Le
match
de
football de la Ligue des Champions,
remporté
dimanche 23 août 2020
par le club
allemand, le Bayern de Munich contre le club français, le Paris Saint-Germain,
a donné lieu, dans l’avenue des Champs-Élysées
à des
manifestations qui se sont traduites par l’arrestation de plus de cent
cinquante personnes, dont un tiers de mineurs.
Trois
mille policiers étaient mobilisés pour la circonstance.
Au
lendemain de ces manifestations, des médias ont eu recours à des mots auxquels ils
recourent toujours face à certaines manifestations :
Barbares,
sauvages, racaille, arriérés, obscurantistes, criminels, voleurs, violeurs, et
autres.
Ils
n’osent plus dire bougnoules,
sales
arabes, noraf,
bamboulas,
indigènes,
et
autres.
Mais
c’est tout comme.
Certaines
manifestations attirent des jeunes qui font partie de populations originaires
des colonies d’Afrique du Nord et d’autres régions d’Afrique.
Ces
jeunes sont issus du processus migratoire né du crime contre l’humanité qu’est
le colonialisme.
La France, métropole colonisatrice, continue de se
demander :
Que faire d’eux ?
Et
encore une fois, gonflés d’orgueil et d’arrogance, des médias aux ordres
maintiennent un regard de mépris et de haine en ayant recours à des mots qu’ils
n’ont jamais cessé d’utiliser.
Des mots salis, enlaidis, abîmés, falsifiés, contaminés,
détournés, souillés, trahis, dénaturés, pourris, pour grossir le flot des maux.
Des
mots qui accompagnent les autres moyens et s’avèrent souvent aussi dangereux,
aussi terribles.
À
l’œuvre depuis des lustres, ils ont toujours usé d’une diarrhée verbale pour voiler
ce qui les dérange.
Il
est nécessaire de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler qu’à travers le
temps et l’espace, à divers niveaux, des médias dits « moyens
d’information », ont fait appel à des mots pour soutenir le faux.
Des
mots falsifiés pour servir comme arme de destruction massive.
Ces
médias « varient » les bavardages afin de camoufler la soif du système colonialo-impérialo-sioniste, de
maintenir sa domination partout.
Lorsque
le recours à certains mots est dénoncé, ces imposteurs parlent de
« dérapage », de « malentendu », de « mauvaise
interprétation », de « dégât collatéral », et font semblant de
« s’offusquer » des effets de ce dont ils sont la cause.
Les coups les plus inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés sont servis.
Les
agressions ne se comptent plus.
La
désinformation ne recule devant rien.
Les
amalgames de toutes sortes, dans tous les domaines, à tous les niveaux, sont la
règle.
Les
pires tromperies sont à l’oeuvre.
L’imposture
inonde tout.
Que
faire d’eux ?
Avec
l’installation de François Mitterrand
au
palais de l’Élysée,
et la
gauche dans tous les rouages institutionnels de la République,
les
mots « beurs » et « beurettes » ont été mis sur le marché
pour désigner, « grosso modo », des « arabes »,
dits
« musulmans » estampillés pour être « intégrés »,
« assimilés »
et par
conséquent « déislamisés ».
Dans
les agressions contre les croyants et les croyantes,
de
multiples moyens sont mis en oeuvre, et les mots en font partie bien entendu.
Les
mots « beurs » et « beurettes », supposés vouloir dire
« arabes » en verlan, visent en réalité à continuer à porter atteinte
à la mémoire de personnes originaires de la colonie dite
« arabo-musulmane ».
Alimenter
et entretenir la confusion.
Sous
couvert de « Ré-pub-lique » et de « la-ï-cité » par
exemple, des « beurs », et des « beurettes » dites
« intégmilées »,
sont
brandis comme des trophées.
Une
manière de continuer les agressions contre l’Islaam,
tout en
faisant semblant d’admettre
ce
qui est appelé « lisse-lame-la-hic ».
Des
médias
y
participent évidemment: encensement de l’emballage, maquillage, tours de
passe-passe, et tout le toutim.
Avec
la « Ré-pu-lique » « la-ï-que » rejetant l’Islaam et le
combattant depuis toujours ─ et encore plus en ces temps où tout est mis en
oeuvre pour s’attaquer partout aux croyants et aux croyantes accusés de tous
les maux ─ l’occasion est « offerte » aux « intégmilés »,
en leur qualité de « musulmans », de s’exprimer et de soutenir que
« le déclin des musulmans est dû principalement à l’Islam […] empêchant
ses adhérents de participer au progrès de l’humanité […] ; en conséquence,
plus vite les peuples musulmans seront émancipés des croyances et des règles
sociales de l’Islam pour adopter le mode de vie de l’Occident, mieux cela
vaudra pour eux-mêmes et pour le reste du monde… »
Ces
« intégmilés » participent aux agressions contre l’Islaam, tout en
prétendant militer pour la « renaissance » qui fera triompher un
« islam modéré », « cartésien », « rationnel »,
« civilisé », « la-ï-c ».
Leurs
maîtres, « français de souche » leur
ouvrent les médias qui « comptent », les maisons d’édition
« sérieuses », les cercles de « qualité » et les voilà qui
veulent en finir avec « les islamistes », pour renforcer la
« libération de la femme » !
