vendredi 13 mars 2020

SE PRÉMUNIR


le lieu de prière où je me rends pour l’accomplissement de « salaate aljomo’a »[1] est fermé.
Il est ouvert pour les autres prières des journées de la semaine car elles ne rassemblent pas autant de monde que le vendredi.
C’est une mesure de précaution pour se prémunir contre la propagation de l’épidémie du coronavirus.[2]
L’Islaam nous enseigne de faire ce que nous pouvons pour bénéficier des soins nécessaires à notre santé.
Nous devons savoir que pour chaque mal il y a un remède : « likolli daa-e, dawaa-e ».
Nous sommes responsables des corps qui nous sont confiés par Allaah, et nous devons par conséquent faire de notre mieux pour nous en occuper, sans oublier que les soignants soignent, et que c’est Allaah qui guérit.
Nous prierons, ine chaa-e Allaah, à domicile,[3] et ferons des invocations pour qu’Allaah, Le Seigneur des univers, déverse sur nous Sa miséricorde.[4] 

BOU’AZZA


[1] La prière de vendredi.
Prière en commun qui remplace celle d’addohr (du début de l’après-midi).
Elle est de deux cycles d’actes (rak’atayne) au lieu de quatre comme celle d’addohr (le ʺrʺ roulé), se fait de manière audible, alors que celle d’addohr.
C’est une prière qui ne se fait qu’en commun et alimaame (l’imam) qui la dirige assure aussi alkhotba (l’allocution) qui  se fait en deux parties, avant l’accomplissement de la prière.
[2] COVID 19.
[3] La prière d’addohr, puisque la prière de vendredi est suspendue pour éviter des rassemblements susceptibles de contribuer à la propagation de l’épidémie.

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