S’agissant
de « jabal Ohod », selon Anas Ibn Maalik qu’Allaah le bénisse, le
Prophète[1] sur lui
la bénédiction et la paix a dit :
« C’est un mont qui nous aime et que nous aimons ».[2]
« Jabal » Ohod.
Le mont ohod, dans la péninsule arabique,[3] à la sortie d’« almadiina »,[4]
Composé de roches volcaniques, il s’étend sur presque sept kilomètres et culmine à mille soixante dix-sept mètres.
Une des grandes batailles de l’armée de l’Islaam,[5] porte son nom : « ghazwate » Ohod.
À « Makka »,[6] l’hostilité des ennemis de l’Islaam s’est manifestée ouvertement, lorsque almoslimoune et almoslimaate[7] ne se cachaient plus pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Les musulmans et les musulmanes ont eu alors à faire face à de multiples épreuves.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix ─ comme d’autres Prophètes et Messagers sur eux la bénédiction et la paix ─ résistait aux persécutions.
Il était injurié, calomnié, accusé de mensonges, maltraité, humilié, marginalisé, pourchassé et menacé d’être tué.
Les persécutions ne cessaient pas et déclenchaient la tyrannie des ennemis d’Allaah.
La résistance, conduite par l’ultime Messager est Prophète sur lui la bénédiction et la paix, ne faiblissait pas.
Treize années après le début de la révélation,[9] Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, constamment menacé par les ennemis de l’Islaam, a quitté « Makka » pour Yatribe[10] où la population attendait son arrivée.
Sa première préoccupation en arrivant à Yatribe, a été d’aménager un lieu de prière,[11] « masjid »[12] aux travaux duquel il a participé activement et avec entrain, comme les autres.[13]
Un enthousiasme qui va marquer la marche pour la construction de l’État[14] des croyants et des croyantes.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, s’est occupé, bien évidemment, de l’organisation des différents groupes de la population afin d’asseoir les bases de cet État.
Mohammad Hamiid Allaah en parle en notant :
« À son arrivée à Médine, il ne trouva pas seulement l’anarchie, mais même l’absence de vie civique organisée. Il convoqua une assemblée des représentants de toutes les tribus de la région, musulmans et non-musulmans (incluant des arabes idolâtres, des juifs et des chrétiens) et leur proposa l’établissement d’une cité-état dans le but principal de faire régner l’ordre à l’intérieur et se défendre contre les invasions extérieures.
Ceux qui acceptèrent établirent un document contenant les droits et les devoirs de l’administrateur et des administrés. Il nous est parvenu dans son intégralité et forme la première constitution écrite d’un État dans le monde, promulguée par le souverain et présentant toutes les exigences de la vie politique : indépendance à l’égard du reste du monde, tolérance religieuse à l’égard des différents groupes de la population, organisation de la justice, assurance sociale, défense, relations étrangères, législation etc…
Les non-musulmans jouissaient de l’autonomie non seulement pour leur religion et leur statut personnel, mais également dans les domaines de la justice, de la loi etc… ».[15]
« Almohaajiroune »,[16] ont été accueillis par « alançaar »,[17] et tous, dans l’amour d’Allaah et sous la conduite de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, vont porter l’esprit de fraternisation à un degré qui raffermit la communauté.[18]
Conduite par Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, l’armée de l’Islaam a mené de nombreuses batailles contre les ennemis d’Allaah.
Le mois de ramadaane[19] de l’an 2 d’alhijra[20] a été marqué par la bataille de Badr[21] qui illustre la détermination des croyants et des croyantes à affronter l’ennemi d’Allaah, à lui résister et à le battre, en dépit de sa prétendue « puissance ».
Après leur défaite, les idolâtres de « Makka » s’étaient lancés dans des préparatifs pour engager une autre bataille avec l’objectif d’éradiquer l’Islaam.
Cette autre bataille, « ghazwate » Ohod, a eu lieu l’année d’après, en l’an 3 d’alhijra.[22]
« Et lorsque de bon matin tu quittas ta famille pour aller placer les croyants à leurs postes de combat. Et Allaah est Audient et Omniscient ».[23]
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid[24] note qu’avant Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, « les Arabes ne connaissaient aucun ordre de combat. C’était toujours une nuée de cavaliers et de fantassins qui attaquaient par surprise pour s’en retourner au plus vite avec le butin ».
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix « les organisa en véritable armée [...] le verset 121[25] est relatif à la bataille d’Ohod où les Musulmans faillirent connaître leur première défaite pour ne pas avoir appliquer jusqu’au bout les directives du Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Il avait placé ses archers et ses lanceurs de javelots derrière son armée sur un promontoire.
