« Bougnoules » fait partie des mots mis sur
le marché par les colonialistes français pour désigner les
« arabes », ce qui veut dire pour eux, les « musulmans ».[1]
Ce mot qui a toujours cours, désigne en métropole des
personnes généralement issus du processus migratoire.
Les mots « beurs » et
« beurettes » ont été mis sur le marché en France pour désigner,
« grosso modo », une « nouvelle génération » estampillée
pour être « intégrée », « assimilée »[2] et
par conséquent « déislamisée ».
Le « mérite » de ce « produit » revient à la gauche, aux socialistes du temps de leur tonton François
Mitterrand et de sa création dite « touche pas à mon pote ».[3]
Dans
les agressions contre les croyants et les croyantes,[6] de
multiples moyens sont mis en oeuvre et les mots en font partie bien entendu.
Les
mots « beurs » et « beurettes », supposés vouloir dire
« arabes » en verlan, visent en fait à continuer à porter atteinte à
la mémoire de personnes originaires de la colonie
« arabo-musulmane ».
Ils
visent à entretenir la confusion.[7]
Des « beurs » et des « beurettes »
sont mis en scène.[8]
Les
médias[9] y
participent évidemment: encensement de l’emballage, maquillage, tours de
passe-passe et tout le toutim.
Dans
un dîner au champagne par exemple, une « beurette », cheveux sexy,
« vêtement » suggestif, talons aiguilles, maquillage excitant, est
chargée de faire une déclaration devant les caméras.[10]
Les
parents de la « beurette », installés, pour la circonstance, avec les
« grands », ne la reconnaissent pas.
D’ailleurs
la « beurette » elle-même, en se voyant dans une glace, a du mal à
savoir qui elle est.
Relookée.
Remodelée.
« Intégmilée » !
Dans
un décor « universel » et au son d’une musique
« universelle », les caméras, toutes tendances
« politiques » confondues, sont braquées sur la représentante de la
« libération ».
La
représentante fixe la caméra principale dans l’oeil et déclare :
« Ni
vendues ni achetées, nous sommes des personnes qui venons de partout et qui
sommes, comme vous le savez, attachées à la « liberté ».
Les
« beurs » et les « beurettes » de ce genre, sont de plus en
plus « sollicités » !
Ces
« intégmilés » participent aux agressions contre l’Islaam, tout en
prétendant militer pour la « renaissance » qui fera triompher un
« islam cartésien », « rationnel », « civilisé ».
Leurs
maîtres, « français de souche » [11] leur
ouvrent les médias qui « comptent », les maisons d’édition
« sérieuses », les cercles de « qualité ».[12]
Ils
leur balisent le parcours, afin qu’ils empruntent de « nouveaux
sentiers ».
À la télévision, dans les locaux
d’autres médias, dans ceux du B.A.I.,[13] des
services de renseignements, d’espionnage, de contre-espionnage, de suivi des
« mouvances islamistes », La haine de l’Islaam dégouline de partout.
Celle
contre le « voile »[14]
n’arrête pas.
L’argent
provient de multiples officines pour financer des insanités, ressasser
d’interminables insultes et entretenir l’imposture.
Les
« intégmilés » sont satisfaits des os de porc à ronger qui leur sont
jetés.
Ils sont incités bien entendu à se combattre
mutuellement afin qu’émergent les plus attachés à ces os.
Ils
sont « évolués », mangent du « couscous au saucisson »,[15] boivent
de l’« alcool à la menthe »[16] et sont
adeptes de la fornication, de l’adultère et autres, « afic dii bites miou
qu’ou blid ».[17]
Il
n’y a pas longtemps, un « instruit »[18] parmi
eux a déclaré :
─
« Voyez-vous, la broublimatic[19] de
lisse-lame[20]
est à situer dans le con-texte[21]
économico-politique, socio-culturel, historico-linguistique, sans négliger les
caractéristiques géographico-climatiques et les aspects de représentation et
autres.
Sou
finoumin[22]
où tout s’enchevêtre et où la confusion règne, s’analyse forcément, à plusieurs
degrés.
Li
broumi digri[23]
se divise en trois points qui eux-mêmes se subdivisent en trois catégories.
Le
premier degré du premier point dans la première catégorie, soulif[24] ce que
le con-frère[25]
appelle, en usant d’une sémantique conne-nue,[26] les
« hachchachines », les assassins c'est-à-dire les tirouristes[27] ».
Une
conne soeur[28]
cul-tivée,[29]
bien introduite, insiste sur la « tôle errance »[30] et
parle de « pet ».[31]
Elle
connaît « les quartiers ».[32]
Elle
jouit, dans un logement de fonction d’où elle peut apercevoir la Tour Eiffel.
Elle
est née en métropole et fait tout « pour
être à la hauteur ».
Elle
est issue du processus migratoire né du colonialisme.
