L’immigration ne fait pas couler beaucoup d’encre
seulement, elle fait couler aussi beaucoup de sang.
En France par exemple,[1] le
processus migratoire ne peut pas être compris en occultant l’histoire de la
transplantation d’êtres de sociétés rurales, d’êtres colonisés, maintenus dans
l’ignorance, dépossédés, sans moyens, dans des sociétés industrialisées qui par
de multiples mécanismes ont imposé et imposent leur domination.
Les pays d’Afrique et d’autres pays situés ailleurs, décharges
du système colonialo-impérialo-sioniste, continuent d’être des réserves de
matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des
points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des
armements, des lieux de pédophilie et autres « loisirs pour touristes »,
des dépotoirs multiples et variés.
Les imposteurs, à l’œuvre depuis des lustres, ont toujours
usé, en plus des multiples moyens dont ils disposent, d’une diarrhée verbale
pour camoufler leurs crimes.
Des mots qui alimentent et entretiennent le faux.
Gonflés d’orgueil et d’arrogance, ils répandent leur
diarrhée.
Ils sèment les tromperies et toutes les horreurs selon
l’étable de leur loi.[2]
Ils veulent imposer leur « Histoire », avec hache
majuscule, pour décapiter la Vérité.
Ils font semblant de « s’offusquer » des effets
de ce dont ils sont la cause.
Les vexations, les hostilités, et autres sont toujours
d’actualité.
L’invraisemblable est soutenu.
Les coups les plus inimaginables
sont montés.
Les manipulations les plus
incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés
sont servis.
Les agressions ne se comptent plus.
Les hostilités, ne s’arrêtent pas.
La désinformation ne recule devant rien.
Les amalgames de toutes sortes, dans tous les domaines, à
tous les niveaux, sont la règle.
Et les pires tromperies sont à l’oeuvre.
La France,[3] métropole colonisatrice, continue de
répandre son poison dans les colonies et en métropole, où les populations
originaires de ces colonies et issues du processus migratoire, doivent mener
des luttes incessantes contre ce poison.
La métropole débite, encore et encore, les insanités de
toujours, les bassesses, les supercheries, maintient un regard de mépris et de
haine sur les indigènes des colonies, alimente et entretient l’imposture.
Dans les innombrables agressions, les mots accompagnent les
autres moyens et s’avèrent souvent aussi dangereux, aussi terribles.
Tel un virus, ils soutiennent l’infection et la
décomposition.
Des chro-niqueurs et des chro-niqueuses, salariés de
détenteurs de médias dont ils exécutent les ordres,[4] déversent leurs ordures, des mots salis,
enlaidis, abîmés, falsifiés, contaminés, détournés, souillés, trahis,
dénaturés, pourris, pour grossir le flot des maux.
Il est nécessaire de rappeler, encore rappeler, toujours
rappeler qu’à travers le temps et l’espace, des imposteurs à divers niveaux,
ont cherché à faire passer des vessies pour des lanternes.
Ils ne cessent de parler des tas de droits,[5] et nient la violation des droits humains
les plus élémentaires.
Ils usent de termes trompeurs, de termes faux, de termes de
la supercherie.
Ils « varient » les bavardages sur « la
lutte pour le bien de l’humanité », afin de camoufler leur soif d’imposer
partout leur domination.
Ils sont arrivés par des mots truqués à faire passer pour
du « progrès », leurs crimes contre l’humanité.
Le pire dans ce domaine, c’est que des individus dominés,
reprennent servilement ces bavardages qu’ils utilisent pour se donner une
contenance dite de « civilisés », d’« évolués », de « cultivés »,
de « modernes », conformément aux souhaits de leurs dominateurs.
Des serpillières adorant les semelles qui les foulent.
Et ces serviles, à divers niveaux, se mettent à déverser
leur puanteur qui rejoint celle de leurs maîtres, pour se répandre partout.
L’imposture, encore l’imposture, toujours l’imposture.
En France,[6]des personnes issues du processus
migratoire, et devenues françaises,[7] n’échappent pas aux discriminations et
autres.
Après le chapelet d’injures habituelles, où les termes
« sale arabe », « sale nègre »[8] sont
toujours servis avec des crachats, des coups, lors de « contrôles
d’identité », ou de « gardes à vue », durant lesquels
« l’immigré » est parfois tué.
Les discours mensongers, les commentaires désobligeants,
les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes
continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les
élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies
constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces
ouvertes, les décisions discriminatoires, les attaques brutales, les
entreprises de démolition et autres pratiques, font partie de la réalité, n’en
déplaise aux négateurs de tout poil.
Ces agressions ne datent pas d’aujourd’hui.
La résistance non plus.[9]
BOUAZZA
[1] Et ailleurs.
[2] Les tables de leur loi.
[3] Et autres.
[4] Cela n’empêche pas un véritable tapage d’être
entretenu pour répandre que des journalistes et autres sont ʺau service
de la véritéʺ.
[5] D’État de droit.
[6] Et ailleurs.
[7] Elles sont ″françaises″ comme le sont les
bougnoules, les ratons, les melons, c’est à dire les arabes, les musulmans.
La métropole recours sciemment à l’amalgame, à la
confusion entre ʺethnieʺ, ʺcroyanceʺ et ʺdélinquanceʺ.
Ainsi, pour parler d’hommes et de femmes
originaires d’Afrique, la métropole use de connotations négatives pour dire les
ʺarabesʺ, c’est à dire les ʺmusulmansʺ, autrement dit des ʺviolentsʺ, des
ʺvoleursʺ, des ʺvioleursʺ, des ʺassassinsʺ, des ʺterroristesʺ, et autres.
[8] Termes qui sont aussi pour ceux et celles qui les
utilisent, des insultes contre l’Islaam, contre les musulmans.
[9] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé plus
d’une fois.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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