dimanche 9 avril 2017

ROBINSON CRUT ZOÉ

Vendredi  a toujours été important pour elle.
En ce jour, parmi la multitude, elle a, encore une fois, raconté sa marche.
Sa résistance.
Agressée, injuriée, calomniée, accusée de mensonges, maltraitée, humiliée, marginalisée, persécutée, pourchassée, elle continue de résister.
Sa marche ne s’est pas arrêtée.
Ne s’arrête pas.
Et ne s’arrêtera pas.
En ce jour, parmi les auditeurs, Robinson était tout ouïe.
Robinson crut Zoé.
Elle parlait et il sentait en lui le rythme de ce qu’elle disait.
Rythme des couleurs originelles.
De la Lumière.
Des graines qui germent.
Des fleurs qui embaument le temps et l’espace.
De l’Amour.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Des souvenirs s’assemblent.
Des idées se rassemblent.
Des mots s’associent.
Se mettent en mouvement.
Font voler en éclats les illusions.
Gomment les chimères.
Regagnent le cœur.
Ravissement.
Reconnaissance.
Ruissellement de paix.[1]
  
BOUAZZA

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