mercredi 4 juillet 2018

JEUX D’ÉPOUSE


Soirée d’enfer.
Alcool, joints, musique, danse.
Et le reste.[1]
Elle s’y attarde.
S’afficher, se montrer, se faire voir, attirer l’attention.
Faire tout et n’importe quoi pour être le centre d’intérêt.[2]
Elle n’écoute que ses pulsions, ses impulsions.[3]
Atteinte d’agitation aiguë, de confusion de sentiments, toute à ses troubles de comportement, son besoin de paraître est pathologique.[4]
La moindre présence l’excite,[5] entraîne chez elle des réactions imprévues, des gesticulations qui vont de pair avec des bavardages sans fin.
Un de ses thèmes de prédilection est de dénigrer l’époux.[6]
Pour elle, c’est « valorisant ».[7]
Elle en parle à tort et à travers pour faire de lui « le coupable » dont elle est « la victime ».[8]
Et tout en gardant son air de sainte nitouche, elle se met à déployer ses «zèles»[9] du désir.
Au milieu de bavardages autour de la baise sans frontières, avec sa robe entièrement déboutonnable devant,[10] sa manière racoleuse de se toucher avec le pousse, l’annulaire sans alliance, de défaire des boutons en haut et en bas de la robe, elle écarte les jambes pour laisser voir un vagin fraîchement épilé, à l’étroit dans sa culotte.[11]
Elle pose par dessus la robe bien déboutonnée son doigt, le majeur, au niveau de son sexe, et se gratte avec insistance : un signal au fournisseur de bite[12] qui se charge des démangeaisons de ce genre.[13]
Hystérique, elle rentre alors dans la danse, et arrivé derrière elle, le fournisseur de bite lui pose les mains sur les hanches, en reniflant le croupion offert.[14]
Il est fier du «chemin parcouru», de ses « succès », de sa « réussite».
Il a cessé de s’adonner au sexe dans des caves délabrées de la cité[15] où sont parqués des «cas sociaux».
Il évolue dans des « quartiers décents », participe à des soirées où sa bite est recherchée souvent par une épouse en chaleur, un débauché mâle, et autres.[16]
Il baise hors de la cité,[17] avec des femelles « émancipées », « libérées », et des mâles « modernes », « à la page ».[18]
En chaleur,[19] elle s’est isolée avec lui pour se rouler des pelles, prélude au reste.[20]
Une pétasse[21] qui s’est jetée sur sa braguette, et l’a invité à passer quelques jours plus tard au domicile conjugal.[22]
L’époux n’étant pas un obstacle pour les jeux d’épouse.[23]
  
BOUAZZA



[1] Il n’y a pas que le sexe, il y a aussi le cul.
Pour des femmes ʺlibéréesʺ et leurs équivalents au masculin, baiser avec d’autres partenaires que l’époux ou l’épouse, n’est pas incompatible avec la vie d’épouse ou d’époux qui, au contraire, en a besoin pour ne pas tomber dans la routine, dans l’ennui, pour se ʺrégénérerʺ, participer à la ʺrévolution sexuelleʺ, aux ʺavancées sociétalesʺ sur la baise sans frontières, disent-ils.
[2] Plus jeune, elle n’hésitait pas à s’exhiber, à s’offrir pour être pelotée et plus, parce que c’est ʺvalorisantʺ.
Épouse et mère, son attrait pour ce genre de ʺvalorisationʺ n’a pas disparu.
N’a pas disparu non plus le penchant de jouer à ʺl’adolescenteʺ ingrate, gâtée, allumeuse.
Elle n’hésite pas à se lancer dans des frasques, à salir époux, enfants, et autres.
[3] Elle ne se soucie pas des conséquences de ses comportements, s’en fout de tout ce qui n’est pas elle.
Tout ce qui est incompatible avec elle est nul et non avenu, et seuls comptent ses caprices, ses envies, ses désirs.
