Soirée d’enfer.
Alcool, joints, musique, danse.
Et le reste.[1]
Elle s’y attarde.
S’afficher,
se montrer, se faire voir, attirer l’attention.
Faire
tout et n’importe quoi pour être le centre d’intérêt.[2]
Elle
n’écoute que ses pulsions, ses impulsions.[3]
Atteinte
d’agitation aiguë, de confusion de sentiments, toute à ses troubles de
comportement, son besoin de paraître est pathologique.[4]
La moindre
présence l’excite,[5]
entraîne chez elle des réactions imprévues, des gesticulations qui vont de pair
avec des bavardages sans fin.
Un
de ses thèmes de prédilection est de dénigrer l’époux.[6]
Pour
elle, c’est « valorisant ».[7]
Elle
en parle à tort et à travers pour faire de lui « le coupable » dont
elle est « la victime ».[8]
Et tout
en gardant son air de sainte nitouche, elle se met à déployer ses «zèles»[9] du désir.
Au
milieu de bavardages autour de la baise sans frontières, avec sa robe entièrement
déboutonnable devant,[10] sa
manière racoleuse de se toucher avec le pousse, l’annulaire sans alliance, de
défaire des boutons en haut et en bas de la robe, elle écarte les jambes pour
laisser voir un vagin fraîchement épilé, à l’étroit dans sa culotte.[11]
Elle
pose par dessus la robe bien déboutonnée son doigt, le majeur, au niveau de son
sexe, et se gratte avec insistance : un signal au fournisseur de bite[12] qui se
charge des démangeaisons de ce genre.[13]
Hystérique, elle rentre alors dans la danse, et arrivé
derrière elle, le fournisseur de bite lui pose les mains sur les hanches, en
reniflant le croupion offert.[14]
Il est fier du «chemin parcouru», de ses « succès »,
de sa « réussite».
Il a cessé de s’adonner au sexe dans des caves délabrées
de la cité[15]
où sont parqués des «cas sociaux».
Il évolue dans des « quartiers décents »,
participe à des soirées où sa bite est recherchée souvent par une épouse en
chaleur, un débauché mâle, et autres.[16]
Il baise hors de la cité,[17] avec
des femelles « émancipées », « libérées », et des mâles « modernes »,
« à la page ».[18]
Une pétasse[21] qui
s’est jetée sur sa braguette, et l’a invité à passer quelques jours plus tard au
domicile conjugal.[22]
L’époux n’étant pas un obstacle pour les jeux
d’épouse.[23]
BOUAZZA
[1] Il n’y a pas que le sexe, il y a aussi le cul.
Pour des femmes ʺlibéréesʺ et leurs équivalents au
masculin, baiser avec d’autres partenaires que l’époux ou l’épouse, n’est pas
incompatible avec la vie d’épouse ou d’époux qui, au contraire, en a besoin
pour ne pas tomber dans la routine, dans l’ennui, pour se ʺrégénérerʺ,
participer à la ʺrévolution sexuelleʺ, aux ʺavancées sociétalesʺ sur la baise
sans frontières, disent-ils.
[2] Plus
jeune, elle n’hésitait pas à s’exhiber, à s’offrir pour être pelotée et plus,
parce que c’est ʺvalorisantʺ.
Épouse
et mère, son attrait pour ce genre de ʺvalorisationʺ n’a pas disparu.
N’a
pas disparu non plus le penchant de jouer à ʺl’adolescenteʺ ingrate, gâtée,
allumeuse.
Elle
n’hésite pas à se lancer dans des frasques, à salir époux, enfants, et autres.
[3] Elle ne se soucie pas des conséquences de ses
comportements, s’en fout de tout ce qui n’est pas elle.
Tout ce qui est incompatible avec elle est nul et non
avenu, et seuls comptent ses caprices, ses envies, ses désirs.
[4] Et elle
s’irrite de la moindre critique, du moindre reproche, de la moindre remarque,
qui provoquent chez elle des réactions immatures, irresponsables, délirantes,
et mettent en relief son entêtement, ses dérèglements maladifs, ses troubles.
