Le
18 mars 1962[1] marque la signature de ce
qui a été appelé « les accords d’Évian »,[2] entre
la France et l’Algérie.
Presque
un siècle et demi de colonialisme français en Algérie.
Crime
contre l’humanité.
Horreurs.
Terreurs.
Carnages.
Abjections.
Orgies
exterminatrices.
Avilissements.
Massacres.
Tueries.
Pillages.
Usurpations.
Tortures.
Viols.
Humiliations.
Désagrégation
planifiée.
Désarroi
répandu.
Déséquilibres
provoqués.
Harmonie
mutilée.
Mémoire
infectée.
Décomposition
alimentée.
Les
crimes colonialistes n’ont rien épargné.
La
résistance n’a jamais cessé.
Le
système colonialo-impérialo-sioniste, responsable des crimes les plus odieux,
des agressions sans fin, des mensonges, des dissimulations, des falsifications,
des supercheries, des tricheries, des tromperies, des manipulations, du faux et
autres a voulu faire croire qu’il admet les droits des indigènes.[3]
Et
c’est alors qu’il a reconnu des indépendances nationales, des révolutions
nationales, des révolutions populaires.
Ce
fut l’indépendance dans l’interdépendance.
Statut octroyé par le système
colonialo-impérialo-sioniste, qui s’est traduit dans les colonies par la
multiplication des « États » supplétifs, subordonnés avec plus ou
moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des
métropoles et autres employeurs.
Ces « États » sont fondés sur l’imposture,
le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion,
la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la
tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Les
colonies et autres contrées dites du « tiers-monde », restent pour le
système colonialo-impérialo-sioniste des réserves de matières premières et de
main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les
militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de
pédophilie et autres « loisirs pour touristes », des dépotoirs
multiples et variés.
L’imposture,
encore l’imposture, toujours l’imposture.
Les
employés installés par le système colonialo-impérialo-sioniste en Afrique, dans
des contrées dites « arabo-musulmanes » et ailleurs, servent ce
système et sévissent contre les populations des territoires où ils sont
employés.
Ces
employés parlent de libération, de renouveau, de solidarité, de dignité et
cherchent, par des mots trahis, dépouillés, brouillés, souillés, à faire croire
que malgré leur avilissement, il leur arrive de se ressaisir, de se reprendre,
de s’indigner, alors qu’ils sont prêts à toutes les compromissions, à tous les
trahisons.
Les
cadavres qui ont fait éclore toutes leurs richesses matérielles, entretenues
par la sueur et le sang des survivants, ne les empêchent pas de disserter sur
ce qu’ils appellent « le peuple ».
Ces employés qui ne cessent de se draper dans la parure dite nationale
pour répandre les ordures.
Comme
ses frères en Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes »
et ailleurs, le régime installé en Algérie, alimente et entretient le faux.
Ce
régime n’a jamais été apte qu’à réprimer les populations.
Ces
« États » supplétifs ont des « chefs d’État », des
« Gouvernements », des « Parlements » et même des
« Constitutions » et des « élections ».
Comme
ses frères en Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes » et
ailleurs, le régime installé en Algérie est immonde, infâme, abject, hideux,
féroce, cruel.
Un
régime de l’injustice, du vice, de l’abîme, du chaos.
Un
régime du pillage, de la corruption dans tous les domaines.
Un
régime de massacres, de carnages, de vols, de viols.
Un
régime d’une arrogance et d’une cupidité indescriptibles.
Un
régime de tous les trafics.
Un
régime de débauchés.
Les
mises en scène, les instrumentalisations, les mensonges, les pillages, les
crimes, les malveillances, les tromperies pire encore, n’élimineront jamais la
résistance.[4]
BOU’AZZA
[1] Selon le calendrier dit
grégorien.
[2] Évian-les-Bains dans le
département de Haute Savoie (74), en région Auvergne-Rhône-Alpes.
[3] Appellation
arrogante et méprisante donnée par le colonialisme aux populations des
territoires colonisés.
[4] Je ne fais que reprendre
ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire