J’ai
eu des comportements blâmables, et je risque, à tout instant, d’en avoir.
Je
garde cependant l’espoir qu’Allaah me pardonne.
Je
l’invoque pour qu’Il accepte mon repentir.
Pour
qu’Il efface mes méfaits.
Pour
qu’Il me préserve de la cécité du cœur.
Pour
qu’Il me défende contre les tromperies d’achchaytaane.[1]
Pour
qu’Il me protège, m’éclaire, me guide.
Pour qu’Il déverse sur moi Sa miséricorde.[2]
Il est Celui qui répond aux invocations.
J’étais
dans l’égarement.
Je
refusais de voir les trahisons, les mensonges, les arrières pensées, les
compromissions, y compris de certains « proches »[3] qui,
comme « la majorité de ceux qui sont sur la terre, ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des
mensonges ».[4]
Des
mots se tassaient au fond de ma gorge pour ne pas tomber dans ma bouche.
Ils
se perdaient dans une sorte de labyrinthe afin de ne pas arriver à la sortie.
Ils
se pressaient ensuite pour atteindre des zones retirées, voire des recoins
inexplorés, comme pour se mettre à l’abri, derrière une sorte de rempart
infranchissable.
On
aurait dit qu’ils se cachaient.
Ils
insistaient pour que je ne sois pas tenté de rompre mon silence et me
demandaient d’attendre, de patienter, de faire preuve d’endurance et qu’au
moment voulu, ce qui doit être fait se fera.
Ils
voulaient en fait me signifier que dans chaque mot, il y a ce qu’il y a avant
le mot.
Lorsque
les mots sont sortis au sujet des comportements blâmables de certains
« proches », ces derniers ont commencé par minimiser les faits, par
tenter, encore une fois, de gommer leur responsabilité en s’attribuant
« des circonstances atténuantes », par recourir à des mots creux,
vides, sans consistance.
Des
mots abîmés, falsifiés, contaminés, détournés,
souillés, trahis, dénaturés, pourris, nauséabonds.
Des mots de circonstances aggravantes.
Il
m’est arrivé, et il m’arrive encore, de faire semblant d’être
« naïf », en espérant que des personnes finiraient par essayer de
réfléchir afin de saisir le Sens,[5] de
consolider le Lien,[6]
pour s’améliorer dans la Voie d’Allaah.
Mais
cette « naïveté » est considérée comme une « méconnaissance »
par des personnes préoccupées avant tout par leur ego.[7]
C’est
cette « naïveté » qui me pousse, lorsque je ne peux pas faire
autrement, à recourir à la technique de tourner le dos.[8]
Tourner
le dos, s’effacer, s’éloigner, fuir verbiage et vacarme.
Continuer
à faire de mon mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.[11]
« Tu
ne guides pas qui tu aimes, mais Allaah guide qui Il veut ». [12]
BOUAZZA
[1] De satan, d’ibliis.
[2] Rahma (le ʺrʺ roulé).
[3] Terme utilisé pour
désigner des membres de la famille, des personnes intimes.
[4]Alqoraane (Le Coran), sourate 6 (chapitre 6),
Alan’aame, Les Bestiaux, aayate 116 (verset 116).
[5] Le Sens du Message
d’Allaah.
[6] Le Lien avec Allaah.
[7] Dans
beaucoup de cas, je n’ai pas su me faire comprendre, et je ne peux pas être
compris par des personnes qui ne font qu’à leur tête, qui considèrent que je
n’ai rien à leur dire.
[8] C’est
un comportement qui ne s’applique pas seulement à des membres de ma famille
décomposée et autres parents, mais s’étend à divers domaines dès lors que je
considère que c’est ce qu’il y a de mieux à faire.
Je
n’ai pas toujours cherché à le faire.
[11] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
[12]Alqoraane (Le Coran), sourate 28 (chapitre 28),
Alqaçaçe, Le Récit, aayate 56(verset 56).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
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