dimanche 24 novembre 2019

TREMPLIN

La « négritude »[1] a été un tremplin pour des colonisés comme Senghor[2] et Césaire,[3] pour obtenir des fauteuils moelleux de la part du colonisateur, de la métropole.[4] 

BOUAZZA



[1] Selon Aimé Césaire, ʺla négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir et l’acceptation de ce fait de notre de Noir, de notre histoire et de notre cultureʺ (Wikipédia).
[2] Léopold Sédar Senghor a été député, puis ministre de la France colonialiste.
Il est devenu président de la République du Sénégal mise en place par la France en 1960.
Il a gardé ce fauteuil pendant vingt ans.
Il était aussi membre de l’académie française.
Adepte de la ʺnégritudeʺ dont il est devenu l’un des chantres, il est né au Sénégal et mort en France.
Le Sénégal, comme d’autres colonies, bénéficie de ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ, statut octroyé par la métropole, le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[3] Considéré comme ʺle fondateur du mouvement littéraire de la négritudeʺ (Wikipédia), il a été député de la France colonialiste.
Maire de Fort-de-France en Martinique, il a occupé ce fauteuil pendant cinquante six ans (de 1946 jusqu’à sa mort).

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