[5]
Elle aime avoir des gens autour d’elle.
[6] Comme
ceux et celles qui pensent à l’adultère ou s’y adonnent, elle accuse l’époux de
tous les maux pour ʺjustifierʺ par avance des comportements fondés sur le
mensonge, la dissimulation, la dénégation, la tromperie.
[7] Pour elle, être épouse c’est avoir quelqu’un à qui
imputer ses frustrations, ses insatisfactions, ses sautes d’humeur, ses
dérives, ses défaillances, ses désordres, ses dérapages, et autres.
Quelqu’un à rendre responsable de ses inconséquences,
de ses incohérences, de ses dévoiements, de ses errements, de ses
dysfonctionnements, de ses divagations, de ses confusions, de ses
déséquilibres.
[8] La ʺvictimologieʺ,
elle en use continuellement, pour continuer à ne faire qu’à sa tête.
L’époux
est ʺle méchantʺ qui pompe l’air à ʺla gentilleʺ.
[9] Ses
ailes.
[10]
Qui fait partie de son nouveau style de fringues pour aguicher.
Il
lui tardait d’ailleurs de parader dans son nouveau maillot de bain destiné à
faire bander le fournisseur de bite.
[11] Une habituée de ce genre de soirée y officie souvent
en jupe courte et large, ne porte pas de culotte, offre en contemplation son
vagin avec sa toison pubienne, et choisit le coup d’un soir parmi les bites en
érection, et autres.
Elle alimente et entretient ce qui a trait à la baise
sans frontières, s’attarde sur des souvenirs de sorties scolaires en autocar,
afin de détailler comment elle se masturbait en observant des accompagnatrices,
des accompagnateurs se tripoter, se rouler des pelles.
Dans des établissements qu’elle avait fréquentés, elle
connaissait les enseignantes, les enseignants, les élèves qui se léchaient,
s’adonnaient à des fellations, se faisaient sauter.
Elle
a vu la directrice, la secrétaire, et un surveillant se livrer à des enculeries
et autres explorations anatomiques.
Elle savait où trouver l’enseignante, épouse et mère,
qui gémissait de jouissance à quatre pattes, en se faisant sodomiser par un
élève, pas toujours le même.
Et pour elle aussi, se faire sodomiser est devenu un
délice.
Délice qu’elle s’offrait au début avec un enseignant
qui soutenait que ce qu’il faisait était ʺchasteʺ, avait pour but
ʺd’approfondir sa relation avec son épouseʺ.
Des souvenirs qui cultivent le plaisir, mettent en
appétit, et nourrissent l’intérêt pour ʺles avancées sociétalesʺ en matière de
baise sans frontières.
Avec elle, ʺçaʺ gamberge entre les cuisses.
Dans sa chambre à coucher, que des participants et des
participantes à la soirée connaissent, à côté d’un pénis en bois d’ébène, trône
une copie du tableau de Gustave Courbet, ʺl’Origine du Mondeʺ, qui
représente une femelle nue, allongée sur le dos, les jambes écartées, offrant
son vagin avec sa toison pubienne.
Elle aime se prendre pour la femelle de cette
peinture.
Et quand elle baise, il lui arrive de susurrer que le
tableau aurait été mieux avec une bite dans le vagin.
Á cette soirée, elle a débarqué en pantalon en cuir
qui met son postérieur en relief, avec un haut conçu pour exhiber ses seins, des
talons aiguilles, et un maquillage soigneusement étudié afin de contribuer à
rendre l’ensemble des attributs très excitant.
C’est une femelle connue aussi pour utiliser la
voiture comme baisodrome.
Elle est également réputée pour faire bander, et pas
que les bites, en narrant ses histoires de cul.
La narration de ses ébats avec un baiseur rencontré dans
un bar où elle se rend lorsque son époux est absent, n’a pas déçu :
ʺIl a suffi que nous nous regardions pour sentir
l’irrésistible envie de baiser.
