vendredi 6 mars 2020

VIRUS

Des femelles s’agitent pour dire « qu’elles sont libres de faire ce qu’elles veulent de leur corps ».
D’autres femelles, parfois épouses, mères, s’adonnent au sexe sans frontières, et tiennent à dire qu’elles ne sont pas des putes, parce qu’elles baisent gratuitement, pour le triomphe de la « liberté sexuelle », et de « la libération de la femme ».
Les fournisseurs de bites, les fornicateurs, les proxénètes, les gigolos et autres débauchés les soutiennent « moralement ».
Le soir aux « informations », le « journaliste » ne pouvait pas trop s’étendre sur ces femelles, car il devait consacrer la majeure partie du journal télévisé à lire ce qui avait trait au virus.[1]
Mais rassurez-vous, les « pouvoirs publics » veillent.
Vous êtes protégés.
Quels que soient les noms donnés à leurs activités et quels que soient les discours utilisés à travers le temps et l’espace, les imposteurs seront toujours des imposteurs.
Avec « la problématique du virus », ils se drapent, encore une fois, dans la parure du « bien de l’humanité », et veulent, encore une fois, par des mots trahis, dépouillés, brouillés, souillés, faire croire qu’ils s’en préoccupent.
Ces imposteurs propagent partout, et depuis longtemps, les germes de la contamination.
Les populations sont, depuis longtemps, assaillies, cernées, encerclées, terrorisées, par le faux, la perversion, l’avilissement, l’abjection, la corruption, la pourriture, la putréfaction.
Ces imposteurs recourent, depuis longtemps, à tous les crimes, aux pillages, aux viols, aux tortures, aux humiliations, aux massacres, aux carnages, aux destructions, et autres.
Ces imposteurs perpétuent, depuis longtemps, des pratiques esclavagistes, colonialistes, répandent les horreurs impérialo-sionistes.
Ces imposteurs sont, depuis longtemps, le virus des ténèbres qui ne cesse d’étendre ses ravages.
Les croyants et les croyantes[2] ont résisté, résistent, et résisteront au virus.
Ils avancent dans le Vrai, dans la Lumière d’Allaah.
Ils savent qui ils sont.
Ils savent d’où ils viennent.
Ils savent où ils vont.
Depuis toujours.
La voix d’un homme retentit.
«Ce qu’il chanta [...] c’était la fin de nos maux et de nos pauvres petits problèmes, la nostalgie douloureuse et sereine à la fois de cette autre vie qui était la nôtre et vers laquelle nous étions destinés à retourner tous, vainqueurs et vaincus, accomplis ou à l’état larvaire, fidèles et athées, de par la Toute Miséricorde de Dieu. C’était cela qu’il y avait dans la voix de cet homme qui chantait. [...]. Quand il arrivait à la fin d’un verset, il marquait une pause –et cela était ainsi : une explosion de ferveur. Et, tant qu’il chantait, c’était ainsi : un désert où un homme chantait sa foi. Et la voix modulait, montait, changeait de registre, devenait tragique, devenait un élan, puis tombait sur nos têtes comme un vol de mouette, légère et paisible, presque un souffle. [...]. La paix, la vérité de toujours étaient en lui, dans sa voix – alors que tout croulait autour de lui et sur les continents».[3]
  
BOUAZZA



[1] Coronavirus, covid-19.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Driss Chraïbi, succession ouverte, Paris, Denoël, 1962, p. 78, 79, 80.
Idriis Achchraaïbii (le ʺrʺ roulé).
[3] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

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