[4] Et elle s’irrite de la moindre critique, du moindre reproche, de la moindre remarque, qui provoquent chez elle des réactions immatures, irresponsables, délirantes, et mettent en relief son entêtement, ses dérèglements maladifs, ses troubles.
[5] Elle aime avoir des gens autour d’elle.
[6] Comme ceux et celles qui pensent à l’adultère ou s’y adonnent, elle accuse l’époux de tous les maux pour ʺjustifierʺ par avance des comportements fondés sur le mensonge, la dissimulation, la dénégation, la tromperie.
[7] Pour elle, être épouse c’est avoir quelqu’un à qui imputer ses frustrations, ses insatisfactions, ses sautes d’humeur, ses dérives, ses défaillances, ses désordres, ses dérapages, et autres.
Quelqu’un à rendre responsable de ses inconséquences, de ses incohérences, de ses dévoiements, de ses errements, de ses dysfonctionnements, de ses divagations, de ses confusions, de ses déséquilibres.
[8] La ʺvictimologieʺ, elle en use continuellement, pour continuer à ne faire qu’à sa tête.
L’époux est ʺle méchantʺ qui pompe l’air à ʺla gentilleʺ.
[9] Ses ailes.
[10] Qui fait partie de son nouveau style de fringues pour aguicher.
Il lui tardait d’ailleurs de parader dans son nouveau maillot de bain destiné à faire bander le fournisseur de bite.
[11] Une habituée de ce genre de soirée y officie souvent en jupe courte et large, ne porte pas de culotte, offre en contemplation son vagin avec sa toison pubienne, et choisit le coup d’un soir parmi les bites en érection, et autres.
Elle alimente et entretient ce qui a trait à la baise sans frontières, s’attarde sur des souvenirs de sorties scolaires en autocar, afin de détailler comment elle se masturbait en observant des accompagnatrices, des accompagnateurs se tripoter, se rouler des pelles.
Dans des établissements qu’elle avait fréquentés, elle connaissait les enseignantes, les enseignants, les élèves qui se léchaient, s’adonnaient à des fellations, se faisaient sauter.
Elle a vu la directrice, la secrétaire, et un surveillant se livrer à des enculeries et autres explorations anatomiques.
Elle savait où trouver l’enseignante, épouse et mère, qui gémissait de jouissance à quatre pattes, en se faisant sodomiser par un élève, pas toujours le même.
Et pour elle aussi, se faire sodomiser est devenu un délice.
Délice qu’elle s’offrait au début avec un enseignant qui soutenait que ce qu’il faisait était ʺchasteʺ, avait pour but ʺd’approfondir sa relation avec son épouseʺ.
Des souvenirs qui cultivent le plaisir, mettent en appétit, et nourrissent l’intérêt pour ʺles avancées sociétalesʺ en matière de baise sans frontières.
Avec elle, ʺçaʺ gamberge entre les cuisses.
Dans sa chambre à coucher, que des participants et des participantes à la soirée connaissent, à côté d’un pénis en bois d’ébène, trône une copie du tableau de Gustave Courbet, ʺl’Origine du Mondeʺ, qui représente une femelle nue, allongée sur le dos, les jambes écartées, offrant son vagin avec sa toison pubienne.
Elle aime se prendre pour la femelle de cette peinture.
Et quand elle baise, il lui arrive de susurrer que le tableau aurait été mieux avec une bite dans le vagin.
Á cette soirée, elle a débarqué en pantalon en cuir qui met son postérieur en relief, avec un haut conçu pour exhiber ses seins, des talons aiguilles, et un maquillage soigneusement étudié afin de contribuer à rendre l’ensemble des attributs très excitant.
C’est une femelle connue aussi pour utiliser la voiture comme baisodrome.
Elle est également réputée pour faire bander, et pas que les bites, en narrant ses histoires de cul.