Je ne tenais plus.
Heureusement que l’hôtel à cet effet est juste au
dessus du bar.
Un hôtel où j’ai déjà joui sans entraves.
Et pas qu’avec des mecs.
Á peine dans la chambre, nous nous sommes jetés l’un
sur l’autre.
Avec frénésie.
L’odeur de sexe n’a pas tardé à se répandre.
Une odeur que j’aime.
Mon parfum préféré.
Le baiseur déchirait grave.
Je savoure encore sa culture pour sodomiser.
Un régal.
J’en redemandais.
J’étais insatiable.
Je voulais sa bite partout.
Dans ma bouche, dans mon sexe, dans mon derrière,
entre mes seins, entre mes cuisses, dans mes mains pour la masser, la
masturber, me la mettre encore et encore.
J’en étais folle.
Et lui était fou de mon cul.
De mon vagin avec sa toison pubienne, que sa bite et
sa langue faisaient chanter de ravissement.
Du sexe à n’en plus finir.
Une délectation.
Le top de la baise.
Je mouille en vous en parlantʺ.
Après elle, un type s’est mis à raconter son aventure
de la veille :
ʺIl m’a pris comme un dingue.
Dans les toilettes du bistrot.
Je ne voulais pas qu’il arrête ses assauts, mais nous
ne pouvions pas occuper les chiottes indéfiniment.
Nous avons continué dans la voiture car ma femme était
avec sa nouvelle compagne à la maisonʺ.
[12]
ʺCollègue de travailʺ.
Son
épouse était à quelques jours de devenir mère de son premier bébé, et autour de
lui, des femelles, épouses, mères, et autres putes en chaleur, des mâles
débauchés, faisaient toujours commande de sa bite, qu’il continuait de fournir.
[13] Lors
d’une soirée, à l’occasion d’un mariage, il finissait d’éjaculer dans une
épouse et mère qui avait besoin de ce traitement pour sa démangeaison, pendant
que deux femelles, dans le noir également, se léchaient goulûment le sexe.
[14] Le mâle qui bande à l’odeur de la femelle en rut, qui
bave pour la fente à boucher.
[15]
Comme lui, son épouse est issue de la cité.
[16] Le fournisseur de bite s’est manifesté, afin que soit
révélé à l’époux que son épouse se roule des pelles dans une soirée, dans une
voiture, dans un parc, dans un restaurant, dans d’autres endroits, qu’elle fait
venir le fournisseur de bite au domicile conjugal, qu’elle dissimule, simule,
ment, trompe, qu’en devenant épouse, mère, elle est restée une pute.
[17] Son
épouse aussi baise hors de la cité.
Elle
se fait pénétrer, devant et derrière, dans l’entreprise où elle ʺtravailleʺ, et
dans laquelle elle est appréciée comme suceuse.
[18] Il est ʺambitieuxʺ, et rêve d’atteindre ʺles hautes
sphèresʺ en matière de sexe.
ʺLes
révélationsʺ ne manquent pas quant aux ʺdéboires conjugauxʺ de chefs d’État et
de Gouvernement qui s’adonnent chez eux, dans des palaces ou ailleurs à des
orgies, sur les frasques de ministres femelles et mâles, sur d’autres qui
s’envoient en l’air dans des bureaux, des ascenseurs et des chiottes, sur des
députés, des sénateurs et autres ʺélusʺ qui copulent dans des véhicules de
ʺserviceʺ et des recoins de bâtiments ʺpublicsʺ, fricotent dans de multiples
endroits d’institutions diverses, aménagent mille et une rencontres pour se
livrer à ʺçaʺ, sur des membres racoleurs de partis politiques, toutes tendances
confondues, qui usent de leur corps pour recruter, sur ceux et celles qui font
l’éloge de la ʺpromotion canapéʺ, c’est à dire de l’utilisation de son vagin et
autres orifices et organes pour ″réussir professionnellement″, et qui oeuvrent
pour le sexe sans frontières.
Dans
les milieux dits culturels, c’est aussi le règne de la baise bien sûr.
