mercredi 3 janvier 2018

UNE VIEILLE TECHNIQUE DU RÉGIME AU MAROC


Le régime dit « politique » au Maroc ne cesse de« défrayer la chronique » comme dirait l’autre, par la violation des droits les plus élémentaires.
Actuellement, au nord, le mouvement de protestation dit « Hiraak »,[1] continue de faire face à une répression féroce.[2]
Comme ses frères, d’autres « États » dits « musulmans », le régime au Maroc est fondé sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Comme eux, il n’a rien à voir avec l’Islaam.[3]
Un régime de la tyrannie, de l’oppression et de la terreur.
Un régime de l’injustice, du vice, de l’abîme et du chaos.
Un régime du pillage et de la corruption dans tous les domaines.
Un régime de la débauche et de la turpitude.
Un régime de l’arrogance et de la cupidité.
Un régime de tous les trafics.
Un régime qui, tel un virus, contamine diverses couches des populations et leur transmet les germes de la pourriture, de la putréfaction, de la puanteur, et autres.
Lorsque ce régime craint une sanction de son employeur, c'est-à-dire du système colonialo-impérialo-sioniste  qui parfois fait semblant de « désapprouver » ses employés  il fait appel à la vieille technique du « roi sain » et de « l’entourage malsain », afin que le premier soit toujours protégé.[4]
Autrement dit, « le roi sain » n’a rien à voir avec les horreurs qui sont commises « à l’insu de son plein gré ».[5]
Et « alfaçaade »[6] continue.
La mascarade dite « politique » au Maroc, où la réalité est celle d’un régime tyrannique, un régime qui ne cesse de terroriser quiconque refuse la servilité,[7] montre toujours les hypocrites des partis dits « politiques », s’adonnant à la danse lascive pour faire partie du « harem », ne serait –ce que pour un court instant, afin de satisfaire les désirs de son tenancier.
Bien sûr, il y a la phraséologie trompeuse qui a fait, qui continue de faire et qui fera des victimes sans nombre, dans tous les domaines, mais cela n’empêche pas, n’a pas empêché et n’empêchera pas ces hypocrites de poursuivre leur fonction de « chiikhaate ».[8]
  
BOUAZZA



[1] Le ʺrʺ roulé, hirak, mouvance.
Haraka, mouvement.
[2] La répression a toujours été la marque de fabrique de ce régime.
[3] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait (alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″ (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État  (ou une institution semblable, appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[4] Au Maroc, le colonialisme a protégé (protectorat) le régime du ″sultanat″ (transformé par la suite en ″royauté″ dite de droit divin), contre les populations.
La protection, élargie, se poursuit.
[5] L’expression à l’insu de son plein gré a été lancée par l’émission télévisée les guignols de l’info sur canal plus en France.
Cette émission utilise des marionnettes pour représenter des personnes des milieux politiques, artistiques, sportifs et autres.
Elle croque l’actualité, comme dirait l’autre et se veut une sorte de parodie un peu de tout.
Elle s’est ainsi saisie de l’affaire du dopage de l’équipe cycliste Festina pendant le tour de France de 1998 (selon le calendrier dit grégorien).
Le coureur vedette de cette équipe, Richard Virenque (tiens, il est né au Maroc), a nié s’être dopé intentionnellement.
Il a été mis en examen, exclu du tour de France et condamné à une suspension sportive d’une année.
Sa marionnette dans les guignols de l’info ne cesse de répéter que le dopage s’est fait à l’insu de son plein gré.
Chaque fois que quelqu’un recours à la dénégation, cette expression est alors utilisée pour en parler.
[6] La puanteur dans tous les domaines.
[7] Exprimer un point de vue jugé déplaisant par ce régime de l’imposture peut se traduire par le pire.
Toute l’histoire de ce régime hideux est entachée du sang des victimes dans tous les domaines.
[8] De l’arabe ″achchaykha″ au singulier, féminin de ″achchaykh″ (chchiikh), qui veut dire personne âgée, mais désigne, dans l’usage courant, un chef de clan ou de tribu (pluriel, choyoukh, chyoukh).
Au Maroc, le mot au masculin désigne un indicateur placé par l’administration pour tenir informé le représentant du ″ministère de l’intérieur″, le caïd, des faits et gestes des populations sous sa surveillance, mais s’applique aussi au chef d’une troupe de chiikhaate (pluriel de chiikha).
″Chchiikhaate″ désigne les putes participant par des danses lascives et des chants qui vont avec, à entretenir la débauche en de multiples occasions.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé plus d’une fois.

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