vendredi 18 mars 2022

LE 18 MARS 1962

Le 18 mars 1962[1] marque la signature de ce qui a été appelé « les accords d’Évian »,[2] entre la France et l’Algérie.
Presque un siècle et demi de colonialisme français en Algérie.
Crime contre l’humanité.
Horreurs.
Terreurs.
Carnages.
Abjections.
Orgies exterminatrices.
Avilissements.
Massacres.
Tueries.
Pillages.
Usurpations.
Tortures.
Viols.
Humiliations.
Désagrégation planifiée.
Désarroi répandu.
Déséquilibres provoqués.
Harmonie mutilée.
Mémoire infectée.
Décomposition alimentée.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
La résistance n’a jamais cessé.
Le système colonialo-impérialo-sioniste, responsable des crimes les plus odieux, des agressions sans fin, des mensonges, des dissimulations, des falsifications, des supercheries, des tricheries, des tromperies, des manipulations, du faux et autres a voulu faire croire qu’il admet les droits des indigènes.[3]
Et c’est alors qu’il a reconnu des indépendances nationales, des révolutions nationales, des révolutions populaires.
Ce fut l’indépendance dans l’interdépendance.
Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des « États » supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces « États » sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Les colonies et autres contrées dites du « tiers-monde », restent pour le système colonialo-impérialo-sioniste des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres « loisirs pour touristes », des dépotoirs multiples et variés.
L’imposture, encore l’imposture, toujours l’imposture.
Les employés installés par le système colonialo-impérialo-sioniste en Afrique, dans des contrées dites « arabo-musulmanes » et ailleurs, servent ce système et sévissent contre les populations des territoires où ils sont employés.
Ces employés parlent de libération, de renouveau, de solidarité, de dignité et cherchent, par des mots trahis, dépouillés, brouillés, souillés, à faire croire que malgré leur avilissement, il leur arrive de se ressaisir, de se reprendre, de s’indigner, alors qu’ils sont prêts à toutes les compromissions, à tous les trahisons.
Les cadavres qui ont fait éclore toutes leurs richesses matérielles, entretenues par la sueur et le sang des survivants, ne les empêchent pas de disserter sur ce qu’ils appellent « le peuple ».
Ces employés qui ne cessent de se draper dans la parure dite nationale pour répandre les ordures.
Comme ses frères en Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes » et ailleurs, le régime installé en Algérie, alimente et entretient le faux.
Ce régime n’a jamais été apte qu’à réprimer les populations.
Ces « États » supplétifs ont des « chefs d’État », des « Gouvernements », des « Parlements » et même des « Constitutions » et des « élections ».
Comme ses frères en Afrique, dans les contrées dites « arabo-musulmanes » et ailleurs, le régime installé en Algérie est immonde, infâme, abject, hideux, féroce, cruel.
Un régime de l’injustice, du vice, de l’abîme, du chaos.
Un régime du pillage, de la corruption dans tous les domaines.
Un régime de massacres, de carnages, de vols, de viols.
Un régime d’une arrogance et d’une cupidité indescriptibles.
Un régime de tous les trafics.
Un régime de débauchés.
Les mises en scène, les instrumentalisations, les mensonges, les pillages, les crimes, les malveillances, les tromperies pire encore, n’élimineront jamais la résistance.[4] 
 
BOU’AZZA

[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Évian-les-Bains dans le département de Haute Savoie (74), en région Auvergne-Rhône-Alpes.
[3] Appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme aux populations des territoires colonisés.
[4] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com 


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