samedi 20 janvier 2018

L’ÉPOUSE ET LES RAPPORTS EXTRACONJUGAUX

S’agissant de ce qui est appelé la vie de couple dans le cadre du mariage,[1] il n’est pas rare d’entendre, en France par exemple, que l’époux est plus doué que l’épouse dans le domaine de l’adultère.
Certaines réactions considèrent que c’est une offense à l’épouse.
Pourquoi l’épouse serait-elle moins douée que l’époux pour la baise avec d’autres ?
C’est une insulte, une atteinte à la révolution sexuelle.
L’adultère, précisent ces réactions, épice le quotidien du couple, lui donne du peps,[2] chasse la routine, combat l’ennui, participe au développement de la culture du sexe sans frontières, à la satisfaction des pulsions, des impulsions sexuelles qui font que la baise avec d’autres dans le cadre du mariage, contribue à alimenter et à entretenir la liberté de la baise.
Ces réactions soulignent qu’en matière de rapports extraconjugaux, l’épouse est une experte de la chose.
Elle fait ce qu’elle veut de son corps, choisit qui elle veut pour baiser, y compris des chiens, et autres.
Elle nourrit, en profondeur, les manières de se divertir, les avancées sociétales en matière de sexe, anticipe quant à la réflexion sur les plaisirs à venir.
Pour les croyants et les croyantes,[3] ces dépravations,[4] n’ont rien à voir avec le mariage en Islaam.[5]
La dimension de la connaissance en Islaam est fondamentale.
L’Islaam invite à l’écoute.[6]
Il rejette l’obscurantisme, l’ignorance[7] et pousse à l’effort[8] pour l’acquisition de la connaissance qu’il élève aux degrés les plus hauts.
Il éduque l’homme et la femme, leur enseigne, entre autres, la complémentarité, l’équilibre, l’harmonie et les met en garde contre les limites à ne pas dépasser.
Il précise à l’un et à l’autre les devoirs et les droits.
Il n’appartient ni à l’homme ni à la femme, selon leur bon plaisir, de fixer ce qui est licite[9] et ce qui est illicite.[10]
Le licite est ce que Allaah a rendu licite et l’illicite est ce que Allaah a rendu illicite.
Allaah élève l’homme et la femme aux degrés les plus hauts.
Ce que Allaah a transmis à l’homme et à la femme est infiniment plus riche que tout ce que l’homme et la femme, peuvent atteindre en dehors du Message d’Allaah.
La femme est une parure pour l’homme.
L’homme est une parure pour la femme.[11]
La sexualité en Islaam est fondée sur le mariage entre l’homme et la femme.
C’est un bienfait d’Allaah dont jouissent, sur de multiples plans, les croyants et les croyantes.
« Et parmi Ses signes[12] Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de la tendresse et de la miséricorde.[13] Il y a en cela
des signes pour des gens qui réfléchissent ».[14]
En Islaam, à la puberté, l’homme et la femme deviennent responsables devant Allaah.
« N’approchez pas[15] azzinaa,[16] c’est une turpitude[17] et une mauvaise voie ».[18]
  
BOUAZZA



[1] Il s’agit ici du mariage entre un  homme et une femme.
[2] De la saveur.
″Pep″, du mot ″pepper″, poivre en anglais, épice appréciée dans la cuisine.
[3] Almouminoune wa almouminaate.
[4] Ces perversions, ces aberrations, ces confusions, ces égarements, ces dérèglements, ces troubles, ces délires, ces désordres, ces aveuglements (la liste n’est pas exhaustive).
[5] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait (alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″ (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État  (ou une institution semblable, appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[6] L’écoute pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
L’écoute se nourrit de la raison pour apprendre, réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, se repentir, aimer, croire, élaborer, choisir, évoquer, invoquer, construire, agir, lutter, résister, et autres.
ʺCeux qui écoutent ce qui est dit[6] et en suivent le meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allaah a bien guidés et ce sont ceux-là les gens qui ont un cerveauʺ
Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le r roulé), Les Groupes, aayate 18 (verset 18).
[7] Aljahl.
[8] Alijtihaad.
[9] Halaal.
[10] Haraame (le ʺrʺ roulé).
[11] Alqoraane (Le Coran) sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le r roulé), La Vache, aayate 187 (verset 187).
[12] Les signes d’Allaah (aayaate).
[13] Dans sa traduction du Qoraane, Salaah Addiine Kachriid, le ʺrʺ roulé (Salah Eddine Kechrid) note que dans ce verset il y a le rappel que la femme est de la propre nature de l’homme c'est-à-dire qu’elle lui est, de ce point de vue, parfaitement égale et qu’il n’a aucune raison de se croire supérieur à elle.
Il y a le rappel que l’homme ne peut retrouver son calme, c'est-à-dire son équilibre psychique, qu’en vivant avec la femme. C’est un rappel à l’époux qu’il doit cohabiter avec son épouse.
Enfin Allaah nous rappelle que la vie conjugale tire sa force des liens de tendresse et d’amour réciproques qui unissent les deux époux et qui sont parfois remplacés par des liens de miséricorde quand l’un d’eux est malade, ou trop vieux, ou frappé de quelque infirmité avilissante.
Salah Eddine Kechrid, traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 533.
[14] Alqoraane (Le Coran), sourate30 (chapitre 30), Arroum (le ″r″ roulé), aayate 21 (verset 21).
[15] Dans sa traduction du Qoraane, Salaah Addiine Kachriid (le ʺrʺ roulé), note que le verset dit bien ″n’approchez pas″ et non ″ne commettez pas″.
Ainsi les préambules qui peuvent mener à ″azzinaa″ sont condamnés (danse, baisers…).
Salah Eddine Kechrid, op.cit, note en bas de la page 368.
[16] Le terme ″azzinaa″ (azzina) désigne l’adultère, et aussi la fornication.
L’adultère s’applique à l’homme marié et à la femme mariée qui s’adonnent à des actes sexuels avec d’autres, alors qu’ils sont mariés.
La fornication s’applique à l’homme et à la femme qui s’adonnent à des actes sexuels avant le mariage.
[17] Faahicha.
[18] Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e (le ″r″ roulé), Le Voyage Nocturne, aayate 32 (verset 32).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

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