La narration de ses ébats avec un baiseur rencontré dans un bar où elle se rend lorsque son époux est absent, n’a pas déçu :
ʺIl a suffi que nous nous regardions pour sentir l’irrésistible envie de baiser.
Je ne tenais plus.
Heureusement que l’hôtel à cet effet est juste au dessus du bar.
Un hôtel où j’ai déjà joui sans entraves.
Et pas qu’avec des mecs.
Á peine dans la chambre, nous nous sommes jetés l’un sur l’autre.
Avec frénésie.
L’odeur de sexe n’a pas tardé à se répandre.
Une odeur que j’aime.
Mon parfum préféré.
Le baiseur déchirait grave.
Je savoure encore sa culture pour sodomiser.
Un régal.
J’en redemandais.
J’étais insatiable.
Je voulais sa bite partout.
Dans ma bouche, dans mon sexe, dans mon derrière, entre mes seins, entre mes cuisses, dans mes mains pour la masser, la masturber, me la mettre encore et encore.
J’en étais folle.
Et lui était fou de mon cul.
De mon vagin avec sa toison pubienne, que sa bite et sa langue faisaient chanter de ravissement.
Du sexe à n’en plus finir.
Une délectation.
Le top de la baise.
Je mouille en vous en parlantʺ.
Après elle, un type s’est mis à raconter son aventure de la veille :
ʺIl m’a pris comme un dingue.
Dans les toilettes du bistrot.
Je ne voulais pas qu’il arrête ses assauts, mais nous ne pouvions pas occuper les chiottes indéfiniment.
Nous avons continué dans la voiture car ma femme était avec sa nouvelle compagne à la maisonʺ.
[12] ʺCollègue de travailʺ.
Son épouse était à quelques jours de devenir mère de son premier bébé, et autour de lui, des femelles, épouses, mères, et autres putes en chaleur, des mâles débauchés, faisaient toujours commande de sa bite, qu’il continuait de fournir.
[13] Lors d’une soirée, à l’occasion d’un mariage, il finissait d’éjaculer dans une épouse et mère qui avait besoin de ce traitement pour sa démangeaison, pendant que deux femelles, dans le noir également, se léchaient goulûment le sexe.
[14] Le mâle qui bande à l’odeur de la femelle en rut, qui bave pour la fente à boucher.
[15] Comme lui, son épouse est issue de la cité.
[16] Le fournisseur de bite s’est manifesté, afin que soit révélé à l’époux que son épouse se roule des pelles dans une soirée, dans une voiture, dans un parc, dans un restaurant, dans d’autres endroits, qu’elle fait venir le fournisseur de bite au domicile conjugal, qu’elle dissimule, simule, ment, trompe, qu’en devenant épouse, mère, elle est restée une pute.
[17] Son épouse aussi baise hors de la cité.
Elle se fait pénétrer, devant et derrière, dans l’entreprise où elle ʺtravailleʺ, et dans laquelle elle est appréciée comme suceuse.
[18] Il est ʺambitieuxʺ, et rêve d’atteindre ʺles hautes sphèresʺ en matière de sexe.
ʺLes révélationsʺ ne manquent pas quant aux ʺdéboires conjugauxʺ de chefs d’État et de Gouvernement qui s’adonnent chez eux, dans des palaces ou ailleurs à des orgies, sur les frasques de ministres femelles et mâles, sur d’autres qui s’envoient en l’air dans des bureaux, des ascenseurs et des chiottes, sur des députés, des sénateurs et autres ʺélusʺ qui copulent dans des véhicules de ʺserviceʺ et des recoins de bâtiments ʺpublicsʺ, fricotent dans de multiples endroits d’institutions diverses, aménagent mille et une rencontres pour se livrer à ʺçaʺ, sur des membres racoleurs de partis politiques, toutes tendances confondues, qui usent de leur corps pour recruter, sur ceux et celles qui font l’éloge de la ʺpromotion canapéʺ, c’est à dire de l’utilisation de son vagin et autres orifices et organes pour ″réussir professionnellement″, et qui oeuvrent pour le sexe sans frontières.