Lorsque la bataille fut déclenchée, les Musulmans bousculèrent leurs ennemis qui laissérent un grand butin. À ce moment l’arrière garde quitta son poste pour courir au butin et la cavalerie adverse en profita pour prendre les Musulmans à revers et les mettre en grand danger. Il a fallu tout le courage du Prophète sur lui la bénédiction et la paix pour éviter enfin le désastre. C’est que son oncle paternel Hamza, qu’Allaah le bénisse, connut le martyr ».[26]
Les idolâtres de « Makka », avec des moyens très largement supérieurs à ceux de l’armée de l’Islaam, voulaient en finir avec les croyants et les croyantes.
Au début de la bataille, la résistance de l’armée de l’Islaam, dirigée par Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, était victorieuse.
Mais les archers voyant l’ennemi en déroute, abandonnèrent leurs positions, contrairement au directives du Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Les archers, dans leur majorité, pensant que « almojaahidiine »[27] avaient défaits les idolâtres, s’étaient précipités pour amasser le butin, désobéissant ainsi aux instructions du Prophète sur lui la bénédiction et la paix, qui leur avait ordonné de ne quitter leur position sous aucun prétexte.
Khaalid Ibn Alwaliid,[28] qui depuis le début de la bataille observait les archers, avait constaté leur défection, et avait pris à revers les combattants de l’Islaam, changeant ainsi le cours de la bataille, qui fut la première où son talent a été révélé.
« C’est sa décision d’attaquer les archers qui a permis aux mecquois de reprendre l’avantage. Grâce à sa capacité d’observation et d’analyse, il a pu immédiatement identifier la faiblesse de ses adversaires. Il a fait preuve d’une qualité précieuse dans les affaires militaires, à savoir la constance et la tempérance. Ce sont pourtant des qualités essentielles de l’enseignement islamique qui ont paradoxalement fait défaut aux archers ce jour-là. Car au moment de la défaite, il n’avait aucunement perdu espoir et continuait d’épier les moindres agissements de ses adversaires dans le but d’y déceler une faille.
Sa seconde qualité fut sa capacité d’exploiter d’emblée et sans hésitation l’opportunité qui s’offrait à lui. Cette intuition géniale qui lui permettait d’agir idéalement au moment propice sans même réfléchir. Cette réactivité aux événements est une des caractéristiques des grands chefs de guerre ».[29]
Les pertes étaient lourdes..
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, qui dirigeait cette bataille et combattait comme les autres résistants, a été blessé dans le combat et a même été déclaré mort par les agresseurs.
Cependant, les combattants de l’Islaam étaient arrivés à repousser les attaques et les idolâtres s’étaient retirés, considérant qu’ils s’étaient vengés après la défaite de Badr, et qu’ils étaient victorieux.
Ce fut une dure épreuve par laquelle Allaah a renforcé l’engagement des « mojaahidiine » dans Sa Voie.
La résistance n’a pas cessé bien sûr et l’an 8 d’alhijra,[30] marque la défaite des ennemis d’Allaah à « Makka » où Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a procédé à la destruction des idoles et a proclamé la Puissance d’Allaah l’Unique.[31]
BOU’AZZA
[1] Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Hadiite rapporté par Alghazoui (tafçiir Alghazoui).
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[3] L’Arabie.
[4] Médine, auparavant Yatrib (le ″r″ roulé).
[5] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat (le fait qu’un État ne soit pas fondé sur l’islaam, ne signifie nullement que les croyants et les croyantes installés dans une contrée ayant un tel État, ne font pas de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande).
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
[6] La Mecque.
[7] Les musulmans et les musulmanes.
[8] Almouminoune wa almouminaate.
[9] Qui va durer vingt trois années.
[10] Où l’ont devancé des croyants et des croyantes, bénéficiaires de l’accueil de leurs frères et sœurs en Islaam.
Cet exil de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, alhijra (le ″r″ roulé), l’hégire, l’émigration, marque le point de départ, l’an 1 d’alhijra, selon le calendrier des croyants et des croyantes (cet an 1 correspond à 622).
Avant cet exil, des croyants et des croyantes ont été accueillis et bien traités à Alhabacha (l’Abyssinie, l’Éthiopie) où ils ont pu échapper aux persécutions des ennemis d’Allaah.
Par la suite, ils ont rejoint leurs frères et sœurs en Islaam, à Yathribe.
