préserve de la cécité du cœur.
Pour qu’Il me défende contre les tromperies d’achchaytaane.[1]
Pour qu’Il me protège, m’éclaire, me guide.
Pour qu’Il déverse sur moi Sa miséricorde.[2]
Il est Celui qui répond aux invocations.
J’étais dans l’égarement.
Je refusais de voir les trahisons, les mensonges, les arrières pensées, les compromissions, y compris de certains « proches »[3] qui, comme « la majorité de ceux qui sont sur la terre, ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges ».[4]
Des mots se tassaient au fond de ma gorge pour ne pas tomber dans ma bouche.
Ils se perdaient dans une sorte de labyrinthe afin de ne pas arriver à la sortie.
Ils se pressaient ensuite pour atteindre des zones retirées, voire des recoins inexplorés, comme pour se mettre à l’abri, derrière une sorte de rempart infranchissable.
On aurait dit qu’ils se cachaient.
Ils insistaient pour que je ne sois pas tenté de rompre mon silence et me demandaient d’attendre, de patienter, de faire preuve d’endurance et qu’au moment voulu, ce qui doit être fait se fera.
Ils voulaient en fait me signifier que dans chaque mot, il y a ce qu’il y a avant le mot.
Lorsque les mots sont sortis au sujet des comportements blâmables de certains « proches », ces derniers ont commencé par minimiser les faits, par tenter, encore une fois, de gommer leur responsabilité en s’attribuant « des circonstances atténuantes », par recourir à des mots creux, vides, sans consistance.
Des mots abîmés, falsifiés, contaminés, détournés, souillés, trahis, dénaturés, pourris, nauséabonds.
Des mots de circonstances aggravantes.
Il m’est arrivé, et il m’arrive encore, de faire semblant d’être « naïf », en espérant que des personnes finiraient par essayer de réfléchir afin de saisir le Sens,[5] de consolider le Lien,[6] pour s’améliorer dans la Voie d’Allaah.
Mais cette « naïveté » est considérée comme une « méconnaissance » par des personnes préoccupées avant tout par leur ego.[7]
C’est cette « naïveté » qui me pousse, lorsque je ne peux pas faire autrement, à recourir à la technique de tourner le dos.[8]
Tourner le dos, s’effacer, s’éloigner, fuir verbiage et vacarme.
Mais continuer à faire ce que je peux pour commander le convenable[9] et proscrire le blâmable.[10]
Continuer à faire de mon mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.[11]
« Tu ne guides pas qui tu aimes, mais Allaah guide qui Il veut ». [12]
  
BOUAZZA



[1] De satan, d’ibliis.
[2] Rahma (le ʺrʺ roulé).
[3] Terme utilisé pour désigner des membres de la famille, des personnes intimes.
[4]Alqoraane (Le Coran), sourate 6 (chapitre 6), Alan’aame, Les Bestiaux, aayate 116 (verset 116).
[5] Le Sens du Message d’Allaah.
[6] Le Lien avec Allaah.
[7] Dans beaucoup de cas, je n’ai pas su me faire comprendre, et je ne peux pas être compris par des personnes qui ne font qu’à leur tête, qui considèrent que je n’ai rien à leur dire.
[8] C’est un comportement qui ne s’applique pas seulement à des membres de ma famille décomposée et autres parents, mais s’étend à divers domaines dès lors que je considère que c’est ce qu’il y a de mieux à faire.
[9] Alamr bilma’rouf (les r roulés)
[10] Annahyy ‘ane almonekar (le r roulé).
Je n’ai pas toujours cherché à le faire.
[11] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
[12]Alqoraane (Le Coran), sourate 28 (chapitre 28), Alqaçaçe, Le Récit, aayate 56(verset 56).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.

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