Une vedette de cinéma dont le cul est l’atout
principal, qui se fait enculer, y compris par des chiens, dénonce, avec ses
semblables mobilisées à cet effet, les croyantes parce qu’elles témoignent
qu’il n’y a d’Ilaah qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah,
accomplissent la prière, jeûnent, acquittent le prélèvement purificateur, se
rendent au pèlerinage, sont habillées en croyantes, couvrent leurs cheveux, ne
fréquentent pas les bars, ne vont pas dans les boîtes de nuit ou autres lieux
de débauche, ont des relations sexuelles dans le cadre du mariage, ne
s’adonnent pas à l’adultère, ne prennent pas d’alcool, ne se droguent pas, ne
mangent pas de porc.
Des femmes qui font de leur mieux pour Adorer Allaah, comme
Allaah le demande.
Ces croyantes, avec les croyants, n’ont pas de pouvoir
financier, pas de pouvoir économique, pas de pouvoir militaire, pas de pouvoir
politique, pas de pouvoir médiatique, pas de pouvoir sur les publications, pas
de pouvoir cinématographique, pas de pouvoir artistique, ou autres.
Ils ont le pouvoir de résister jusqu’à la fin de
l’existence ici-bas.
Avec le soutien d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Le
pouvoir de ne pas oublier que ʺl’avenir est à la piétéʺ (Alqoraane, Le Coran,
sourate 20, chapitre 20, Ta-ha, aayate 132, verset 132).
Pour cela, ils sont considérés comme ʺun danger pour
l’émancipation et la libération de la femmeʺ, des éléments qui alimentent et
entretiennent, dit la vedette de cinéma et ses semblables, ʺl’obscurantismeʺ
qui ne permet les rapports sexuels que dans le cadre du mariage entre une femme
et un homme.
Cet ʺobscurantismeʺ, toujours selon la vedette de
cinéma et ses semblables, qui refuse que la baise sans frontières soit un
acquis universel.
Un ʺobscurantismeʺ, poursuit la vedette de cinéma et
ses semblables, qui a sans cesse menacé ʺla libertéʺ, ʺla cultureʺ, ʺles
valeursʺ, ʺla raisonʺ, ʺla civilisationʺ.
[19]
Comme les autres putes de la soirée.
[20] Elle se veut ʺémancipéeʺ, ʺlibéréeʺ, pisse debout
pour ʺfaire comme un hommeʺ car c’est ʺvalorisantʺ, pose sa main sur son vagin et
se gratte parce que l’homme en fait de même sur sa bite, et pour l’acte sexuel,
elle n’aime pas être en dessous.
Elle n’aime pas entendre parler de pute, et ʺexpliqueʺ
que cette appellation ne doit désigner que la femme qui se fait du fric en se
vendant sur le marché du sexe.
[21] Elle
s’en fout que l’époux soit au courant de ses frasques.
Elle ne se préoccupe pas des conséquences de ses
comportements.
Tout ce qui est incompatible avec elle est nul et non
avenu, et seuls comptent ses caprices, ses envies, ses désirs.
Pour
elle, l’époux ne peut pas être un obstacle pour les jeux d’épouse.
[22]
Où elle joue aussi à l’épouse, à la mère, à la famille.
[23] Les
fournisseurs de bites n’ont que l’embarras du choix face à la demande.
Par des signaux sans ambiguïté, les émettrices
mariées, et les émetteurs mariés, font savoir que les époux et les épouses ne
sont pas un obstacle pour des jeux d’enfer.
Beaucoup de ceux et de celles qui s’adonnent à ces
jeux, utilisent toutes les occasions pour se livrer à des attouchements, se
tripoter, se rouler des pelles, se faire des fellations, se lécher, se
masturber, baiser dans des recoins, dans des chiottes, se retrouver dans des
voitures et ailleurs à cet effet, et pour aménager diverses rencontres afin de
continuer les enculeries et autres explorations anatomiques.
Et le domicile conjugal n’est pas épargné.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
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