[11] Qui est également un lieu d’apprentissage et d’enseignement dans la Voie d’Allaah.
[12] ″Prosternatoire″, du verbe arabe ″sajada″, se prosterner.
Le mot ″masjid″, est devenu mosquée en français.
[13] Les appartements privés de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, ont été aménagés autour du ″masjid″.
[14] L’utilisation de ce terme n’écarte pas d’autres appellations.
[15] Muhammad hamidullah, Problèmes constitutionnels aux premiers temps de l’Islam, Paris, Dar Alazhar, 1988, p. 41-42.
Le titre aurait dû être par exemple « Problèmes constitutionnels aux derniers moments de la vie de l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix ».
L’Islaam remonte à Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
[16] Le ″r″ roulé, les exilés, les émigrés persécutés à ʺMakkaʺparce qu’ils ont adhéré à l’Islaam.
[17] Le ″r″ roulé.
Les disciples, les partisans de Yatribe.
Ceux et celles qui, en adhérant à l’Islaam, ont demandé à Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, de venir s’installer à Yatribe, en l’assurant de leur protection.
[18] ″Alomma″, la matrie.
Le fondement de cette ʺommaʺ procède du Message d’Allaah depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
L’identité qui en découle, l’identité des croyants et des croyantes depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, permet de sortir des ténèbres à la Lumière, de témoigner, de rappeler, de transmettre.
[19] Le ʺrʺ roulé, mois de jeûne.
[20] 624.
[21] Le ″r″ roulé.
[22] 625.
[23] Alqoraane (Le Coran), sourate3 (chapitre 3), Aal ‘imraane (le ʺrʺ roulé), La Famille d’Imraane, aayate 121 (verset 121).
Il s’agit de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
[24] (le ʺrʺ roulé).
[25] Cité au dessus.
[26] Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 83.
[27] Les combattants, pluriel de ʺmojaahiidʺ, du mot ʺjihaadʺ (combat).
[28] Qui n’était pas encore le stratège hors pair de l’armée de l’Islaam.
[29] A.S. Al-Kaabi, Sayfollah, Éditions Nawa, Paris, 4ème édition, 2018, p. 59-60.
[30] 630.
[31] ″Et dis : ″Le Vrai est arrivé et le faux a disparu. Le faux est destiné à disparaître″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e (le ″r″ roulé), Le Voyage Nocturne, aayate 81 (verset 81).
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
« C’est un mont qui nous aime et que nous aimons ».[2]
« Jabal » Ohod.
Le mont ohod, dans la péninsule arabique,[3] à la sortie d’« almadiina »,[4]
Composé de roches volcaniques, il s’étend sur presque sept kilomètres et culmine à mille soixante dix-sept mètres.
Une des grandes batailles de l’armée de l’Islaam,[5] porte son nom : « ghazwate » Ohod.
À « Makka »,[6] l’hostilité des ennemis de l’Islaam s’est manifestée ouvertement, lorsque almoslimoune et almoslimaate[7] ne se cachaient plus pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Les musulmans et les musulmanes ont eu alors à faire face à de multiples épreuves.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix ─ comme d’autres Prophètes et Messagers sur eux la bénédiction et la paix ─ résistait aux persécutions.
Il était injurié, calomnié, accusé de mensonges, maltraité, humilié, marginalisé, pourchassé et menacé d’être tué.
Les persécutions ne cessaient pas et déclenchaient la tyrannie des ennemis d’Allaah.
La résistance, conduite par l’ultime Messager est Prophète sur lui la bénédiction et la paix, ne faiblissait pas.
Treize années après le début de la révélation,[9] Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, constamment menacé par les ennemis de l’Islaam, a quitté « Makka » pour Yatribe[10] où la population attendait son arrivée.
Sa première préoccupation en arrivant à Yatribe, a été d’aménager un lieu de prière,[11] « masjid »[12] aux travaux duquel il a participé activement et avec entrain, comme les autres.[13]
Un enthousiasme qui va marquer la marche pour la construction de l’État[14] des croyants et des croyantes.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, s’est occupé, bien évidemment, de l’organisation des différents groupes de la population afin d’asseoir les bases de cet État.
Mohammad Hamiid Allaah en parle en notant :
« À son arrivée à Médine, il ne trouva pas seulement l’anarchie, mais même l’absence de vie civique organisée. Il convoqua une assemblée des représentants de toutes les tribus de la région, musulmans et non-musulmans (incluant des arabes idolâtres, des juifs et des chrétiens) et leur proposa l’établissement d’une cité-état dans le but principal de faire régner l’ordre à l’intérieur et se défendre contre les invasions extérieures.