Ils
leur balisent le parcours, afin qu’ils empruntent de « nouveaux
sentiers ».
À la télévision, dans les locaux
d’autres médias, dans ceux du B.A.I.,
des
services de renseignements, d’espionnage, de contre-espionnage, de suivi des
« mouvances islamistes », la haine dégouline de partout.
Celle
contre le « voile »
n’arrête pas de couler.
L’argent
provient de multiples officines pour financer des insanités, ressasser
d’interminables insultes et encourager l’imposture.
Les
« intégmilés » sont satisfaits des os de porc à ronger qui leur sont
jetés.
Ils
sont « évolués », mangent du « couscous au saucisson »,
boivent
de l’« alcool à la menthe »,
et sont
adeptes de la fornication et de l’adultère, « afic dii bites miou qu’ou
blid ».
Mais
tout cela n’a pas éliminé les barbares, les sauvages, la racaille, les
arriérés, les obscurantistes, les criminels, les voleurs, les violeurs, et
autres.
Comment
les é-ra- di-quer ?
Comment
leur faire aimer la Ré-pub-lique ?
Comment
leur faire oublier ce que la Ré-pub-lique n’aime pas ?
Que faire d’eux ?
BOU’AZZA
Á gauche, elle doit à Jean Pierre Chevènement par
exemple, d'avoir été conjuguée à tous les temps et sur tous les tons.
Jean pierre Chevènement, ministre socialiste de
l’époque ʺglorieuseʺ de son tonton François Mitterrand, le révolutionnaire
socialiste.
Son tonton qui soutenait que l’Afrique du Nord c’est
la France, et qu’un bon arabe, c'est-à-dire musulman selon les canons de sa
loi, est un arabe, donc musulman, mort.
Installé sur le trône du Palais de l’Élysée pendant
quatorze ans, le tonton était, bien entendu, un défenseur de la République.
En août 2016, Jean Pierre Chevènement a été désigné
par François Hollande (président de la République de 20012 à 2017, pour être
installé à la tête d’un organisme crée en 2005, dit ʺla Fondation pour l’islam
de Franceʺ.
Jean Pierre Chevènement a déclaré qu’il connaît bien
les musulmans parce qu’il est allé au Caire et à Alger.
Il a ʺconseilléʺ aux musulmans la discrétion.
Lors d’un meeting le 7 novembre 2016 à Neuilly dont il
était le maire de 1983 à 2002, Nicolas Sarkozy (président de la République de
2007à 2012) a expliqué que la République c’est le refus d’envisager un menu de
substitution dans les cantines scolaires, pour les élèves ne mangeant pas de
porc en raison de son interdiction à la consommation, par l’Islaam.
La République, a-t-il ajouté, c’est aussi, lorsque le
menu est composé de jambon-frites, que ces élèves puissent être éventuellement
autorisés à demander une double ration de frites.
Ceux et celles qui conduisent ces agressions, gonflés
d’orgueil et d’arrogance, donnent des leçons qu’ils ne s’appliquent pas à
eux-mêmes, sèment le faux et répandent les horreurs selon l’étable (les tables)
de leur loi, veulent imposer leur ʺHistoireʺ, avec hache majuscule, font
semblant de ʺs’offusquerʺ des effets de ce dont ils sont la cause, alimentent
et entretiennent l’imposture.
Ils ne comprennent pas les mots en mouvement, les mots
qui gomment les chimères, les mots qui éloignent les tentations, les mots qui
chassent les illusions, les mots qui font voler en éclats les supercheries et
autres.
Deux ou trois ministres, deux ou trois députés, deux
ou trois sénateurs, quelques présidents d’associations, des artistes, des
écrivains, des journalistes, des élus municipaux, départementaux, régionaux,
deux ou trois maires, et autres..
L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes, où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des
univers.
Ils sont présentés comme des ʺartistesʺ, des ʺstarsʺ,
des ʺécrivainsʺ, des ʺvedettes de la chansonʺ, des ʺcélébritésʺ auxquels des
ʺdistinctionsʺ sont remises avec le tapage des médias aux ordres, parce qu’ils
sont utilisés dans les agressions contre les croyants et les croyantes.
Ils sont ʺhonorésʺ d’être des gigolos, des étalons pour mâles et
femelles, des homosexuels, des lesbiennes, et autres.
Le terme est utilisé avec des connotations de mépris,
des attaques, des insultes, des dénigrements, des injures, des accusations, des
mensonges, des calomnies, des falsifications, des maltraitances, des
humiliations, des marginalisations, des menaces, de multiples autres
agressions, et une arrogance i-ni-ma-gi-nable.
Des textes ont été mis en place pour interdire le port
du foulard dans des lieux dits publics de la ʺRé-pub-liqueʺ, des procès ont été
intentés à des femmes pourchassées et renvoyées de leur travail, des filles ont
été expulsées des établissements scolaires, y compris pour ʺport de jupe
longueʺ.
Dans leur déchaînement, les ennemis du port du foulard
par les croyantes continuent de recourir à n’importe quoi pour alimenter et
entretenir la haine, éructent, perdent tout sens de la retenue.