Vendredi a toujours été important pour elle.
En ce jour, parmi la multitude, elle a, encore une fois,
raconté sa marche.
Sa
résistance.
Agressée,
injuriée, calomniée, accusée de mensonges, maltraitée, humiliée, marginalisée,
persécutée, pourchassée, elle continue de résister.
Sa
marche ne s’est pas arrêtée.
Ne
s’arrête pas.
Et
ne s’arrêtera pas.
En
ce jour, parmi les auditeurs, Robinson était tout ouïe.
Robinson crut Zoé.
Elle parlait et il sentait en lui le rythme de ce qu’elle
disait.
Rythme
des couleurs originelles.
De
la Lumière.
Des
graines qui germent.
Des
fleurs qui embaument le temps et l’espace.
De l’Amour.
Flots
de pensées.
Averses
d’images.
Afflux
de sensations.
Des
souvenirs s’assemblent.
Des idées
se rassemblent.
Des
mots s’associent.
Se
mettent en mouvement.
Font
voler en éclats les illusions.
Gomment
les chimères.
Regagnent
le cœur.
Ravissement.
Reconnaissance.
Ruissellement
de paix.[1]
BOUAZZA
[1] Je ne
fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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