Ceux qui acceptèrent établirent un document contenant les droits et les devoirs de l’administrateur et des administrés. Il nous est parvenu dans son intégralité et forme la première constitution écrite d’un État dans le monde, promulguée par le souverain et présentant toutes les exigences de la vie politique : indépendance à l’égard du reste du monde, tolérance religieuse à l’égard des différents groupes de la population, organisation de la justice, assurance sociale, défense, relations étrangères, législation etc…
Les non-musulmans jouissaient de l’autonomie non seulement pour leur religion et leur statut personnel, mais également dans les domaines de la justice, de la loi etc… ».[15]
« Almohaajiroune »,[16] ont été accueillis par « alançaar »,[17] et tous, dans l’amour d’Allaah et sous la conduite de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, vont porter l’esprit de fraternisation à un degré qui raffermit la communauté.[18]
Conduite par Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, l’armée de l’Islaam a mené de nombreuses batailles contre les ennemis d’Allaah.
Le mois de ramadaane[19] de l’an 2 d’alhijra[20] a été marqué par la bataille de Badr[21] qui illustre la détermination des croyants et des croyantes à affronter l’ennemi d’Allaah, à lui résister et à le battre, en dépit de sa prétendue « puissance ».
Après leur défaite, les idolâtres de « Makka » s’étaient lancés dans des préparatifs pour engager une autre bataille avec l’objectif d’éradiquer l’Islaam.
Cette autre bataille, « ghazwate » Ohod, a eu lieu l’année d’après, en l’an 3 d’alhijra.[22]
« Et lorsque de bon matin tu quittas ta famille pour aller placer les croyants à leurs postes de combat. Et Allaah est Audient et Omniscient ».[23]
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid[24] note qu’avant Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, « les Arabes ne connaissaient aucun ordre de combat. C’était toujours une nuée de cavaliers et de fantassins qui attaquaient par surprise pour s’en retourner au plus vite avec le butin ».
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix « les organisa en véritable armée [...] le verset 121[25] est relatif à la bataille d’Ohod où les Musulmans faillirent connaître leur première défaite pour ne pas avoir appliquer jusqu’au bout les directives du Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Il avait placé ses archers et ses lanceurs de javelots derrière son armée sur un promontoire.
Lorsque la bataille fut déclenchée, les Musulmans bousculèrent leurs ennemis qui laissérent un grand butin. À ce moment l’arrière garde quitta son poste pour courir au butin et la cavalerie adverse en profita pour prendre les Musulmans à revers et les mettre en grand danger. Il a fallu tout le courage du Prophète sur lui la bénédiction et la paix pour éviter enfin le désastre. C’est que son oncle paternel Hamza, qu’Allaah le bénisse, connut le martyr ».[26]
Les idolâtres de « Makka », avec des moyens très largement supérieurs à ceux de l’armée de l’Islaam, voulaient en finir avec les croyants et les croyantes.
Au début de la bataille, la résistance de l’armée de l’Islaam, dirigée par Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, était victorieuse.
Mais les archers voyant l’ennemi en déroute, abandonnèrent leurs positions, contrairement au directives du Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Les archers, dans leur majorité, pensant que « almojaahidiine »[27] avaient défaits les idolâtres, s’étaient précipités pour amasser le butin, désobéissant ainsi aux instructions du Prophète sur lui la bénédiction et la paix, qui leur avait ordonné de ne quitter leur position sous aucun prétexte.
Khaalid Ibn Alwaliid,[28] qui depuis le début de la bataille observait les archers, avait constaté leur défection, et avait pris à revers les combattants de l’Islaam, changeant ainsi le cours de la bataille, qui fut la première où son talent a été révélé.
« C’est sa décision d’attaquer les archers qui a permis aux mecquois de reprendre l’avantage. Grâce à sa capacité d’observation et d’analyse, il a pu immédiatement identifier la faiblesse de ses adversaires. Il a fait preuve d’une qualité précieuse dans les affaires militaires, à savoir la constance et la tempérance. Ce sont pourtant des qualités essentielles de l’enseignement islamique qui ont paradoxalement fait défaut aux archers ce jour-là. Car au moment de la défaite, il n’avait aucunement perdu espoir et continuait d’épier les moindres agissements de ses adversaires dans le but d’y déceler une faille.
Sa seconde qualité fut sa capacité d’exploiter d’emblée et sans hésitation l’opportunité qui s’offrait à lui. Cette intuition géniale qui lui permettait d’agir idéalement au moment propice sans même réfléchir. Cette réactivité aux événements est une des caractéristiques des grands chefs de guerre ».[29]
Les pertes étaient lourdes..
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, qui dirigeait cette bataille et combattait comme les autres résistants, a été blessé dans le combat et a même été déclaré mort par les agresseurs.
Cependant, les combattants de l’Islaam étaient arrivés à repousser les attaques et les idolâtres s’étaient retirés, considérant qu’ils s’étaient vengés après la défaite de Badr, et qu’ils étaient victorieux.
Ce fut une dure épreuve par laquelle Allaah a renforcé l’engagement des « mojaahidiine » dans Sa Voie.
La résistance n’a pas cessé bien sûr et l’an 8 d’alhijra,[30] marque la défaite des ennemis d’Allaah à « Makka » où Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a procédé à la destruction des idoles et a proclamé la Puissance d’Allaah l’Unique.[31]
[1] Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Hadiite rapporté par Alghazoui (tafçiir Alghazoui).
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[3] L’Arabie.
[4] Médine, auparavant Yatrib (le ″r″ roulé).
[5] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat (le fait qu’un État ne soit pas fondé sur l’islaam, ne signifie nullement que les croyants et les croyantes installés dans une contrée ayant un tel État, ne font pas de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande).
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
[6] La Mecque.
[7] Les musulmans et les musulmanes.
[8] Almouminoune wa almouminaate.
[9] Qui va durer vingt trois années.
[10] Où l’ont devancé des croyants et des croyantes, bénéficiaires de l’accueil de leurs frères et sœurs en Islaam.
Cet exil de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, alhijra (le ″r″ roulé), l’hégire, l’émigration, marque le point de départ, l’an 1 d’alhijra, selon le calendrier des croyants et des croyantes (cet an 1 correspond à 622).
Avant cet exil, des croyants et des croyantes ont été accueillis et bien traités à Alhabacha (l’Abyssinie, l’Éthiopie) où ils ont pu échapper aux persécutions des ennemis d’Allaah.
Par la suite, ils ont rejoint leurs frères et sœurs en Islaam, à Yathribe.
[11] Qui est également un lieu d’apprentissage et d’enseignement dans la Voie d’Allaah.
[12] ″Prosternatoire″, du verbe arabe ″sajada″, se prosterner.
Le mot ″masjid″, est devenu mosquée en français.
[13] Les appartements privés de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, ont été aménagés autour du ″masjid″.
[14] L’utilisation de ce terme n’écarte pas d’autres appellations.
[15] Muhammad hamidullah, Problèmes constitutionnels aux premiers temps de l’Islam, Paris, Dar Alazhar, 1988, p. 41-42.
Le titre aurait dû être par exemple « Problèmes constitutionnels aux derniers moments de la vie de l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix ».
L’Islaam remonte à Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
[16] Le ″r″ roulé, les exilés, les émigrés persécutés à ʺMakkaʺparce qu’ils ont adhéré à l’Islaam.
[17] Le ″r″ roulé.
Les disciples, les partisans de Yatribe.
Ceux et celles qui, en adhérant à l’Islaam, ont demandé à Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, de venir s’installer à Yatribe, en l’assurant de leur protection.
[18] ″Alomma″, la matrie.
Le fondement de cette ʺommaʺ procède du Message d’Allaah depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
L’identité qui en découle, l’identité des croyants et des croyantes depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, permet de sortir des ténèbres à la Lumière, de témoigner, de rappeler, de transmettre.
[19] Le ʺrʺ roulé, mois de jeûne.
[20] 624.
[21] Le ″r″ roulé.
[22] 625.
[23] Alqoraane (Le Coran), sourate3 (chapitre 3), Aal ‘imraane (le ʺrʺ roulé), La Famille d’Imraane, aayate 121 (verset 121).
Il s’agit de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
[24] (le ʺrʺ roulé).
[25] Cité au dessus.
[26] Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 83.
[27] Les combattants, pluriel de ʺmojaahiidʺ, du mot ʺjihaadʺ (combat).
[28] Qui n’était pas encore le stratège hors pair de l’armée de l’Islaam.
[29] A.S. Al-Kaabi, Sayfollah, Éditions Nawa, Paris, 4ème édition, 2018, p. 59-60.
[30] 630.
[31] ″Et dis : ″Le Vrai est arrivé et le faux a disparu. Le faux est destiné à disparaître″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e (le ″r″ roulé), Le Voyage Nocturne, aayate 81 (verset 81).
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
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http://iimaane.blogspot.com
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