Comme
dans d’autres colonies, et contrées dominées, le système
colonialo-impérialo-sioniste a fait d’un sultanat moribond au Maroc, une
monarchie protégée pour le servir, et écraser les populations de l’espace où
elle sévit.
Veillant
sur les intérêts de ses employeurs, cette monarchie alimente et entretient la
mascarade dite « politique », voulue par ses maîtres.
Elle
impose à quiconque veut s’approcher des « effluves du palais », de se
livrer à la danse lascive, qui peut permettre l’accès au « harem » du
régime de l’imposture, ne serait –ce que pour un bref instant.
Ce
jeu « sacralisé », qui incite les serviles à tout faire pour y
participer, semble immuable.
Bien
sûr, il y a le discours trompeur qui a fait, qui continue de faire et qui fera
des victimes sans nombre, dans tous les domaines, mais « chchiikha »[1]
n’arrête pas sa danse.
La
monarchie jouit selon ses règles imposées aux serviles, « conformément à la
constitution », et s’amuse à corrompre, à asservir, à assujettir, à soumettre,
à humilier, à réprimer, à éliminer tout ce qui lui déplait dans les clans dits
partis « politiques ».
Elle
transforme à sa guise, ses clans en coquilles morcelées,[2]
vides, domptées pour se prosterner devant un régime insultant.
La
« révision de la constitution » en 2011[3] par
exemple, a été suivie d’« élections législatives » qui ont placé le
PJD[4] devant
les autres cellules, afin de permettre à l’un de ses « dirigeants »,
de devenir « chef du gouvernement ».
Au
bout de cinq ans de figuration, d’autres « élections législatives »
ont eu lieu en octobre 2016, et le PJD a été de nouveau chargé de « former
un gouvernement ».
Après
des mois de « tractations », il a échoué comme cela était prévu.
En
mars 2017, par un communiqué du palais, le roi a donc renvoyé le « chef du
gouvernement » et a désigné un autre membre du même clan.
Il
en a fait le « chef » d’un « gouvernement » de figurants.
Dans
ce jeu, « chchiikha » peut être autorisée à « ouvrir sa maison
close », qui lui donne une certaine marge de manoeuvre par rapport aux autres
qui n’ont pas cette autorisation.
« Harem »
et « maison close » restent, bien entendu, sous l’œil du proxénète en
chef, le système colonialo-impérialo-sioniste, qui veille à ce que la turpitude[5]
s’étende et n’épargne aucun des « États » dits
« musulmans ».
Ce
proxénète en chef se charge par ailleurs d’entretenir le discours sur ce qu’il
appelle « l’islam de tolérance », qu’il assimile aux maisons du même
nom.[6]
BOUAZZA
[1] La pute participant par des danses lascives et des
chants vulgaires, à entretenir la débauche en de multiples occasions..
[2] Segmentées.
[3] Selon le calendrier dit
grégorien.
[4] Parti de la Justice et du
Développement (hizb al’adaala wa attanmia), dit parti des "islamistes modérés" ???
Il
y a un autre groupe, Justice et Bienfaisance (al’adl wa alihçaane) dit groupe
des "islamistes radicaux", "intégristes", "fondamentalistes" ???
Ce groupe n’est pas admis dans le jeu dit "politique", et ne participe donc pas aux "élections".
Il
conteste la monarchie, et ne reconnaît pas beaucoup de choses au roi, et
surtout pas le titre de "commandeur
des croyants", amiir almouminiine (le ʺrʺ roulé).
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou une institution semblable, appelée autrement) des
croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle
part.
Les
ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam
les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, et es partis qui
peuvent se prévaloir de la légitimité de représenter les membres de la
communauté (alomma, la matrie) non plus.
[5] Alfahchaa-e.
[6] Je ne
fait que répéter ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
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