vendredi 7 avril 2017

ENCORE SUR « CHCHIKHA »

Comme dans d’autres colonies, et contrées dominées, le système colonialo-impérialo-sioniste a fait d’un sultanat moribond au Maroc, une monarchie protégée pour le servir, et écraser les populations de l’espace où elle sévit.
Veillant sur les intérêts de ses employeurs, cette monarchie alimente et entretient la mascarade dite « politique », voulue par ses maîtres.
Elle impose à quiconque veut s’approcher des « effluves du palais », de se livrer à la danse lascive, qui peut permettre l’accès au « harem » du régime de l’imposture, ne serait –ce que pour un bref instant.
Ce jeu « sacralisé », qui incite les serviles à tout faire pour y participer, semble immuable.
Bien sûr, il y a le discours trompeur qui a fait, qui continue de faire et qui fera des victimes sans nombre, dans tous les domaines, mais « chchiikha »[1] n’arrête pas sa danse.
La monarchie jouit selon ses règles imposées aux serviles, « conformément à la constitution », et s’amuse à corrompre, à asservir, à assujettir, à soumettre, à humilier, à réprimer, à éliminer tout ce qui lui déplait dans les clans dits partis « politiques ».
Elle transforme à sa guise, ses clans en coquilles morcelées,[2] vides, domptées pour se prosterner devant un régime insultant.
La « révision de la constitution » en 2011[3] par exemple, a été suivie d’« élections législatives » qui ont placé le PJD[4] devant les autres cellules, afin de permettre à l’un de ses « dirigeants », de devenir « chef du gouvernement ».
Au bout de cinq ans de figuration, d’autres « élections législatives » ont eu lieu en octobre 2016, et le PJD a été de nouveau chargé de « former un gouvernement ».
Après des mois de « tractations », il a échoué comme cela était prévu.
En mars 2017, par un communiqué du palais, le roi a donc renvoyé le « chef du gouvernement » et a désigné un autre membre du même clan.
Il en a fait le « chef » d’un « gouvernement » de figurants.
Dans ce jeu, « chchiikha » peut être autorisée à « ouvrir sa maison close », qui lui donne une certaine marge de manoeuvre par rapport aux autres qui n’ont pas cette autorisation.
« Harem » et « maison close » restent, bien entendu, sous l’œil du proxénète en chef, le système colonialo-impérialo-sioniste, qui veille à ce que la turpitude[5] s’étende et n’épargne aucun des « États » dits « musulmans ».
Ce proxénète en chef se charge par ailleurs d’entretenir le discours sur ce qu’il appelle « l’islam de tolérance », qu’il assimile aux maisons du même nom.[6]
  
BOUAZZA



[1] La pute participant par des danses lascives et des chants vulgaires, à entretenir la débauche en de multiples occasions..
[2] Segmentées.
[3] Selon le calendrier dit grégorien.
[4] Parti de la Justice et du Développement (hizb al’adaala wa attanmia), dit parti des "islamistes modérés" ???
Il y a un autre groupe, Justice et Bienfaisance (al’adl wa alihçaane) dit groupe des "islamistes radicaux", "intégristes", "fondamentalistes" ???
Ce groupe n’est pas admis dans le jeu dit "politique", et ne participe donc pas aux "élections".
Il conteste la monarchie, et ne reconnaît pas beaucoup de choses au roi, et surtout pas le titre de "commandeur des croyants", amiir almouminiine (le ʺrʺ roulé).
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou une institution semblable, appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, et es partis qui peuvent se prévaloir de la légitimité de représenter les membres de la communauté (alomma, la matrie) non plus.
[5] Alfahchaa-e.

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