jeudi 13 février 2020

TOUJOURS SUR LES TROUBLES BIPOLAIRES


Connue autrefois comme « maladie maniaco-dépressive » ou « psychose maniaco-dépressive » relevant de la psychiatrie, elle est désignée, depuis le milieu des années 80, par « troubles bipolaires ». [1]
Cette affection mentale, assez méconnue, souvent non diagnostiquée, se caractérise par l’alternance de phases d’excitation[2] et de phases de dépression, des périodes de haut et des périodes de bas, des montées et des descentes, des troubles de l’humeur.
La personne atteinte par ce phénomène n’arrive pas à gérer ses émotions, à contrôler ses comportements, ne réalise pas qu’elle dépasse les bornes, n’a pas de limites, se croit tout permis, fait tout et n’importe quoi, peut accueillir des gens pour un repas, par exemple, en étant habillée seulement d’un slip, fait preuve d’une euphorie inquiétante, y compris dans le domaine sexuel, se lance dans l’hyper séduction, dans l’hyper activité, n’arrête pas, ne se sent pas fatiguée, a du mal à dormir.
Puis c’est le changement de cycle ; surgit alors l’abattement, l’ennui, la dépression, l’absence de confiance en soi, la dévalorisation, une sorte de mélancolie profonde, la sensation de devenir folle, l’envie de suicide.
Les troubles bipolaires sont liés à des antécédents familiaux,[3] à l’environnement.
Il y a bien sûr des traitements médicamenteux,[4] des psychothérapies, de l’éducation psychologique, et autres.[5] 

BOUAZZA



[1] Émission de télévision intitulée ʺDans la peau d’un bipolaire : de l’ombre à la lumièreʺ. 
Droit de Suite, LCP, La Chaîne Parlementaire, jeudi 25/10/2018 (selon le calendrier dit grégorien), 20h30 (rediffusion).
[2] Manie.
[3] C’est génétique.
[4] Lithium par exemple (régulateur).

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