« Nous
sommes à Allaah et à Lui nous retournons ».[1]
Notre
parcours dans la vie d’ici-bas[2]
consiste à faire de notre mieux pour Adorer Allah, comme Allah le demande.
Nous
sommes tenus de prendre soin de nous-mêmes et des autres, autant que possible.
En
cas de nécessité de soins par exemple, il y a lieu de faire ce qu’il faut afin
de nous préserver, et préserver les autres.[3]
Nous
sommes tenus aussi de ne pas perdre de vue ce qui détourne de la Voie d’Allaah,
ce qui fait oublier la vie dernière.[4]
Lorsque
nous sommes atteints, par exemple, des pathologies qui consistent à rejeter le
Vrai, à refuser de se remettre en question pour sortir du faux, à fuir
l’écoute, à ne faire qu’à sa tête, à s’agiter dans tous les sens, à parler à
tort et à travers, à courir derrière les flatteries, à dissimuler, à pervertir,
à manipuler, à salir, à tromper, à chercher ce qui est trouble, à souffrir de
ne pouvoir imposer ses caprices, et autres, nous devons recourir à des soins
encore plus importants.
Qu’Allaah nous éclaire, nous guide, déverse sur nous Sa
miséricorde.[5]
BOU’AZZA
[1]
ʺInnaa lillaah wa innaa ilayhi raaji’ouneʺ (le ʺrʺ roulé).
Alqoraane
(Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ″r″ roulé), La Vache, aayate
156 (verset 156).
Dans
sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé) Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que ʺla formule de consolation citée
dans le verset 156, s’appelle ʺistirjaa’eʺ (le ʺrʺ roulé).
Celui
qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle
consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand
on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers
Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin
devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous
reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait
que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune
contrepartie de la nôtre.
Que
pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité
totale ?ʺ
Salah
Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 30.
[2] Addonyaa.
[3] C’est le cas en ce qui
concerne l’épidémie actuelle (Coronavirus, covid 19).
[4]
Alaakhira (le ʺrʺ roulé), l’au-delà.
[5] Je ne
fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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