dimanche 6 février 2022

RAHIMAH ALLAAH

Une des portes du Paradis porte le nom Arrayyaane,[1] d’où est tiré le prénom, Rayyaane.[2]
Le mardi 1er février 2022,[3] à Ighraane,[4] un village non loin de la localité de Baab Brrd5], dans la Province de Chfchaawne,[6] au Nord du Mghrib,[7] un enfant de cinq ans jouait, à proximité du domicile parental.
L’enfant est tombé dans un puits asséché, de 32 mètres de profondeur.
Rayyaane[8] est resté jusqu’au samedi 5 février 2022 dans ce puits étroit et très difficile d’accès.
Beaucoup de moyens ont été utilisés pour le secourir.
La tache s’est vite avérée très complexe, en raison de la nature du terrain.
Le temps s’écoulait et les secouristes avaient de plus en plus de difficultés à atteindre l’enfant.
Les médias se sont saisis de l’événement qui a pris une dimension internationale.
Autour des secouristes, des centaines de personnes faisaient des invocations et encourageaient les intervenant.
Le temps continuait de s’écouler et les secouristes essayaient de surmonter les difficultés.
Le samedi 5 février au soir, Rayyaane a enfin été sorti du puits et peu de temps après, sa mort a été annoncée.
Rayyaane est mort, rahimah Allaah.[9]
« Innaa lillaah wa innaa ilayh raaji’oune ».
« Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons ».[10]
Qu’Allaah nous unisse avec Rayyaane au Firdaws ala’laa, au Paradis Suprême. 
 
BOU’AZZA
[1] Les ʺrʺ roulés.
[2] Rayan.
[3] Selon le calendrier grégorien.
[4] Ighrane (le ʺrʺ roulé).
[5] Le "r" roulé, Bab, porte, Bab Berred.
[6] Chefchaouen.
[7] Le ʺrʺ roulé.
[8] Son prénom, Rayan.
[9] Allaah lui accorde Sa miséricorde.
[10] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ″r″ roulé), La Vache, aayate 156 (verset 156).
Dans sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé) Kachriid (le ʺrʺ roulé)  note que ʺla formule de consolation citée dans le verset 156, s’appelle ʺistirjaa’eʺ (le ʺrʺ roulé).
Celui qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune contrepartie de la nôtre.
Que pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité totale ?ʺ
Salah Eddiine Kechriid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 30.


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