C’est un produit de la « colopole ».[34]
Du viol de la colonie[35]
par la métropole.
Utilisée,
comme d’autres, mâles et femelles d’une « nouvelle génération », elle
recourt à des travers de la métropole, la société dite « d’accueil »,
les accentue et y ajoute celles de la colonie, la société dite d’origine,[36]
développant des comportements orientés contre l’Islaam.[37]
Ces mâles et ces femelles d’une « nouvelle
génération », comment ils sont appelés ?[38]
BOU’AZZA
[1]
Almoslimoune.
C’est
à l’époque où je suis arrivé du Maroc en France pour des études universitaires,
que j’ai appris les appellations de bougnoules, melons, sales arabes et autres.
J’ai
commencé alors à vouloir comprendre les divers aspects du colonialisme et
partant, du processus migratoire auquel je ne connaissais rien.
Je
me suis donc lancé dans les ʺarcanesʺ de ces phénomènes concernant les
africains et plus particulièrement les africains du Nord., les ʺbougnoulesʺ.
Et
au long des années, j’ai compris, de mieux en mieux, comment le colonialisme
français a imposé dans les colonies à des populations entières de chercher des
moyens de subsistance dans des conditions inimaginables.
Beaucoup
parmi elles, rurales, se sont trouvées dans des faubourgs de villes nouvelles
colonialistes, contraintes de s’adapter à des modes de survie dans des
bidonvilles.
Ces
populations ont connu l’oppression et l’exploitation féroces, la
transplantation forcée dans leur pays d’origine, avant qu’elles ne soient obligées de le
quitter parfois.
Les
régimes mis en place dans les colonies par la suite et qui sévissent toujours,
ont accéléré les migrations pour répondre aux exigences de la métropole et pour
en faire un trafic qui rapporte.
C’est
dire que le processus migratoire lié au colonialisme français, ne peut pas être
compris en occultant l’histoire de la transplantation d’êtres de sociétés
rurales, d’êtres colonisés, maintenus dans l’ignorance et la misère, dépossédés
et sans moyens dans des sociétés industrialisées.
La France a eu recours à la main d’œuvre colonisée et
transplantée en métropole et il a fallu de longues années pour que des
travailleurs immigrés, dans le cadre dit du regroupement familial, puissent
entreprendre des démarches afin de demander l’autorisation de faire venir leurs
femmes et leurs enfants.
Les
immigrés des colonies ne cessent de faire face à de multiples injustices et
agressions, qui n’épargnent pas ceux et celles qui ont obtenu la nationalité
française.
Le
processus migratoire a bien entendu divers ʺvisagesʺ que beaucoup s’acharnent à
défigurer, afin de masquer ce qu’ils veulent cacher.
Il
importe donc d’essayer sans cesse d’en saisir les développements, les
modifications, les changements et autres.
[3] S.O.S. racisme.
[4] L’Islaam.
[5]
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La
Vache, aayate 217 (verset 217).
[6] Almouminoune wa
almouminaate.
[7] Ceux et celles qui conduisent ces agressions, gonflés
d’orgueil et d’arrogance, donnent des leçons qu’ils ne s’appliquent pas à
eux-mêmes, sèment le faux et répandent les horreurs selon l’étable (les tables)
de leur loi, veulent imposer leur ʺHistoireʺ, avec hache majuscule, font semblant
de ʺs’offusquerʺ des effets de ce dont ils sont la cause, alimentent et
entretiennent l’imposture.
Ils ne comprennent pas les mots en mouvement, les mots
qui gomment les chimères, les mots qui éloignent les tentations, les mots qui
chassent les illusions les mots qui font voler en éclats les supercheries et
autres.
[8] Ils sont présentés comme des ʺartistesʺ, des ʺstarsʺ,
des ʺécrivainsʺ, des ʺvedettes de la chansonʺ, des ʺcélébritésʺ auxquels des
ʺdistinctionsʺ sont remises avec le tapage habituel.
[9] En
traitant des médias, il est nécessaire de ne pas perdre de vue qu’en général,
qu’ils soient de droite, de gauche ou autres, ils appartiennent ou sont
contrôlés par des fortunés qui font partie des décideurs qui alimentent et
entretiennent l’imposture, dans le cadre d’un régime ou d’un système.
C’est
dire que les journalistes sont des employés tenus de se soumettre à ce que
veulent ces décideurs.
Le
discours sur ʺle journaliste au service de la véritéʺ par exemple, ne trompe
que ceux et celles qui le veulent bien.
[10] C'est-à-dire lire le
texte préparé à cet effet par les manipulateurs.
[11] Même eux ne savent pas ce
que cela veut dire.
Dans
les administrations, les universités, les établissements scolaires, les médias,
les entreprises, les organismes de spectacles, de sport, de cultes, les
associations et autres, ils continuent d’entretenir un "domaine
réservé" où ils placent des "exilés d’opinion", des
"réfugiés politiques", des "combattants de la liberté", des
"écrivains", des "penseurs", des "philosophes",
des "artistes", des "journalistes", des
"intervenants" de radio, de télévision, des "militants
multi-cartes" gardés parmi les accessoires utilisés et utilisables.
Ces
mêmes services spécialisés "aident" les employés mis à la tête des
"États" des pays dominés, dans le cadre de "l’indépendance dans
l’interdépendance", à transférer en métropole, "lieu sûr", les
produits des interminables pillages, malversations et autres.
[13]
Bureau des Affaires Indigènes (qui n’existe plus sous cette appellation) à
l’idéologie calquée sur le modèle du Bureau des Affaires Indiennes des USA,
United States of America, les États Unis d’Amérique, fondés par des européens
sur le génocide des Indiens et bâtis sur l’esclavage, les exterminations des
populations y compris par l’usage de la bombe atomique, les innombrables
massacres et les multiples autres agressions partout dans le monde.
À l’avant-garde du système
colonialo-impérialo-sioniste, les USA sont aujourd’hui la première puissance
militaire et atomique.
[14] Mot
renvoyant au foulard porté par des croyantes pour se couvrir les cheveux et considéré
par des "français de souche"
et d’autres comme une atteinte intolérable à la "libération
de la femme″ !
Le terme est utilisé avec des connotations de mépris,
des attaques, des insultes, des dénigrements, des injures, des accusations, des
mensonges, des calomnies, des falsifications, des maltraitances, des
humiliations, des marginalisations, des menaces, de multiples autres agressions
et une arrogance inimaginable.
Des textes ont été mis en place pour interdire le port
du foulard., des procès ont été intentés à des femmes pourchassées et renvoyées
de leur travail, des filles ont été expulsées des établissements scolaires, y
compris pour ʺport de jupe longueʺ.
Dans leur déchaînement, les ennemis du port du foulard
par les croyantes continuent de recourir à n’importe quoi pour alimenter et
entretenir la haine, éructent, perdent tout sens de la retenue.
[15] C’est moderne !
[16] Le thé à la menthe, c’est
nul!
[17] Avec des putes mieux
qu’au bled.
[18] Il
écrit des livres, sans les « nègres » qu’il ne peut pas encore s’offrir,
signe des articles, élargit sa collaboration et "saint
tirisse ali riche irch" (et
s’intéresse à la recherche).
[19] La problématique.
[20] De l’islam.
[21] Contexte.
[22] Ce phénomène.
[23] Le premier degré.
[24] Soulève.
[25] Confrère.
[26] Connue.
[27] Les terroristes.
[28] Consoeur
[29] Cultivée.
[30] La
tolérance, comme celle des maisons du même nom.
[31] Paix.
[32] ″On″
dit seulement ″les quartiers″ pour ne pas dire les quartiers de
la banlieue des exclus où sont parqués les indigènes, comme lorsqu’″on″
dit ″les territoires″ pour ne pas dire les territoires
qui servent au système colonialo-impérialo-sioniste qui occupe Filistiine (la
Palestine), de réserve pour les Palestiniens, comme les réserves pour les
Indiens aux USA.
[33] Débats.
[34] Contraction des mots "colonie" et
"métropole", qui dans le cas de la France par exemple, rappelle,
encore et encore, la continuation des interventions, en Afrique et ailleurs,
pour maintenir la domination et entretenir des régimes mis en place par le
système colonialo-impérialo-sioniste.
[35] Qui
reste pour la France colonialo-impérialo-sioniste, une réserve de matières
premières et de main d’œuvre, un marché
pour tout écouler, un point stratégique pour les militaires, un terrain
d’expérimentations des armements, un lieu de pédophilie et autres "loisirs touristes" de ce genre, un dépotoir, une
décharge d’immondices dans tous les domaines.
Les
employés mis à la "tête" des "États" des colonies exécutent les ordres de
leurs employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste, salissent et
souillent tout, recourent à la tyrannie, à la corruption, à la dépravation, à
la débauche, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux impostures, aux
mensonges, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux
tricheries, aux humiliations, aux enlèvements, aux séquestrations, aux
emprisonnements, aux supplices, aux tortures, aux liquidations, aux tueries,
aux massacres et autres à des degrés inimaginables, répandent les horreurs, la
décomposition, la puanteur et la putréfaction.
[36] ʺLes
indépendancesʺ des colonies sont tout simplement un statut octroyé par les
métropole, le système colonialo-impérialo-sioniste, statut qui s’est traduit
par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus
ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des
métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" (dont certains ne sont pas issus des colonies, mais sont au
service des métropoles), sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la
tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge,
le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture,
l’enfermement, la négation de l’être humain.
[37] L’Islaam depuis Aadame( Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des
univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah,
L’Unique.
Mohammad,
l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour
mission de le transmettre.
[38] Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
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