mardi 31 juillet 2018

TON RÉSULTAT ME FAIT VOYAGER


Après mon mariage en 1973,[1] nous avons loué un studio à Bagneux, une commune du département des Hauts-de-Seine,[2]  pas loin de la cité internationale du 14ème arrondissement de Paris.[3]
En prenant le train de banlieue,[4] je passais donc par Arcueil-Cachan, et observais un espace agréable avec des étudiants des « ponts et chaussées » m’a-t-on expliqué par la suite.
J’avais une certaine attirance pour cet espace, pour ces étudiants, comme si quelque chose en moi m’incitait à m’y attacher, à en faire un lieu familier : et voilà que par la générosité d’Allaah, tu viens de décrocher, suite à un fabuleux travail, le concours des « ponts et chaussées », l’un des plus sélectifs[5] : alhamdo lillaah.[6]
Ton résultat me fait voyager dans le temps et l’espace, mes pensées nomadisent, et je me revois en train de pousser ta mère,[7] enfant, sur la balançoire du jardin de notre habitation à Casablanca.[8]
Je sens arriver des larmes, et espère qu’elles soient des larmes de miséricorde.[9]
J’avais envie de te transmettre ces souvenirs.
Mon épouse se joint à moi pour te dire encore BRAVO, et répéter, avec notre fils cadet, que le meilleur est à venir, ine chaa-e Allaah.[10]
  
BOUAZZA.



[1] Selon le calendrier grégorien.
[2] Le neuf deux (92) comme disent des jeunes de banlieue.
[3] Nous allions souvent manger le soir au restaurant de cette cité, y compris avec notre premier fils né en 1975 à l’hôpital universitaire, juste en face.
Ainsi sont les jours qu’Allaah répartit entre les êtres.
[4] La ligne de sceaux.
[5] J’étais sûr que tu allais être écarté de cette École, heureusement que je me suis trompé..
[6] La louange est à Allaah.
[7] Ma soeur.
[8] Addaar albaydaa-e, ddaar lbida (les ʺrʺ roulés).
[9] Arrahma (le ʺrʺ roulé).

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