Dans les milieux dits culturels, c’est aussi le règne de la baise bien sûr.
Une vedette de cinéma dont le cul est l’atout principal, qui se fait enculer, y compris par des chiens, dénonce, avec ses semblables mobilisées à cet effet, les croyantes parce qu’elles témoignent qu’il n’y a d’Ilaah qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, accomplissent la prière, jeûnent, acquittent le prélèvement purificateur, se rendent au pèlerinage, sont habillées en croyantes, couvrent leurs cheveux, ne fréquentent pas les bars, ne vont pas dans les boîtes de nuit ou autres lieux de débauche, ont des relations sexuelles dans le cadre du mariage, ne s’adonnent pas à l’adultère, ne prennent pas d’alcool, ne se droguent pas, ne mangent pas de porc.
Des femmes qui font de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Ces croyantes, avec les croyants, n’ont pas de pouvoir financier, pas de pouvoir économique, pas de pouvoir militaire, pas de pouvoir politique, pas de pouvoir médiatique, pas de pouvoir sur les publications, pas de pouvoir cinématographique, pas de pouvoir artistique, ou autres.
Ils ont le pouvoir de résister jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Avec le soutien d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Le pouvoir de ne pas oublier que ʺl’avenir est à la piétéʺ (Alqoraane, Le Coran, sourate 20, chapitre 20, Ta-ha, aayate 132, verset 132).
Pour cela, ils sont considérés comme ʺun danger pour l’émancipation et la libération de la femmeʺ, des éléments qui alimentent et entretiennent, dit la vedette de cinéma et ses semblables, ʺl’obscurantismeʺ qui ne permet les rapports sexuels que dans le cadre du mariage entre une femme et un homme.
Cet ʺobscurantismeʺ, toujours selon la vedette de cinéma et ses semblables, qui refuse que la baise sans frontières soit un acquis universel.
Un ʺobscurantismeʺ, poursuit la vedette de cinéma et ses semblables, qui a sans cesse menacé ʺla libertéʺ, ʺla cultureʺ, ʺles valeursʺ, ʺla raisonʺ, ʺla civilisationʺ.
[19] Comme les autres putes de la soirée.
[20] Elle se veut ʺémancipéeʺ, ʺlibéréeʺ, pisse debout pour ʺfaire comme un hommeʺ car c’est ʺvalorisantʺ, pose sa main sur son vagin et se gratte parce que l’homme en fait de même sur sa bite, et pour l’acte sexuel, elle n’aime pas être en dessous.
Elle n’aime pas entendre parler de pute, et ʺexpliqueʺ que cette appellation ne doit désigner que la femme qui se fait du fric en se vendant sur le marché du sexe.
[21] Elle s’en fout que l’époux soit au courant de ses frasques.
Elle ne se préoccupe pas des conséquences de ses comportements.
Tout ce qui est incompatible avec elle est nul et non avenu, et seuls comptent ses caprices, ses envies, ses désirs.
Pour elle, l’époux ne peut pas être un obstacle pour les jeux d’épouse.
[22] Où elle joue aussi à l’épouse, à la mère, à la famille.
[23] Les fournisseurs de bites n’ont que l’embarras du choix face à la demande.
Par des signaux sans ambiguïté, les émettrices mariées, et les émetteurs mariés, font savoir que les époux et les épouses ne sont pas un obstacle pour des jeux d’enfer.
Beaucoup de ceux et de celles qui s’adonnent à ces jeux, utilisent toutes les occasions pour se livrer à des attouchements, se tripoter, se rouler des pelles, se faire des fellations, se lécher, se masturber, baiser dans des recoins, dans des chiottes, se retrouver dans des voitures et ailleurs à cet effet, et pour aménager diverses rencontres afin de continuer les enculeries et autres explorations anatomiques.
Et le domicile conjugal n’est pas épargné.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.

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